L'antiracisme sera au XXIe siècle ce que fut le communisme au XXe
23 novembre 2005
Finkielkraut persiste et signe. Après Le Figaro, c'est le quotidien israélien Haaretz qui l'interroge (et c'est Le Monde qui s'offusque) :
"On voudrait réduire les émeutes des banlieues à leur dimension sociale, y voir une révolte de jeunes contre la discrimination et le chômage. Le problème est que la plupart sont noirs ou arabes, avec une identité musulmane. En France, il y a d'autres émigrants en situation difficile. Ils ne participent pas aux émeutes. (...) On nous dit que l'équipe de France est admirée parce qu'elle est black-blanc-beur. (...) En fait, aujourd'hui, elle est black-black-black, ce qui fait ricaner toute l'Europe." Voir dans les émeutes "une réponse au racisme français, c'est être aveugle à une haine plus large : celle de l'Occident". (...) Il s'agit d'un pogrom antirépublicain : il y a en France des gens qui haïssent la République." La haine "des Noirs (contre la France) est pire encore que celle des Arabes."
Les enfants d'immigrés "disent : "Je ne suis pas français, je vis en France et en plus ma situation économique est difficile. Mais personne ne les retient ici de force." Quant aux motivations des jeunes des cités, elles n'ont aucun lien avec l'emploi. Ils veulent "l'argent, les marques et, parfois, les filles." Ils ne sont pas victimes de racisme, mais dans la France actuelle, "on leur préfère le mythe du "racisme français"". Aussi, "L'antiracisme sera au XXIe siècle ce que fut le communisme au XXe."
Le problème que pose Finkielkraut au Monde, c'est qu'il a "une voix très déviante, d'abord parce que ces propos ne sortent pas de la bouche de Jean-Marie Le Pen". Et aussi parce que Finkielkraut est juif ? Et qu'il est très risqué de s'attaquer à un Juif, même s'il ose dénoncer la propagande d'Etat...
Quel est le combat ou Finkelkraut n'a pas servi la soupe à l'international populisme sans savoir à quelle sauce il allait etre mangé.
Quelques tableaux historiques méritent d'etre rafraichis pour bien évaluer les erreurs dont nous commencons à peine à entrevoir le cout.Face au londonistan (déja),différents relais saoudiens,une frange euro qui trouvait là à s'exercer au djihad avec la crème des intellectuels déchainés dans la lutte contre le communisme,des fonds importants et une logistique ngo impressionante coordonnée sur place par les amis pakistanais l'empire soviétique n'allait pas se relever de cette blessure.Mais au moment ou Najibulha avec un gouvernement de coalition réunissait les condition d'une paix honorable,tous ces aprentis sorciers n'avaient plus le pouvoir de controler leurs chiens de guerre plongeant le peuple afghan dans des années de malheur.De l'autre coté du chateau de carte,le mur de Berlin s'écroulait:fin du bloc de l'est.Non,pas tout à fait,il restait à démanteler la yougoslavie,et Finkelkraut a pris le gout du frisson en donnant de l'aboiement avec tous les chiens de guerre déchainés dans le rève de se rouler sur la peau de Milosevitc.
Si l'affaire afghane a sonné la fracture définitive du bloc soviétique jusqu'à la chute du mur,l'affaire yougoslave semble bien avoir sonné la fin non d'une certaine idée de l'Europe mais de l'Europe elle meme, et Finkelkraut pochtroné par son pouvoir de grand philosophe géopoliticien tenait aussi le tiroir caisse qui servit là à payer l'islam mercenaire de ses services rendus.
Et ce n'est pas tout,maintenant tous ces baroudeurs sont dans la nature....
Ce shéma laisse entrevoir le pourvoir terrifiant de l'international populisme sur le mediacomplot
Rédigé par : gongoro | 25 novembre 2005 à 22:13