La désinformation continue sur l'Islam et l'Europe
26 décembre 2005
Un lecteur nous parle d'une exposition sur la civilisation arabe. La page qui en traite commence par ces mots : "Lorsque l’on songe à l’apport des savants arabes au développement scientifique de l’Europe..". L'intox ne fait que commencer. Je laisse la parole à notre lecteur :
"Une exposition, à priori avec des fonds de Total ( les automobilistes
apprécierons ) se déroule actuellement à l'Institut du monde arabe à
Paris.
Si j'en crois Ouest France , la civilisation arabe ( c'est à dire islamique
dans le contexte de l'exposition et avec les termes même de l'article ) à tout
inventé ou presque y compris des objets usuels tel le savon, le verre soufflé ,
et au-dela par exemple les engins incendiaires, etc, etc , etc
J'ai adressé un rectificatif à ce journal pour lui préciser quand même
qu'autrefois on enseignait dans nos écoles que tout cela existait dés la plus
haute antiquité, que par exemple le mot savon dérivait du gaulois sapo et
qu'enfin cela paraissait être une exposition de complaisance pour ne pas dire
plus.
Je suppose qu'à toujours mentir cela va par porter des "fruits" et finira
par convaincre certains de nos sauvageons que nous leur devons tout, notamment
grâce à "l'âge d'or de la civilisation arabe" qui devient un mythe porteur
dangereux .
Ci-après un tyexte, dont j'ai oublié l'origine, sur les prétendues inventions de l'islam.
"Quelques idées habituellement répandues sur l'islam
L'islam a permis de développer une civilisation riche, basée sur la spiritualité.
Les Arabes et les musulmans sont apparus sur la scène du monde en 630 P.C. quand les armées de Muhammad ont commencé leur conquête du Moyen-Orient : il s'agissait d'une conquête militaire, utilisant la force, et non d'une entreprise de missionnaires. Elle avait été autorisée par une déclaration de Jihad [2] contre les « Infidèles » que les musulmans pouvaient convertir et assimiler de force. Très peu de communautés indigènes du Moyen-Orient ont survécu à ces invasions, comme cela a été le cas des Assyriens [3], des Juifs, des Arméniens et des Coptes d'Egypte. Par la conquête du Moyen-Orient, les arabes ont placé ces communautés sous un système de dhimmitude [4] (voir Islam and Dhimmitude, de Bat Ye'Or), où les communautés ont été considérées en tant que minorités religieuses (chrétiens, juifs et zoroastriens). Ces communautés ont dû payer un impôt (appelé un Jizzya en arabe) qui était, en fait, une pénalité pour être non-musulman, et qui se montait, en général, à 80% en période de tolérance et jusqu'à 150% en période d'oppression. Cet impôt avait été conçu pour forcer ces communautés à convertir à l'islam. [5]
Les architectes arabes ont conçu des bâtiments défiants les lois de la pesanteur.
Les lignes de l'architecture arabe comprennent de nombreux dômes et voûtes. Les progrès scientifiques nécessaires à ces réalisations sont fréquemment attribués aux arabes. Pourtant, cette percée architecturale, fondamentale pour employer une forme parabolique au lieu d'une forme sphérique dans ces structures, a été faite par les Assyriens, plus de 1300 ans plus tôt, comme démontré par les sources archéologiques. Un exemple frappant : Sainte Sophie de Constantinople a été inaugurée en 537. Elle se caractérise par une gigantesque coupole haute de 56 mètres et de 32 mètres de diamètre. Elle fut transformée en mosquée en 1453. Elle représentait un défi architectural pour les musulmans. Plusieurs architectes turcs furent exécutés pour n'avoir pas réussi à égaler Sainte Sophie.
