Résolution pro-gay de l'UE : le texte est en ligne
20 janvier 2006
On peut maintenant lire, sur le site du Parlement européen, le texte en français de la résolution votée la semaine dernière; ainsi que la transcription des débats. Chaque intervention est donnée dans la langue de l'intervenant, on ne comprend donc pas tout. L'intervention de l'UMP Roselyne Bachelot est toutefois en français :
L'article 13 du traité, la charte des droits fondamentaux [charte qui figure en Partie II du traité constitutionnel, pour lequel trop de catholiques ont cru pouvoir voter] et de nombreuses directives donnent à notre Assemblée non seulement le droit mais le devoir de continuer la lutte pour l'égalité des droits des personnes homosexuelles, bi- et transsexuelles. Devant les avancées substantielles enregistrées en ce domaine dans de nombreux pays de l'Union, certains avaient espéré un dossier, sinon bouclé, du moins apaisé.
Il n'en est rien et l'on peut même constater une véritable recrudescence des propos et des violences homophobes. Les récents propos de dirigeants politiques polonais nous ont consternés, ne suscitant, hélas, que des réactions bien tièdes de la part de la Commission européenne. D'autres interventions inadmissibles ont été prononcées dans le même registre dans d'autres pays, y compris la France [Mme Bachelot vise de toute évidence l'UMP Christian Vanneste]. Partout, des violences, allant des injures aux tortures et aux meurtres, sont à déplorer. [...] Des homosexuels sont poursuivis en raison de leur orientation de vie, pire, en Iran, deux ont été exécutés. [On note le raccourci : critiquer l'homosexualité et exécuter les homosexuels, c'est du même ordre pour Mme Bachelot.]
[...] À présent, les déclarations de la Commission doivent quitter très vite le registre des vœux pieux pour passer à une directive globale concrète [qui, contrairement à ce texte, aurait une valeur normative : "la directive est un texte adopté au niveau de l'Union européenne qui fixe des règles que les États membres doivent inclure dans leur législation interne"]. À chacun de nous de continuer aussi ce combat dans nos pays respectifs, pour une égalité qui ne soit pas seulement un droit à l'indifférence mais aussi à la différence.
Cette Bachelot est consternante.
A l'Ump, je suis désolé de le souligner, on trouve de tout, y compris des Roméro, homo avéré et avoué, des associations vantant l'homofolie (Gay Lib, proche de Sarkozy), des Bachelot, dont on hésite à croire qu'elle ait jamais été de droite...comme des Vanneste, beaucoup plus rares il est vrai, adversaire courageux de l'homofolie.
Cela prouve qu'aucune morale ne gouverne ce parti sur les questions de société essentielles: perversions des moeurs et transgressions de l'ordre naturel, avortement, intégration de l'islamisme, "lutte" contre les discriminations, etc.
Autant dire qu'il n'y en a pas grand chose à attendre pour sauver la France du désastre...
Rédigé par : Olivier | 20 janvier 2006 à 20:39
Une remarque de sémantique : je n'utilisais pas précédemment le terme "gay" comme synonyme d' "homosexuel" - parce que je ne vois pas ce qu'il y aurait de réjouissant dans tout cela.
Ce post utilise le terme, mais toujours pas comme synonyme. Le vocabulaire adéquat est sans doute celui que l'on trouve dans l'Instruction sur les séminaires (http://www.catholique.org/news/80807-6598-Instruction-vaticane-sur-l-homosexualite-et):
- Un "homosexuel"... pratique l'homosexualité.
- Le terme ne peut pas être utilisé comme synonyme de "personne à tendance homosexuelle", c'est pour cela que l'instruction utilise dans son titre ce terme plus encombrant mais précis.
- L'instruction utilise le terme "gay" en référence à la "culture gay". Nous l'utilisons ici dans un sens politique parce que les lobbies à l'origine de ce texte ahurissant sont issus de cette "culture".
Toutes les personnes à "tendance" ne sont donc pas homosexuels; et tous les homosexuels n'adhèrent peut-être pas à la culture "gay" et à ses revendications exorbitantes.
Rédigé par : Henri Védas | 20 janvier 2006 à 20:47
Les termes de cette résolution sont proprement répugnants et révoltants, assimilant le rejet du comportement homosexuel à du racisme et, en quelque sorte, cherchant à le criminaliser.
Gloire aux députés français qui ont voté non, et honte aux autres jusqu'à leur de leur jugement.
Nous sommes en train de vivre l'Inversion en marche, inversion des valeurs, des moeurs, du langage, du droit, etc. Le malsain règne aujourd'hui en maître sur les institutions européennes; il nous faut le combattre et lutter de toutes nos forces contre ces extrémistes de l'homofolie.
Rédigé par : Olivier | 20 janvier 2006 à 21:44
A olivier, franchement, qu'attendais-tu de l'UMP, Union des Mal Pourvus? Un pseudo parti mais vrai gang de démagos fabriqués de toutes pièces par un Chichi aux abois.A se demander comment Vanneste a fait pour y être.
