Belgique : un quart d'avortements illégaux
22 décembre 2005
Un procès contre un centre d'avortement s'est ouvert mardi devant le tribunal correctionnel de Bruges. Deux médecins et une infirmière sont poursuivis pour avoir pratiqué un avortement sur une adolescente de 14 ans, sans respecter le délai de 6 jours entre la première consultation et l'intervention proprement dite. La jeune fille, aujourd'hui âgée de 18 ans, s'est constituée partie civile mais n'exige pas de dédommagement. Selon la présidente du Groupe d'action des centres extra hospitaliers pratiquant l'avortement et de la fédération laïque des centres de planning familial, ce délai de 6 jours n'est pas respecté dans un quart des cas, "en raison de l'urgence et de la détresse des femmes".
Précision importante : l'ex future mère était à la fin de sa douzième semaine de grossesse quand elle a consulté ce centre pour avorter.
Après douze semaines de gestation, l'avortement est interdit en Belgique. Si les avorteurs avaient attendu six jours avant d'accomplir leur méfait, le délai de 12 semaines aurait été dépassé et l'avortement en principe interdit.
Rédigé par : PR MÉLON | 24 décembre 2005 à 12:12