Le plus grand architecte ottoman, Koca Mimar Sinan (1491-1588), un janissaire (chrétien d'origine, converti de force à l'islam pour devenir soldat d'élite), écrit dans ses mémoires : « Les architectes de quelque importance en pays chrétiens se prétendent bien supérieurs aux musulmans, parce que ceux-ci n'ont jamais rien réalisé qui puisse se comparer à la coupole de Sainte-Sophie. Grâce à l'aide du Tout-Puissant et à la faveur du Sultan, j'ai néanmoins réussi à bâtir, pour la mosquée du sultan Selim une coupole dépassant celle de Sainte-Sophie de quatre aunes pour le diamètre et de six pour la hauteur. » En réalité, il se trompait (volontairement ?) dans ses dimensions. De plus, il avait atteint ce résultat en insérant d'inesthétiques barres de fer horizontales dans le creux des arcades des demi-coupoles latérales, afin de neutraliser les poussées latérales provoquées par la grande coupole. La mosquée de Sélim à Edirne, jamais surpassée ultérieurement par un architecte musulman, fut terminée en 1575, plus d'un millénaire après Sainte-Sophie ! Il fallut deux fois plus de temps pour la construire que pour terminer son modèle.
Les mathématiciens arabes ont créé l'algèbre et les algorithmes qui ont permis l'avènement de l'informatique.
Les bases fondamentales des mathématiques modernes ont été établies, non pas des centaines, mais des milliers d'années avant l'islam, par les Assyriens et les Babyloniens qui connaissaient déjà le concept de zéro, le théorème de Pythagore, ainsi que de nombreux autres développements.
D'autres part, la mathématique indienne se manifeste brillamment dès le Ve siècle avec Aryabhata, premier grand mathématicien et astronome indien et apparaît indépendante de celle des grecs. Un autre mathématicien indien, Brahmagupta est sans doute le premier, dans des calculs commerciaux, à user des nombres négatifs pour signifier les pertes et les profits et à les utiliser en algèbre en énonçant la règle des signes [6]. Il emploie dans ses calculs, les chiffres décimaux (graphisme très proche de nos chiffres actuels dits "arabes") et principalement le zéro dont l'apparition en Inde, tout particulièrement dans l'œuvre de Brahmagupta, est un pas de géant en algèbre [7].
L'Inde subira les invasions musulmanes et les arabes adopteront les travaux des mathématiciens indiens. C'est ainsi que ces importants travaux indiens en mathématique, que les musulmans se sont appropriés [8], seront transmis par les Arabes (Maures) lors de leurs invasions en Andalousie (sud de l'Espagne). Les chiffres de notre système décimal (0 à 9) dits "arabes" ne furent introduits en Europe que vers l'an 1000.
Les savants arabes ont étudié le corps humain et ont découvert de nouveaux traitements.
Une écrasante majorité de ces médecins (99%) étaient des Assyriens. Au IVe, Ve et VIe siècles, les Assyriens ont commencé une traduction systématique des connaissances grecques en assyrien. D'abord, ils se sont concentrés sur les travaux religieux, mais ensuite ils se sont rapidement intéressés à la science, à la philosophie et à la médecine. Socrate, Platon, Aristote, Galien et beaucoup d'autres ont été traduits en assyrien, et de l'assyrien en arabe. Ce sont ces traductions arabes que les Maures ont apporté avec eux en Espagne, que les Espagnols ont traduites en latin et ont diffusé dans l'ensemble de l'Europe, induisant la période de la Renaissance.
Dès le VIe siècle, les Assyriens avaient commencé à exporter de nouveau à Byzance leurs propres travaux sur la science, la philosophie et la médecine. Dans le domaine de la médecine, la famille assyrienne de Bakhteesho a produit neuf générations de médecins et a fondé la grande école médicale de Gundeshapur (Iran). En outre dans le secteur de la médecine, le manuel de l'Assyrien Hunayn Ibn-Ishaq sur l'ophtalmologie, écrit en 950, est resté le manuel de référence sur le sujet jusqu'en 1800. Dans le domaine de la philosophie, le travail assyrien du philosophe Edessa a développé une théorie de physique qui a rivalisé avec la théorie d'Aristote et qui a cherché à remplacer la matière par des forces (mécanique quantique). Un des plus grands accomplissements assyriens du quatrième siècle a été la fondation de la première université au monde, l'école de Nisibis, qui a eu trois départements : théologie, philosophie et médecine. Elle est devenue un aimant et un centre du développement intellectuel dans le Moyen-Orient. Les statuts de l'école de Nisibis, qui ont été préservés, sont devenus le modèle sur lequel la première université italienne a été établie [9].
