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"Le Jardin des Anges", cimetières des enfants morts in utero

C'est à côté de Belfort, dans le cimetière d'un petit village que reposent depuis début mai les enfants morts in utero. Nathalie Franze a été la première a y enterrer son enfant, tué à 24 semaines car il était porteur d'une trisomie 21.
Autour d'elles, des gens choqués de la voir enterrer son enfant : «Ils me disaient : mais enfin, Nathalie, tu n'as pas perdu d'enfant...Si, j'ai perdu un enfant. Et je dis d'ailleurs maintenant que j'ai été mère quatre fois».

Qu'ils reposent en paix.

Lahire

PS : Merci au lecteur pour l'article de Libération


Pays-Bas : chrétiens pour le "non"

Le parti chrétien ChristenUnie (3 sièges au Parlement, 2 à Strasbourg) est engagé pour le "non."

Un de ses membres déclare :

"C'est la première fois que je m'enthousiasme pour une révolution française" (...) "Cette constitution n'a pas d'âme... Ils n'ont pas voulu y mettre de référence à la tradition judéo-chrétienne de l'Europe... C'est une sorte de réécriture de l'histoire." (source)

HV

PS: les bureaux de vote néerlandais fermeront demain à 21 heures.


Pays-Bas : les partisans du "oui" jouent la carte francophobe

Un fait remarquable est l'utilisation, par les partisans du "oui" néerlandais, du "non" français comme repoussoir. Jouant sur une francophobie bien partagée en Europe, le premier ministre insiste que les Néerlandais "ne doivent pas prendre de leçons des Français", le chef du groupe parlementaire libéral déclare que "Paris n'a pas à nous dire ce qu'il faut faire."

Les eurosceptiques britanniques craignent eux que, dans la perspective d'un référendum en 2006, le gouvernement Blair joue avec succès sur la fibre anti-française :

On voit déjà émerger le nouveau discours (des partisans du "oui" britannique, NDT). Le fait même que la France a rejeté la constitution renforce l'idée qu'elle est "bonne pour la Grande-Bretagne", avec le thème secondaire que le "non" français donne l'occasion à la Grande-Bretagne de prendre le leadership en Europe. Avec le poids de tout l'establishment derrière ce message, rien ne garantit que le pays ne voterait pas "oui."

HV


Magnifique procession de la Fête Dieu à Toulouse

Une magnifique procession a eu lieu dimanche dernier dans les rues de Toulouse : 40 personnes pour préparer un char de toute beauté, tiré par deux chevaux et sur lequel trônait le Saint Sacrement, une grande foule qui a du surprendre...
Quel magnifique témoignage de Foi, quelle belle manifestation du Règne du Christ.
Quelle belle réponse aussi aux Papes Jean-Paul II et Benoît XVI qui ont demandé que, pendant l'année de l'Eucharistie, le Saint Sacrement soit particulièrement honoré.

Lahire


Mais où sont les évêques français?

Les évêques italiens font entendre leur voix sur le problème du référendum sur la fécondité assistée. Ils mouillent leur soutane et Benoît XVI les appuie.

Les évêques espagnols montent le ton vis-à-vis du gouvernement espagnol, au sujet de l'union des homosexuels, de l'adoption des enfants par les mêmes et bientôt de la renégociation de l'aide financière de l'état vers l'enseignement catholique. Benoît XVI relance les bases de la théologie de la famille et annonce qu'il se rendra en Espagne en 2006 pour la rencontre mondiale sur la famille.

Les évêques belges attaquent d'emblée sur l'union des homosexuels en parlant un vrai langage : "Avoir permis d'appeler +mariage+ l'union de deux hommes ou de deux femmes est déjà un détournement du sens des mots et, surtout, de la réalité fondamentale qu'ils désignent... Légaliser l'adoption dans un tel contexte augmenterait encore la confusion par rapport à la différence sexuelle qui est le repère fondateur de la famille". Et Benoît XVI rappelle qu'il "n'y a pas d'alternative au mariage et à la famille".

Les catholiques d'Europe
sont confrontés au référendum. Benoît XVI rappelle les racines chrétiennes de l'Europe et déclare que l'UE ne peut être seulement géographique ou économique.

