Déclarations de Chirac : le syndicat pro-UMP UNI
31 mars 2006
... est ravi.
... est ravi.
Environ un 500 jeunes partis de la Bastille jouent au chat et à la souris avec les forces de l'ordre dans Paris. La rue du Faubourg Saint-Honoré dans le secteur du Palais de l'Elysée et du ministère de l'Intérieur a été bloquée par des cars de police, interrompant la circulation. Par ailleurs, les 4 stations de métro des Champs-Elysées sont fermées. En milieu de soirée, l'avenue était en partie bouclée par des cars de police et des gardes mobiles.
A Lyon, 350 étudiants, lycéens et gauchistes, se sont rassemblés place Bellecour. A Toulouse, plusieurs centaines d'étudiants se sont réunis place du Capitole. Ils étaient environ 300 à Bordeaux.
Je me suis encore fait avoir : lisant cet article du chroniqueur religieux du Monde, je me disais ligne après ligne que Tincq s'était adouci, que les critiques plus ou moins implicites restaient dans le champ de l'analyse légitime. Puis, patatras, vint la dernière phrase :
Benoît XVI n'est plus le curé de la planète, mais le pape, modeste et inspiré, d'une transition pour une Eglise moins monarchique, plus collégiale et apaisée.
Non, Tincq n'a pas (encore) changé : il est toujours persuadé que les Papes ne sont là que pour assurer des "transitions" vers le moment où l'Histoire lui donnera raison.
... est sur cette page. On peut même l'y réécouter - mais, un vendredi de Carême, ça serait de la gourmandise.
demande au gouvernement deux modifications et surtout exige de lui qu'aucun contrat ne soit signé sans ces deux modifications! Autant dire qu'il vient de promulguer une loi qui ne sera pas appliquée in extenso...
Il veut dire aux Français et aux jeunes qu'il mesure l'impatience de ceux qui veulent travailler et réussir et n'arrivent pas à prendre pied dans l'entreprise.
La tension s'est exacerbée... Il est temps de dénouer la situation pour l'intérêt national (à ne pas confondre avec le bien commun). Cette loi est conforme à la Constitution. Donc Chirac va promulguer cette loi car le CPE peut être un instrument efficace pour l'emploi.
Mais 2 modifications sont demandées au gouvernement :
- le préavis de 2 ans est ramené à 1 an ;
- la rupture du contrat devra être signifiée avec les causes de cette rupture.
Chirac demande au Premier ministre l'ouverture d'un grand débat national entre université et emploi. Il "invite" les partenaires sociaux, "ainsi que les représentants des organisations étudiantes et lycéennes à prendre toute leur part dans l'élaboration de ces nouvelles dispositions". Ces derniers (CGT, Unef, ...) préfèrent poursuivre la contestation.
Il se prénommait Abdul. Chrétien, il s'appelle désormais Joël. Il a tenu à remercier particulièrement le Pape pour son intervention : [Je] "remercie tout particulièrement le Pape, qui s'est engagé pour ma vie".
Il précise qu'il ne retournera jamais en Afghanistan car "dans mon pays, celui qui n'est pas musulman est tué".
La presse française est très discrète sur cette affaire, bien sûr. Le Spiegel, lui, en parle.
Merci à JP pour cette information.
"Quand une loi a été votée par le Parlement, conformément à l'esprit et à la règle de nos institutions, elle doit être appliquée", disait Jacques Chirac le 24 mars. Reste que 91% des lois ne sont pas appliquées... Certaines n'ont jamais reçu leur décret d'application. D'autres sont modifiées, comme la loi qui évoquait le "rôle positif" de la colonisation.
Selon un rapport du Sénat, 30 lois sur les 33 votées l'année précédente attendaient toujours fin 2005 leur décrets d'application. Certaines lois sont même tombées aux oubliettes : depuis 1981, 222 lois sur 1300 sont toujours en attente de décrets d'application. Parmi elles, 34 ne sont de toute façon pas applicables.
Autrement dit, ce n'est pas parce que Chirac pourrait annoncer ce soir qu'il promulgue la loi sur l'égalité des chances que cette loi sera automatiquement appliquée. Et les syndicats espèrent bien faire échec à la loi...
Le Pape dans son discours aux membres du PPE, a tenu ces paroles qui devraient permettre aux catholiques de ne plus avoir ce faux respect humain et cette timidité quand ils cherchent à prendre la parole sur la place publique :
"Il ne faut pas oublier que lorsque les Eglises ou communautés ecclésiales interviennent dans le débat public, en exprimant des réserves ou en rappelant une série de principes, cela ne constitue pas une forme d'intolérance ou d'interférence (...)
[ces interverventions] ne visent qu'à éclairer les consciences, pour que les personnes puissent agir librement et avec responsabilité, selon les vraies exigences de justice, même si cela devait entrer en conflit avec des situations de pouvoir ou d'intérêt personnel (...)
Ces principes ne constituent pas des vérités de la foi, mais c'est la foi qui les éclaire et les confirme ; ces principes sont inscrits dans la nature et ils sont donc communs à toute l'humanité. L'action de l'Eglise pour les défendre n'est donc pas de caractère confessionnel, mais elle s'adresse à toutes les personnes, sans tenir compte de leur confession religieuse".