Quand les Arabes et l'islam ont envahi le Moyen-Orient en 630, ils ont rencontré 600 ans de civilisation chrétienne assyrienne, avec un héritage riche, une culture fortement développée, et des établissements d'étude avancés. C'est cette civilisation qui est devenue la base de la civilisation arabe.
Les astronomes arabes ont étudié le ciel, nommé les étoiles, et préparé le terrain à l'exploration de l'espace.
En fait, ces astronomes n'étaient pas des Arabes mais des Chaldéens et des Babyloniens (sud de l'Iraq actuel) qui, pendant des millénaires, ont été des savants réputés. Ces peuples ont été arabisés et islamisés de force, tellement rapidement que, dès le VIIIe siècle, ils avaient disparu complètement.
Autre exemple: "En l'année 156 (772 ap.JC) la calife Al-Mânsûr reçut en audience un homme originaire de l'Inde, qui connaissait à fond le calcul appelé "Sindhind", relatif aux mouvements des étoiles. Cet homme avait, de plus, avec lui, dans un livre comprenant douze chapitres, des équations astronomiques faites au moyen de sinus droits calculés à un quart de degré près, des procédés divers pour prédire l'avenir d'après les éclipses solaires et lunaires et les ascensions des signes zodiacaux, etc... Il disait que c'était-là le résumé des sinus astronomiques attribués à un monarque indou appelé Kabagar, calculés à une seconde près. Al-Mânsûr ordonna de traduire ce livre en arabe et d'en tirer un traité que les arabes prendraient comme ouvrage fondamental dans l'étude des mouvements stellaires. Muhammad al-Fazârî se chargea de ce travail et tira de ce livre l'ouvrage connu ches les astronomes, sous le titre d'as-Sindhind al Kabîr (le Grand Sindhind): ce mot signifie en sanscrit "temps infini". Les savants de cette époque ce servir de ce traité jusque sous le règne d'al-Ma'mûn. A ce moment, al-Khwarizmi en fit un abrégé pour ce prince et en tira sa table fameuse dans tout le monde musulman". (source: traduction de "Les catégories des nations" de l'écrivain du XIème siècle Saïd).
Les auteurs arabes ont produit une abondante et merveilleuse littérature.
Il y a très peu de littérature en langue arabe à cette période : le Coran est le seul morceau littéraire significatif, tandis que la production littéraire des Assyriens et des juifs était très importante : en volume, la 3ème production des écrits chrétiens, après le latin et le grec, a été produite par les Assyriens en langue syriaque.
Alors que d'autres nations avaient peur de la confrontation des idées, la civilisation arabe a prospéré et les a maintenues vivantes, sauvant l'héritage des civilisations précédentes.
Cette question va au cœur de ce que représente la civilisation arabo-islamique. Une recherche intitulée «Comment la Science grecque est passée aux Arabes » [10] , énumère les traducteurs principaux de la science grecque. Des 22 disciples énumérés, 20 étaient des Assyriens, 1 était persan et 1 un Arabe. Ce sont donc les Assyriens qui ont joué le rôle principal dans la formation du monde islamique en transmettant les connaissances grecques.
La religion de l'islam elle-même a été fortement influencée par les Assyriens et les juifs. La religion islamique est tolérante. Elle se base sur le mérite, pas sur l'héritage. Elle a permis de développer les pleines possibilités de populations très diverses chrétiennes, islamiques et juives.
En fait, les Ottomans étaient extrêmement oppressifs vis-à-vis des non-Musulmans. Par exemple, de jeunes garçons chrétiens ont été enlevés de force à leurs familles, habituellement à l'âge de 8-10, et installé dans le Janissaires où ils étaient converti à l'islam et entraînés à combattre pour l'Etat ottoman.
À quels accomplissements littéraires, artistiques ou scientifiques des Ottomans pouvons-nous nous référer?
Nous pouvons, par contre, penser au génocide de 750.000 Assyriens, de 1,5 millions d'Arméniens et de 400.000 Grecs, lors de la première guerre mondiale par le gouvernement des "jeunes Turcs" de Kemal. C'est là le visage vrai de l'Islam".
Rédigé par : Yiannis | 27 décembre 2005 à 18:28
Ca sera seulement une question de temps pour la France de devenir musulmane.
Rédigé par : Rachid | 16 janvier 2006 à 18:42