Mais que font les évêques de France? Le Pape regarde aussi la France, puisque le Cardinal Tauran était son envoyé spécial au jubilé du Puy. Alors, quand on a un Pape qui se soucie autant de l'Eglise et des problèmes rencontrés par ses fidèles, il ne faut pas hésiter à prendre la parole! Certes, les problèmes sont nombreux en France, mais "N'ayez pas peur..."

Lahire


De Villepin : C'est mal barré!

De Villepin a déjeuné avec des députés de l'UMP. Il y est allé de son petit laïus : "affirmer clairement l'union... exigence de rassemblement... l'emploi priorité absolue". Malgré les apparences de consensus, chiraquiens et sarkosystes ont du mal à cohabiter. Sarkozy, sans doute jaloux de Villepin qui sera forcément préservé par Chirac qui veut séduire jusqu'en 2007, risque fort d'être mis à mal au ministère de l'Intérieur.
Alors, les deux camps ne sont pas du tout d'accord et la division existe déjà à l'UMP, grâce à Chirac qui glisse là encore une peau de banane à Sarkozy.
A propos de cette cuisine politicienne, on ne peut que tomber d'accord avec cet élu UMP qui disait à propos de ces choix : "C'est une connerie monumentale" (sic : 5° paragraphe avant la fin).

Ca commence bien dans la bande des Oui-Oui.

Lahire


Le Pen frappe fort

Jean-Marie Le Pen n'a pas perdu de temps : dès mardi 31 mai, des affiches sur lesquelles on peut lire "Le peuple a parlé, Chirac démission" doivent être collées d'abord à Paris, puis en province, par les militants du Front national. Sûr de l'issue du scrutin, le président du FN avait commandé celles-ci à l'avance, samedi 28 mai.

Le Front National a décidé d'exploiter le décalage entre les Français et leurs élus pour demander sans attendre une réforme des modes de scrutin et l'adoption de la proportionnelle aux élections législatives, une mesure qui lui permettrait d'être représenté à l'Assemblée nationale. Cette campagne, que Jean-Marie Le Pen devrait annoncer lors d'une conférence de presse, mercredi 1er juin, prendra, selon Eric Iorio, membre du bureau politique, la forme d'un affichage et d'une pétition nationale lancée dans les fédérations et sur Internet.

Action, réaction.

Michel Janva


Réaction de Philippe de Villiers

Le président du Mouvement pour la France (MPF), Philippe de Villiers, a fustigé mardi la nomination de Villepin, "hiérarque du 'oui"', et reproché à Jacques Chirac son "déni de démocratie" au peuple français. Le MPF demande à Jacques Chirac de respecter la victoire du Non et de porter le message des Français : l’Europe doit se reconstruire autour d’une Charte fondatrice pour une Europe vraiment européenne (sans la Turquie), vraiment démocratique (pour que le peuple français retrouve la maîtrise de son destin) et vraiment protectrice de la sécurité et de nos emplois.

Michel Janva


Sarkozy en embuscade

Tandis qu'on l'attendait à Matignon, Sarkozy aurait accepté d'être le ministre de l'Intérieur de Dominique de Villepin et de tenir à nouveau le rôle de numéro 2 du gouvernement, lui qui rêve tant de devenir le numéro un, mais en conservant la présidence de l'UMP. Sarkozy aurait dit au groupe UMP de l'Assemblée nationale qu'il attendrait l'intervention du président de la République pour confirmer cette nomination. Nul ne sait si Chirac a réellement hésité. Malgré les pressions des élus UMP et la victoire du non au référendum, le chef de l'Etat -déshonorant sa fonction- n'a pas pu se résoudre à nommer à Matignon son principal rival politique. Le non du peuple français a été transformé en une bataille d'ambitieux, autistes, en complet décalage avec la réalité.

Sarkozy ne cache plus depuis longtemps sa candidature à la présidentielle de 2007. Chirac a donc voulu s'éviter ce nouveau type de cohabitation et a préféré faire le choix d'un fidèle : Villepin. Pour Sarkozy, c'est la troisième occasion ratée : il avait déjà espéré être nommé à Matignon en mai 2002, puis en mars 2004 après l'échec des élections régionales. Dimanche soir encore, le président de l'UMP avait paru se porter une nouvelle fois candidat : "les 22 mois qui nous séparent des prochaines élections décisives pour notre pays doivent être mis à profit pour fonder un nouvel espoir". En vain. Le rejet du débat européen a été complètement occulté, le peuple est méprisé.

