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Emeutes : épisode de la dernière nuit
Emeutes : l'analyse d'Yves Daoudal

Le scandaleux jugement sur le blasphème de Libération

Le tribunal a débouté l'Agrif, comme on l'annonçait hier. Le jugement est purement scandaleux à double titre :

Premièrement, parce qu'il autorise le blasphème public en France sous prétexte que "en dépit de le grossièreté qui s'attache à une telle représentation du Dieu des chrétiens... son auteur entend dénoncer, aux premiers jours du pontificat de Benoît XVI, les prises de positions du pape précédent ou d'une partie du clergé catholique sur l'utilisation du préservatif comme moyen de prévention du fléau du Sida, en se situant volontairement sur le registre de la provocation et du scandale".

Deuxièmement, parce que nous, catholiques, par le manque de vigueur de notre Foi, le relativisme qui entre dans les esprits, la mollesse de notre formation et l'absence de convictions fortes présentons à nos détracteurs une Eglise divisée, des pasteurs indolents et un peuple infidèle à l'enseignement du Pape. Ainsi le jugement peut dire :
"Le propos d'ensemble ne saurait être regardé comme visant à blesser l'ensemble des chrétiens (...) lesquels ne paraissent pas tous partager la doctrine du pape sur l'usage du préservatif, certaines conférences épiscopales nationales n'ayant d'ailleurs jamais repris à leur compte, en tout cas sous cette forme, les positions communément prêtées à Jean-Paul II sur le sujet".

Et voilà qu'on nous repose le problème des conférences épiscopales. Il convient de préciser que celles-ci n'ont aucune autorité dans l'Eglise Catholique. En effet, l'autorité est détenue par le Pape qui la confère à chaque évêque pour l'exercer dans son diocèse. Les conférences épiscopales peuvent tenir un rôle de représentativité auprès des autres religions et des pouvoirs publics, peuvent permettre aux évêques de se retrouver et de traiter des problèmes de niveau national. Mais elles n'ont aucune place dans la hiérarchie de l'Eglise.
Et par excès, elles sont devenues des cocons confortables pour ceux-là même qui devraient être dans leur diocèse, les premiers pasteurs et les premiers remparts pour assurer le respect dû à Dieu, pour protéger l'Eglise et le Pape et pour propager son enseignement.
Et voilà que Dieu peut être bafoué, blasphémé et nous, pauvres laïcs, en première ligne, orphelins et bien mal armés...
Et quand on voit de quoi sont capables dans le même temps les musulmans pour défendre leur religion, on a de quoi avoir honte. Saint Pierre, lui, n'a renié que trois fois...

Lahire

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