Un député de droite demande la démission de Jacques Chirac
14 janvier 2006
Dans une lettre ouverte parue hier dans le Monde, Christian Blanc, député (apparenté UDF) des Yvelines, demande la démission de Jacques Chirac. Si l'idée est bonne, on peut toutefois se demander si les raisons évoquées sont les bonnes et si toutes les bonnes raisons sont évoquées :
" L'échec du référendum sur la Constitution européenne vous a fourni une occasion d'en tirer toutes les conséquences....". La suite de l'argumentation s'appuie sur l'échec économique de la France depuis 25 ans.
"C'est probablement, Monsieur le Président, la fin d'un système politique dont vous êtes le chef, capté à droite comme à gauche par un groupe de hauts fonctionnaires, brillants mais coupés du monde réel. Une caste administrative qui n'a pas su adapter notre pays, car elle n'a jamais voulu s'appuyer sur l'intelligence collective de nos concitoyens. Cette suffisance engendre le cynisme, le mensonge, et finalement l'échec."
"Notre classe politique n'a pas su se renouveler et propose des modèles dépassés. Or de nombreux Français, en particulier dans nos régions, sont prêts à participer à l'émergence d'une économie de la croissance, à redéfinir les missions et les conditions de l'efficacité de l'Etat, à promouvoir un modèle social qui produise autre chose qu'un taux de chômage à 10 %."
"Ne faites pas de votre échec, Monsieur le Président, l'échec de la France. Une attente insupportable émaillée de discours sans légitimité politique, et donc sans effets réels, peut conduire notre pays à une situation proche de celle qu'a connue l'Argentine. Elle ferait le jeu des extrêmes, et entraînerait probablement un infarctus démocratique en 2007."
Cette lettre montre toute l'inquiétude des politiques de la droite actuelle : on a toujours peur de celui qui est à sa propre droite.
Il manque des raisons essentielles : le reniement de Dieu et donc la disparition du respect de la personne humaine; la défense de la Vie, du mariage, de la famille; l'immigration incontrôlée qui détruit l'essence même de notre pays; la précarité galopante; l'anéantissement de l'identité de la France; l'islamisation croissante; etc...
L'occasion est donnée de se poser les les vraies questions dont il faut chercher les réponses dans la Doctrine Sociale de l'Eglise : quels doivent être les critères de nos choix électoraux?
Une chose est sûre : ils ne doivent pas être basés sur la peur, mais sur la ferme volonté d'exiger de nos candidats d'oeuvrer pour le bien commun conformément à l'enseignement de l'Eglise afin que la société rende à Dieu le culte qui Lui est dû par une politique conforme à Ses desseins pour l'homme. A nous, laïcs catholiques, de décliner la doctrine sociale de l'Eglise en actions politiques. Le chantier est ouvert, mais le défrichage est à peine commencé...
Il est normal qu'il manque les arguments principaux dans la rhétorique de Christian Blanc, car il ne cache pas ses accointances avec la franc-maçonnerie.
Felicitations pour votre boulot,
A bientôt
Rédigé par : Polydamas | 14 janvier 2006 à 13:15
Lahire: candidat! tous les lecteurs du Salon Beige voteront pour vous...
Rédigé par : FRL | 14 janvier 2006 à 18:45
Non, pas moi, je vote Védas au second tour!
Rédigé par : | 14 janvier 2006 à 19:57
Qui a dit que la race gauloise avait disparu ?
Rédigé par : Jutte | 14 janvier 2006 à 21:45
Pour votre information sur Chrtistian Blanc
Faits et Documents du 15 mai 2001 apprend que Christian BLANC, né en 1942, est un homme de gauche, franc-maçon, comme son père et son grand-père, passa des réseaux des chrétiens progressistes au soutien du FLN algérien (marxiste), suivit à Cuba en 1967 une session de formtion révolutionnaire qui lui valut d'être fiché "individu dangereux" par la DST.................etc
Rédigé par : Baizeau | 15 janvier 2006 à 23:08
Ben dit donc ! Fichtre ! Sont drôlement bien renseignés dans ce canard ! D'où sortent-ils leur infos de la DST ?
Mais bon, pourquoi pas...
Rédigé par : Tintoun | 16 janvier 2006 à 06:38