Chirac, affaibli par la lourde sanction électorale de dimanche, ne peut plus faire sans Sarkozy. Contraint de répondre aux appels pressants de la base de l'UMP, il s'est longuement entretenu lundi matin avec lui, pour probablement l'inviter à participer au gouvernement. Et le chef de l'Etat a même abandonné sa principale condition : Sarkozy conservera la présidence de l'UMP. C'est pourtant la règle de non-cumul des fonctions qui avait justifié le départ de Sarkozy du gouvernement lorsqu'il avait été élu chef de l'UMP en novembre.

En 2007, il faudra sanctionner tous ces pervers de la politique, de droite comme de gauche, qui privilégient leurs ambitions égoïstes à la volonté exprimée du peuple. Le résultat de dimanche était pourtant clair : nous voulons une autre Europe ! Nous n'avons que faire des magouilles politiciennes.

Michel Janva


Le communautarisme sanglant

Le futur gouvernement et en particulier, le ministre de l'Intérieur, ont du pain sur la planche. Le grand banditisme sans frontière et le communautarisme mettent le feu dans nos villes, brûlent, pillent, terrorisent et tuent à tour de bras.  Depuis quinze jours Perpignan, aujourd'hui, Marignane.
Et les pauvres maires du coin, élus français, doivent faire l'arbitre au risque d'être accusés de tout par une gauche, qui exploitera toutes les occasions pour renier ses propres responsabilités et pour voiler son aspect moribond en en rajoutant à la déstabilisation du pays...

Mais voilà, les temps changent :
- Dimanche, les Français ont dit leur ras-le-bol à l'immigration sauvage facilitée par Bruxelles et l'autiste ouiouiste qui prendra l'Intérieur devra l'entendre au risque de perdre gros (N'est-ce pas, Sarkozy?).
- Même la presse se lâche et oublie sa langue de bois. On n'y parle plus de "jeunes" de "milieux défavorisés" ou "en voie de..." mais de Maghrébins et de Gitans.
Un peu comme le reste de la population apeurée et inquiète, qui, elle, voit ce qui se passe, c'est à dire notre vieille France révée par des truffes politiques comme terre d'accueil, devenue le théâtre d'opérations extérieures de ceux qu'une Europe sans frontières nous livre comme nouveaux amis.

Lahire


Le nouveau Premier ministre

Dominique Galouzeau de Villepin est né le 14 novembre 1953 à Rabat au Maroc. En mai 1968, à quinze ans, il est le seul gréviste de son école à Caracas. Il rentre ensuite en France et étudie à Sciences-po Paris. Il entre en 1977 au RPR et devient un an plus tard élève de l'ENA. Il entame ensuite sa carrière de diplomate en tant que secrétaire des Affaires étrangères.

Entre 1993 et 1995, il a été directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, puis de 1995 à 2002, il fut secrétaire général de la présidence de la République. C'est donc un très proche de Chirac.

Il a été, en 1997, à l'origine de la décision de dissolution de l'Assemblée, avec le succès que l'on connait. Certains considèrent cette dissolution comme positive puisqu'elle a permis à long terme la réélection de Chirac en 2002, la gauche au pouvoir s'étant rendue impopulaire. Entre mai 2002 et mars 2004, il a été ministre des Affaires étrangères, et ensuite, ministre de l'Intérieur.

Comme le lui a fait cruellement sentir Sarkozy, il n'a jamais été candidat à une élection. C'est un parfait technocrate, emblématique d'une élite loin du peuple. Pour Mélenchon, sénateur PS de l'Essonne : "Jacques Chirac a choisi la logique de bunkerisation du pouvoir. Isolé face au peuple français qui vient de voter non massivement, isolé en Europe face à des partenaires qui ne le prennent plus au sérieux, le voilà dorénavant isolé dans son propre camp. Un tel contexte conduit au chaos à brève échéance."

