Les banlieues, réservoirs de gauche?
30 décembre 2005
Loin de vouloir traiter le mal en profondeur, les politiciens français ont profité des émeutes de novembre pour jouer leur petit jeu personnel. Que ce soit l'étonnant silence de la gauche qui attend la récolte des voix des mécontents, les propos de Nicolas Sarkozy, accusé de vouloir marcher sur les plates-bandes de l'extrême-droite ou l'attitude de Philippe de Villiers soupçonné de vouloir séduire un électorat dégouté de l'UMP, toutes les réactions ont convergé vers l'intérêt électoral des responsables politiques.
Aujourd'hui, la gauche joue son va-tout sur les inscriptions de tous les jeunes électeurs sur les listes électorales. Il est notable qu'une nouvelle fois des troubles sociaux semblent profiter à la gauche alors même que c'est la droite qui est au pouvoir. Et ça marche : "en 2007, c'est ni Le Pen ni Sarko" clame ce jeune après s'être inscrit sur les listes de sa commune.
Le premier ministre s'en sort bien également si on croit les paroles d'autres jeunes dans le même article : "Villepin, c'est un homme de droite qui fait un peu une politique de
gauche, Sarkozy, c'est un homme de droite qui fait une politique
d'extrême droite".
Le fait est que les politiques cherchent encore à profiter des émeutes et non à guérir le mal. Loin de proposer des solutions qui respecteraient le bien commun, c'est encore la course individuelle à 2007 qui motive les actions.
Le droit de vote distribué pour combien de devoirs non exigés?
Comme si être Français s'arrêtait à posséder une carte d'électeur, à pouvoir s'exprimer 1 seconde tous les 5 ans en lâchant un bulletin de vote dans une urne...
Qui pouvait croire que les générations d'immigrés seraient des électeurs de droite? Avec ce que l'on apprend de la France sur les bancs de l'école publique aujourd'hui? Avec le totalitarisme avec lequel on traite l'histoire de France aujourd'hui? Avec le terrorisme intellectuel qui sévit partout contre toute velleité d'être fier de son Pays, de sa Foi, de sa civilisation?
Bien naif aussi celui qui prétend qu'il n'y a pas de solutions; elles existent et chacun sait que plus on attend, plus elles seront radicales; évidemment, aucun homme politique, du moins de ceux actuellement au gouvernement ou représentés au parlement français, n'aura le courage d'affronter son vrai devoir pour la Nation.
Résultat? Ils préfèrent séduire le vote des brûleurs de voitures...c'est bien moins dangereux.
Rédigé par : Olivier | 30 décembre 2005 à 15:16