Avortement : les droits et les devoirs du père
09 mars 2006
La journée de la femme a été propice à rappeler le "droit à l'avortement", acquis de haute lutte par les feministes, pour les femmes.
Mais voilà... La nature n'a pas changé et pour qu'il y ait un enfant à avorter, il faut qu'il y ait une mère certes, mais aussi un père! Les deux sont co-responsables au même niveau, de l'enfant et de sa vie. Mais le père a été écarté de la problématique de l'avortement, puisque l'idéologie mortifère a réduit le foetus à tuer à une excroissance physique de la mère.
Aux Etats-Unis, des hommes se sont fait entendre hier pour réclamer leur part de responsabilité dans les grossesses... mais pour acquérir un "droit à l'avortement"!
"Un homme doit avoir ce que les femmes ont déjà, c'est-à-dire le droit à l'intimité sexuelle sans la peur d'une procréation forcée. Pour que l'homme et la femme soient des partenaires égaux, aucun des deux ne doit avoir le pouvoir de contrôler l'autre".
A quand une prise de conscience plus marquée des pères quant à leurs devoirs liés à leur paternité? A quand des réactions de pères, co-responsables de la vie de l'enfant, pour empêcher que leur enfant soit mis à mort?
Et si l'on prend en compte la parole du père pour "débuter" une grossesse, pourquoi ne l'écouterait-on pas pour ne pas l'interrompre?
Comme le souligne Lahire, il serait bon et bien que les pères prennent leur responsabilité lors de la mise à mort des bébés.
Mais la nouvelle rapportée ici est cruelle. Ainsi donc les mouvements abortionnistes vont étendre leur influence en obligeant, par le biais des pères, à faire avorter des femmes qui désiraient porter un enfant.
C'est atroce. Heureusement que certains Etat américains, comme le Dakota du Sud, se réveillent.
Rédigé par : Jolidragon | 09 mars 2006 à 14:06
Il est très intéressant de poser la question du rôle du père en ce qui concerne l'avortement. Mais la réalité et le quotidien de très nombreuses femmes y répondent depuis longtemps : ce sont souvent des hommes qui obligent par pression leur compagne à avorter, par des attitudes extrêmement banales, comme le chantage affectif, ou l'abandon, les menaces...
Faisant partie d'une association d'aide aux mères, je n'ai jamais eu affaire qu'à des femmes abandonnées par leur conjoint ou petit ami, parce qu'elles résistaient à leur pression. Il faut imaginer et admirer le courage de ces femmes, qui prennent le parti, uniquement par amour pour leur enfant, et un enfant qui n'est même pas reconnu en tant que tel par la société et par leur entourage, de se retrouver seule pour attendre, mettre au monde et élever leur enfant. Tout cela en étant considérées comme des moins que rien par beaucoup de travailleurs sociaux auxquels elles auront affaire pour obtenir des aides.
C'est pour cela que je ne suis pas étonnée de cette exigence de certains hommes d'obtenir le droit à l'avortement. Ce n'est pas nouveau, c'est même une des causes numéro 1 de l'avortement ! Il serait intéressant de creuser la question : à qui profitent la contraception et l'avortement ? Qui en pâtit, d'une manière ou d'une autre ? Que font les fémin istes... ! Eh oui ! Le droit à disposer de son corps serait-il à double tranchant ?
Rédigé par : Néèl | 09 mars 2006 à 14:44
Il n'y a pas de "droit à l'avortement".
La loi autorisant l'avortement dans certaines conditions est une loi d'exception.
Ne donnons pas crédit aux partisans de la culture de la mort en s'opposant à eux.
Assurons la formation (et l'information) des jeunes.
http://www.sosbebe.org
Rédigé par : michel | 09 mars 2006 à 21:55