17h40 : Ministre des Affaires étrangères durant le débat sur la reconnaissance de l'héritage chrétien dans le projet de traité constitutionnel européen, il reçut son homologue du Saint-Siège, Mgr Jean-Louis Tauran, pour lui expliquer, selon lui, le manque d'intérêt de la question.

Michel Janva


Autisme ou dictature?

Le "non" gagne au référendum sur l'Europe et le Premier Ministre démissionne. L'entrée de la cuisine politicienne.
Le "non" gagne et Chirac nomme un défenseur du ... "oui", jamais élu, comme premier ministre. Le plat principal est servi. L'autisme continue.
Et le dessert? Le "oui" tient le haut du pavé (ou le crachoir) depuis dimanche. Le "non" majoritaire n'est pas accès aux appareils d'état. La dictature s'installe : "Cause toujours, tu ne m'intéresse pas!"

Et ce n'est pas faute d'essayer :
Ici un collectif des vainqueurs ( lire l'appel ici en pdf) pour avoir droit à la parole et Mégret dénonce la confiscation.

Le non ne doit pas se faire piéger! il est peut-être encore temps!

Lahire


Raffarin

... vient de quitter Matignon pour se rendre à l'Elysée. Certainement pour y déposer sa démission. Chirac devrait nommer peu après son successeur, qui est déjà désigné : ce sera très certainement un partisan du oui.

On le voit : la démocratie n'est pas respectée en France. Le peuple vote, les élites restent en place. Le futur Premier ministre comme les députés ne représentent pas les Français.

C'est pourquoi les négociations internationales deviendront extrêmement difficiles pour nos gouvernants : comment voulez-vous que Chirac et chacun de ses ministres puissent discuter avec leurs homologues si, ce qu'ils pensent, disent et veulent ne correspond pas à la volonté du peuple français ? Ils ont perdu toute crédibilité nationale par le référendum, et par là, ils ont perdu toute crédibilité internationale. Leur maintien au pouvoir affaiblira très certainement la France dans le monde. Il leur sera ensuite bien facile d'en rejeter la responsabilité sur le peuple français et sur son non. C'est la dictature des irresponsables.

Michel Janva


Changements sur le site

Vous avez pu constater que notre colonne de gauche a changé.
Le référendum étant passé, nous avons retiré les liens spéciaux. Vous pourrez retrouver nos différents posts sur l'Europe dans les thèmes suivants : Le référendum et "Europe : identité chrétienne". Beaucoup d'autres thèmes sont disponibles dans la rubrique "archives".

Comme on a plus de temps depuis dimanche soir, nous avons mis en forme nos réponses à toutes les questions qui nous ont été posées : qui sommes-nous? Pourquoi ce nom "Salon Beige"? etc... Vous trouverez les réponses sous le lien "qui sommes -nous?".

Lahire


Un NON cohérent

Malgré une grande disparité indéniable dans ses motivations, le "non" appraît toutefois dans une grande cohérence : cohérence dans le refus d'un monde sans frontière; cohérence dans le refus d'un monde de "sachant" et cohérence dans le refus d'un monde lointain.
A l'heure où les grands médias, bien que décrédibilisés parce que totalement aux ordres, tentent de faire culpabiliser ceux qui ont refusé la mascarade, il est bon de se recentrer sur les arguments et de préparer la bataille suivante.

Je cite cet article : "Les Français n'ont pas suivi les consignes que leur donnaient les grands medias, les échanges sur internet ont sans doute joué un rôle très important dans ce phénomène". Le Salon Beige s'en réjouit!

Lahire


Quel avenir pour le Traité ?

L'avez-vous remarqué ? Les médias du "oui", qui adjuraient les partisans du "non" de ne pas faire du référendum une affaire de politique intérieure, ne parlent depuis dimanche soir que de... politique intérieure.

Eh bien nous, nous avons voté sur le Traité, et nous continuons à nous y intéresser.

Le Financial Times pense que "l'Union européenne s'apprête à mettre de côté sa proposition de constitution pour quelques années" après le vote de dimanche. Pour Libération, "la tentation est grande" à Bruxelles "d'abandonner purement et simplement le projet de Constitution européenne."