[...].
Rédigé par : florent | 21 janvier 2006 à 01:30
mais au fond pourriez-vous nous expliquer ce qui vous dérange tant dans l'homosexualité pour en parler autant ???
je suis né en france, j'ai eu une vie paisible, j'aime mes parents, mes amis, je suis homosexuel, je travaille je paye des impôts - beaucoup (et j'en suis absolument ravi)- je me bats pour aider les plus démunis, je ne fais partie d'aucune association pro-gay ou autre affiliée, je suis absolument persuadé de ne faire de mal à personne et si jamais ça arrive mon éducation m'a appris à tout faire pour "réparer" mes erreurs et ne ps recommencer et je le fais...
alors expliquez-moi s'il vous plaît car vos propos me blessent terriblement, j'ai l'impression d'être un monstre
Rédigé par : jnsr | 21 janvier 2006 à 08:19
Mais cher jnsr,
Peut-être comprenez-vous mal ce qui est dit?
L'Eglise ne vous condamne pas en temps qu'homosexuel, Elle condamne l'acte.
Vous n'êtes pas un "monstre", vous êtes humain, comme nous tous.
Puis-je vous assurer de mes prières et d'amour en Notre-Seigneur Jésus-Christ ?
Rédigé par : Tintoun | 21 janvier 2006 à 08:51
@jnsr,
D'abord, non, vous n'êtes pas un monstre. Jésus vous connaît et vous aime infiniment, et veut que vous soyez un saint, et que vous ne péchiez pas.
Si nous "parlons autant" de l' "homosexualité", ce n'est pas par hostilité envers les personnes comme vous : c'est parce qu'il faut répondre à l'invraisemblable inversion qui s'est mise en place ces 10 dernières années. Si le Salon beige avait existé il y a 20 ans, nous n'en aurions pas autant parlé : nous aurions parlé de ce qui était urgent à l'époque, du communisme, de l'école libre... et déjà du respect de la vie. Mais depuis les débats sur le PACS, la subversion "gay" (voir plus haut mon commentaire sur la sémantique...) est un fait politique et culturel majeur : les associations "gays" obtiennent tout ce qu'elles veulent. Et ce qu'elles veulent maintenant, c'est le mariage, l'adoption, et restreindre la liberté d'expression, de religion et d'objection de conscience de ceux qui ne veulent pas appeler bien un mal et mal un bien.
Je suis sincèrement désolé si des propos, ici, vous "blessent terriblement"... peut-être devrions-nous nuancer (sémantique, toujours) en distinguant mieux "personnes à tendance"/ "homosexuels"/ "gays" comme le fait le Saint-Siège. Mais nous ne pouvons passer sous silence le "detricotage" de la famille traditionnelle et, donc, de la société par les revendications des lobbies gays.
Et vous, jnsr, êtes-vous prêt à réprouver avec nous les prétentions du mouvement "gay" ? Pour être plus précis, reconnaissez-vous que la résolution du Parlement de l'UE est calomnieuse envers les critiques de l'homosexualité, outrancière et potentiellement attentatoire aux libertés ?
Rédigé par : Henri Védas | 21 janvier 2006 à 10:19
Il est important d'avoir quelques chiffres en tête pour comprendre l'énorme différence entre "personnes à tendance", "homosexuels et "gays".
On dit fréquemment que les personnes à tendances homosexuelles représentent 5 à 10% de la population, soit en France 3 à 6 millions de personnes.
D'autre part, on peut estimer le nombre d'homosexuels de la manière suivante : il y a en France 150000 séropositifs, dont 30% le sont par contamination homosexuelle (soit 45000 personnes). D'autre part, on estime que 14% des homosexuels sont séropositifs. En compilant ces chiffres, on obtient un nombre d'homosexuels égal à ... 320000. Soit seulement 5 à 10% des personnes à tendance homosexuelle !!!
Qu'en est-il, ensuite, du nombre de gays ? Quelle fraction de ses 320000 personnes soutiennent le "droit" au mariage, à l'adoption et à tout ce qui ira avec (fécondations avec donneur, mères porteuses, ...). Une dur deux ? Une sur dix ? Encore moins, ce qu'on peut légitimement penser quand on voit la différence habituelle entre le nombre de gens qu'un groupe de pression prétend représenter et le nombre effectif de ses soutiens (pensez aux syndicats, partis politiques, ...) ?
Séparer "personnes à tendance"/ "homosexuels"/ "gays" n'est donc pas qu'une question de sémantique, c'est ne pas confondre des personnes en nombre radicalement différent, et au comportement qui reçoit une attention radicalement différente par l'Eglise.
Rédigé par : Fab | 21 janvier 2006 à 12:04
le "detricotage" de la famille ???
mais qui "détricote" la famille si ce n'est les couples hétérosexuels ?
et si le fléau gay est si important et semble menacer la famille, pourquoi y a t'il autant de naissances ???
Rédigé par : jnsr | 04 février 2006 à 09:43