Mais attention : les européistes ne baissent pas les bras.

J'ai mis ici en ligne un résumé du scénario européiste dont j'avais parlé ici. Des partisans de l'Europe fédérale y prônent une interprétation du Traité selon laquelle : 1) il suffirait que 20 pays sur 25 ratifient pour que le Traité puisse s'appliquer dans ces 20 pays ; 2) les signataires n'ont pas le droit, au motif du refus d'un ou plusieurs des 25, d'interrompre leur processus de ratification. Dans ce scénario, il est implicitement suggéré que les pays réfractaires suivent l'exemple du Danemark pour Maastricht et de l'Irlande pour Nice et procèdent à un nouveau référendum, sans doute au deuxième semestre 2006.

Pour Le Figaro, c'est davantage ce dernier scénario qui se dessine : "A ce jour, tous les Etats membres, y compris la Grande-Bretagne et la Pologne, ont été d'accord pour dire qu'il fallait 'poursuivre' les ratifications." Le quotidien se demande s'il ne s'agit que d'une posture destinée à ne pas décourager un "oui" néerlandais.

En tout état de cause, le Traité n'est malheureusement pas encore mort. A mon humble avis, un nouveau référendum en France fin 2006 n'est pour l'instant pas à exclure.

Henri Védas


Des évêques saluent le résultat du référendum en France

Deux évêques, et pas des moindres, saluent le résultat du référendum en France.

Monseigneur Giordano, secrétaire du conseil des conférences épiscopales européennes, déclare : "saisir cette occasion pour repenser l'idée de l'Europe, pour comprendre où nous voulons aller, pour redonner un véritable contenu à certaines valeurs qui sonnent un peu creux".

Le Cardinal Ruini, président de la conférence épiscopale italienne a pour sa part estimé que le traité constitutionnel européen, et "souvent la politique concrète des pays membres de l'Union" souffraient de deux défauts : "la conscience insuffisante des racines chrétiennes de l'Europe et de l'authentique humanisme dont le continent est porteur".

Là sont les bases de toute discussion sur la vision catholique d'une éventuelle constitution européenne : donner du sens au mot, conscience des racines et donc des réalités chrétiennes de l'Europe et d'un authentique humanisme, pas celui des francs-maçons, mais celui de l'homme, fils de Dieu, premier servi.
Les Italiens ont de la chance d'avoir des autorités de l'Eglise qui osent parler... L'Eglise est universelle et grâce au net, Le Salon beige est heureux de vous retransmettre ces bonnes paroles. A propos, le site de la CEF est muet depuis dimanche soir.

Lahire


Rérérendum : Le oui des nantis

Un lecteur nous fait part de son analyse du "oui", celui des nantis, celui de la France d'en haut alors que 80% des ouvriers ont voté "non". Il constate également combien la subersion fait rage : les ouiouistes auraient fait un choix éclairé, les électeurs du "non" se seraient bornés à réagir à une situation nationale déplorable.

Lahire


La retraite des homosexuels

Non, il ne s'agit pas d'une retraite spirituelle ou d'un quelconque havre de paix. Mais tout simplement d'une maison de repos... pour les homosexuels du troisième âge. Vous lisez bien! Mais il ne s'agit pas de ghetto où il seraient enfermés de force mais bien d'une situation voulue, d'une communauté que l'on qualifie d'ouverte mais où, pour rentrer, il faudra sans doute montrer patte blanche.

Lahire


Perles européistes

Jean-Claude Juncker, président en exercice de l'Union et premier ministre luxembourgeois, a des raisons d'aimer l'Europe : chef de gouvernement d'un pays dont la population est la moitié de celle du Finistère, le voilà qui donne des leçons à l'Europe entière ! Et avant que son carosse européen ne redevienne citrouille le 1er juillet, quand la présidence passera au Royaume-Uni, monsieur le président de conseil général nous livre ses profondes pensées :

"Beaucoup de ceux qui ont voté 'non' votaient pour plus d'Europe. Si on ajoute certaines de leurs voix au vote 'oui', c'est nous qui avons gagné."

Qui ça, "nous" ? Comme disait Présent, le vote "non", c'est décidément ceux qui ont voté "non" qui en parlent le mieux...

Autre perle : le chef du groupe socialiste au Parlement européen, M. Schulz, prétend également exercer un magistère universel. Non content de conseiller à Chirac de démissionner, il pontifie :

"(...) ce n'est pas parce que la France dit non que tout s'arrête ! Un oui en Espagne aurait-il moins de valeur qu'un non en France ?"

Et dans un mariage forcé, le oui du marié aurait-il moins de valeur que le non de l'épouse ?

La seule absurdité qu'ils ne nous aient pas sortie : "Le non est arrivé avant-dernier"; mais ça ne saurait tarder...

HV


Présent, la presse catholique

Nous citons souvent Présent dans nos posts. En effet, nous estimons devoir mettre en avant les articles ou analyses qui sont en conformité avec la Doctrine Sociale de l'Eglise et Présent bat des records de fidélité à Rome et à son enseignement.
C'est pourquoi, nous nous permettons, à titre exceptionnel en ce jour de Sainte Jeanne d'Arc qui doit être fière du peuple de France qui s'est battu hier, de relayer une publicité pour ce quotidien qui ne bénéficie d'aucune subvention et qui oeuvre pour la Vérité.

Pour tout abonnement avant le 11 juin, Présent vous offre un CDRom d'une valeur de 320 euros (!) regroupant toutes les archives d'Itinéraires depuis sa création en 1956. Rendez-vous tout de suite sur le site de Présent.

Lahire


Jacques Chirac

... s'exprimera mardi soir aux Français. Ce ne sera qu'une fois de plus...

Il a reçu aujourd'hui Raffarin, Sarkozy, Bayrou, Villepin, Alliot-Marie, Douste-Blazy, Borloo, Debré et Christian Poncelet. Aucun tenant du non, même de droite, même de l'UMP !, n'a été reçu par le chef de l'Etat. C'est dire s'il méprise le résultat démocratique...

Il peut bien nommer un quelconque nouveau premier ministre, celui-ci mènera la même politique que son prédécesseur, politique dictée par Bruxelles. Or, aujourd'hui, après la gifle référendaire, il faut redéfinir la politique, réformer les institutions sclérosées qui ne représentent plus le peuple, définir l'identité de l'Europe et de la France... Il faut que nos gouvernants se remettent en cause.

Michel Janva


Référendum en Italie

Le pape Benoît XVI s'est impliqué pour la première fois dans le débat politique italien en soutenant un appel au boycott lancé par des évêques à l'approche d'un référendum très controversé sur la procréation assistée. En effet, si moins de 50% des électeurs inscrits se prononcent lors de cette consultation, le résultat sera invalidé et la loi restera inchangée.

Les partisans du référendum ont l'objectif d'abroger une loi très contraignante sur la fécondation médicalement assistée. Le référendum du 12 juin prochain fait monter la tension politique en Italie, où se déroule le plus intense débat sur une question sociale depuis que le divorce et l'avortement ont été légalisés dans les années 1970.

Le pape a estimé que l'Eglise, qui a exhorté les catholiques à ne pas se prononcer sur le sujet, avait pris cette position pour défendre la vie humaine et non pour apporter son soutien à tel ou tel parti politique. Benoît XVI a ajouté qu'il se sentait proche des évêques "par la parole et la prière" et que leur position sur le référendum faisait d'eux de "très bons pasteurs". Le souverain pontife a rendu hommage aux évêques italiens, qu'il recevait au Vatican, pour avoir essayé d'"éclairer le choix des catholiques". A remarquer que le Pape n'a pas dit cela au sujet des évêques français...

Michel Janva


Une vision américaine du Non français

"Vive la France !", s'écrie l'un des chefs de file du mouvement néoconservateur américain, Bill Kristol, dans un éditorial du magazine Weekly Standard. A l'en croire, c'est une "libération" : l'Europe se libère de vieux régimes "arrogants" et "loin de la population". C'est l'effondrement d'un modèle, le moment est venu pour l'Europe d'ouvrir le débat sur "ses Etats-providence en faillite, ses économies sans croissance qui n'encouragent pas à grimper les échelons, ses politiques de l'immigration en faillite"...

En l'absence de réactions officielles dimanche soir, en plein milieu du traditionnel week-end du Memorial Day, les blogs ont donné le ton chez les conservateurs. "Bravo à tous les Jacques et Jeannette qui ont mis leur doigt dans l'oeil des énarques et du reste de l'élite française", écrit l'un des bloggeurs des Chicago Boyz, ces admirateurs de l'école des penseurs économiques conservateurs de Chicago. L'antiaméricanisme de certains partisans du non ne le gêne pas : "cela m'est égal que les gens nous aiment. L'important, c'est qu'ils décident eux-mêmes. Si les Français ne veulent pas du capitalisme sauvage ou à l'anglo-saxonne ou d'hyper-libéralisme, c'est très bien. Ils sont libres d'avoir autant de socialisme qu'ils peuvent ingurgiter."

Dès samedi, le très conservateur George Will, du Washington Post, prévoyait que "les élites ­ politique, économique et médiatique ­ risquaient de mesurer la limite de leur habileté à imposer leurs marottes". Dans le Los Angeles Times, Gary Schmitt a mis aussi en cause un déficit démocratique en Europe. Il ne cachait pas qu'il ne pleurait pas la Constitution : "Si elle meurt, c'est la vie."

Michel Janva


Europe - Chine : Ca sent la magouille...

Le 20 mai, on apprend que la Chine décide de relever ses droits de douane à l'exportation de 400% faisant ainsi un geste significatif en faveur du textile européen.

Le 29 mai, la France vote.

Le 30 mai (aujourd'hui), la Chine fait volte face et supprime ces taxes.

Quelle coïncidence! Et il faudrait l'avaler tout cru...

Lahire


Mais la France va très bien!

On voulait la faire disparaître, la réduire à une espèce de province d'un super-état du totalitarisme économique. La France a relevé la tête et a refusé l'asservissement. La France est en très bonne santé!

N'en déplaise aux Zapatero et consorts européens, il n'y a pas de "malaise" français! En revanche, il y en a sûrement ailleurs : les regrets des abstentionnistes en Espagne (à un référendum, certes, mais que consultatif!) et des peuples des 9 autres états européens qui n'ont pas pu d'exprimer... Oui, le malaise doit grandir dans tous ces pays dont les citoyens ont été muselés. La France doit faire rêver d'autres peuples...

Et, depuis hier, quel bonheur de pouvoir encore dire que l'on est Français et que la France demeure un état indépendant. Quel bien être sur la vieille terre de nos ancêtres.

Le malaise est dans le camp de ceux qui voulaient la noyer, pensant avoir assez suffisamment anesthésié le peuple pour qu'il signe lui-même son arrêt de mort. Le malaise est dans le camp des hommes du profit, des calculateurs, des carriéristes de la politique et du grand zombi qui loge à l'Elysée. Mais pas dans le camp de la majorité, celui des 55%!

La France s'est retrouvée une raison d'être. Elle a montré qu'elle ne voulait pas de votre Europe, messieurs Zapatero and Co. Alors, respectez la démocratie chez les autres à défaut de l'appliquer chez vous. Et comme disait ma grand-mère : "Chacun son troupeau et les vaches (françaises!) seront bien gardées!"

Lahire


L'Assemblée nationale

Philippe de Villiers a demandé à Jacques Chirac de démissionner ou de dissoudre l'Assemblée nationale, Le Pen demande les deux et la gauche du non souhaite la dissolution.

Il faut rappeler l'écart entre le peuple, opposé au traité, et les parlementaires, favorables à une très large majorité. Le Président a-t-il conscience qu'il faut remédier au problème posé : les gouvernants ne représentent pas le peuple. Il lui faudrait ainsi dissoudre l'Assemblée et démissionner (puisqu'il s'est personnellement impliqué dans le débat). Or, nous pouvons redouter qu'il préfèrera dissoudre le peuple...

Michel Janva


Nicolas Sarkozy...

...vient d'être reçu par le Président de la République pendant plus d'une heure.

Chirac aura-t-il le courage de recevoir également les vainqueurs du scrutin, les partisans du non, afin de tirer toutes les conséquences nécessaires, d'orienter la politique nationale, européenne et internationale de la France ? Veut-il être le président de tous les Français ? Hélas, il est permis d'en douter.

Michel Janva


Pour l'Europe des nations

Selon Jean-Marie Le Pen, "le peuple Français a clairement dit NON à la Constitution de l’Union Européenne, et ainsi refusé l’inféodation de la France à un Etat supranational. Il a rejeté la construction d’une Europe qui n’était ni européenne, ni indépendante, ni protectrice. Par cet acte solennel, il a remis fondamentalement en cause le processus politique, économique et social en cours depuis 20 ans et dont chacun a pu mesurer le caractère désastreux.

Il a ainsi réaffirmé l’indépendance politique de la France et son droit sacré à disposer d’elle-même. (...) Il avait été clairement dit que la Constitution intégrait tous les traités signés jusque-là, et dont, d’ailleurs, la plupart n’avaient pas été soumis au référendum. Dans ces conditions, c’est l’ensemble des relations inter-européennes qui doivent être remises en discussion dans le but d’aboutir à une meilleure coopération des Etats à l’intérieur d’une Europe des Nations.
Le Front National "appelle enfin le peuple Français à s’unir pour affronter les graves difficultés qui sont la conséquence des politiques suivies depuis trente ans, et à promouvoir les réformes indispensables à la défense de nos intérêts nationaux fondamentaux."

Date historique

Jean Madiran, toujours dans Présent de demain : le 29 mai restera une date historique

"... où, entraînés par leur épiscopat, la majorité des catholiques ont pu voter OUI à une Europe sans Dieu, anonyme et apostate, monstre juridique et infirmité morale."

H_3_ill_655536_oui_non_referendumthumb En effet, on voit sur la carte jointe (cliquer dessus) que, tragiquement, les départements qui ont voté "oui" sont les moins déchristianisés : le "couloir montfortain" à l'ouest où St Louis-Marie a usé ses semelles, la Savoie encore marquée par St François de Sales, le Bas-Rhin du Concordat, les Yvelines (Versailles : oui à 68 %.)

Quelle inversion !

HV


Les résultats officiels

Tous les résultats par régions, départements et communes sont consultables sur le site du ministère de l'Intérieur. A noter que les résultats parisiens (66,5% de oui dans l'ensemble de la capitale) sont en net décalage avec le reste de la France (80,5% de oui dans le 7ème arrondissement...).

MJ


La bataille se poursuit

Comme nous l'avons déjà écrit, la campagne pour le Non n'est pas terminée puisqu'il s'agit désormais d'exploiter cette victoire.

La suite passera par l'Europe, puisque les Hollandais voteront mercredi prochain et il se pourrait bien qu'ils suivent l'exemple français. Vendredi, sur un marché d'Amsterdam, un primeur expliquait pourquoi il allait voter non : "Je ne veux pas qu'on devienne une province d'une sorte de super-Etat."

Il est clair aujourd'hui que le peuple ne veut pas de cette Europe. Les négociations d'adhésion avec la Turquie ne doivent pas s'ouvrir et nos gouvernants doivent se demander ce qu'est l'Europe. Il faut définir son identité, car l'identité, constitutive de toute puissance, détermine toute politique. Cette identité est liée à une histoire, gréco-latine et chrétienne. L'Europe doit retrouver son héritage.

Michel Janva


Cuisine gouvernementale

JP Raffarin est actuellement à l'Elysée... La cuisine se poursuit.

Mais un changement de gouvernement ne fera rien. Les Français veulent une autre Europe. La fracture est immense.

Comme De Gaulle, Chirac veut prendre les Français pour des veaux et faire croire que le non s'adresse au gouvernement et non à l'Europe technocrate. Alors il va changer de gouvernement pour continuer la même politique dictée par la même Europe de Bruxelles.

Il est indispensable de faire entendre notre voix et de défendre notre NON. Philippe de Villiers l'a promis hier : il défendra ce non.

Dans ce débat, il faut retrouver le sens de l'Europe et d'une certaine manière, le sens de l'homme. L'heure de l'engagement des chrétiens sonne pour redonner à l'Europe tout son sens !

Michel Janva