Annoncer et défendre ces principes devient donc un devoir de vérité et de justice. "N'ayez pas peur!" nous disait Jean-Paul II car "Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde entier".
Lu dans l'éditorial d'Ivan Rioufol :
Voilà à quoi joue l'Education nationale : A Grasse (Alpes-Maritimes), au centre loisirs, éducation, culture des Aspres, un millier d'enfants d'une dizaine d'années sont invités à travailler sur le thème de la revendication (information fournie par SOS-Education). Il leur est demandé d'imaginer des slogans et de confectionner des banderoles, en vue d'une manifestation fictive, prévue le 4 avril. Ainsi se forme une génération de quémandeurs. Il y avait des 12-14 ans dans les défilés.
Précisions sur le site de SOS Education :
SOS Education a obtenu que trois députés du département, Michèle Tabarot, Jérôme Rivière et Lionnel Lucas condamnent l’initiative. Elle a alerté la presse et obtenu que de nombreux articles soient consacrés à cette affaire dans les journaux.
Les réactions n’ont pas tardé. La directrice du centre social s’est fait convoquer au bureau du maire de Grasse qui a condamné formellement son initiative : « Qu’on apprenne aux enfants les méthodes démocratiques pour améliorer le monde, je suis d’accord, qu’on leur apprenne à revendiquer dans la rue, j’y suis bien entendu opposé, » a-t-il affirmé dans un communiqué de presse.
... dans un communiqué :
« J’alerte donc à nouveau, aujourd’hui, le Président de la République sur le risque de rupture de la paix sociale dans notre pays. De par sa fonction, c’est au Président de prendre la décision politique qui réponde à l’impératif de paix sociale et d’unité nationale, quel [sic] qu’en soit la forme : suspension, retrait ou autre ».
"Ou autre" ...? Continuons :
[...] « En tant que Député de la majorité, j’ai moi-même voté le CPE, après avoir demandé en vain au Gouvernement que les raisons du licenciement soient données au jeune embauché. Je reste convaincue que la flexibilité est nécessaire à l’adaptation aux défis du XXIème siècle. Mais je suis prête à renoncer au CPE si cela permet d’une part, d’éviter une surenchère dans la confrontation et d’autre part, d’impliquer tous les acteurs sociaux à la résolution du chômage ».
Le piège est tendu par les syndicats : Ce soir, à 20h00, le président de la République interviendra à la télévision et s'adressera à tous les Français. Une loi a été votée par le Parlement puis validée par le Conseil constitutionnel. Il reste au Président de la République de la promulguer. C'est le jeu de la démocratie française dans le respect des institutions et de la constitution du pays. A ce stade, il n'y a plus de recours possible, au moins en national.
A 19h30, les syndicats appellent tous les étudiants et ceux qui le souhaitent à se rassembler sur les places des grandes villes de province et à la Bastille, souhaitant ainsi mettre la pression sur Jacques Chirac avant son intervention. Les syndicats valent plus que le conseil constitutionnel : Tout cela est très démocratique... L'effet de masse sur une jeunesse manipulée peut avoir des conséquences terribles. Il faudra bien des responsables.
Dans une lettre ouverte au premier ministre datée du 24 mars 2006 (pdf), un syndicat de police pointe du doigt les coupables et propose une solution : ponctionner à la source les subventions de l'Etat (c'est à dire nous!) si généreux avec les syndicats qui bravent les lois :
"Au sujet de la crise en cours liée à la loi sur le CPE, vous en appelez à juste titre à la responsabilité de chacun (...) Bien que les organisateurs de ces rassemblements (...) clament le respect des valeurs républicaines et démocratiques tout en invitant chacun au sens des responsabilités, ils semblent bien en marge de ces louables intentions.
Le droit de manifester est soumis à autorisation qui est délivrée dans la mesure ou le rassemblement organisé ne soit pas de nature ou susceptible d’occasionner des troubles graves à l’ordre public. Aujourd’hui, nous pouvons constater que la limite de l’acceptable en la matière est atteinte.
Dès lors, si tant est que les manifestations à venir soient autorisées, nul doute que les exactions qu’elles ne manquent pas de drainer auront encore lieu avec la violence et les atteintes aux biens privés et publics qui les accompagnent.
De ce constat, la Fédération Professionnelle Indépendante de la Police (...) se pose la vraie question de la détermination des responsabilités respectives eu égard aux préjudices subis par les véritables victimes de ces outrances.
En fait, il s’agît de connaître la religion qui s’appliquera en matière de réparation des préjudices subis par les commerçants, les employés et les simples citoyens dont le seul tort est de résider ou de se trouver pour toutes autres raisons que de manifester sur les lieux des saccages.
Pour la FPIP, cette responsabilité ne peut incomber au seul Etat, mais également à l’ensemble des organisateurs des manifestations où il n’est plus à démontrer les effets qu’elles produisent. Au delà de ce que l’on peut qualifier habituellement de troubles à l’ordre public, nous sommes désormais confrontés à un déchaînement de violences et dépradations qui dépassent le seuil du tolérable pour un état de droit.
Par conséquent, le fait pour les organisations syndicales d’inciter toujours et encore au rassemblement de plusieurs milliers de personnes sous couvert du droit à manifestation, doit de pair les placer face à leurs responsabilités inhérentes aux risques encourus et les incidences qui peuvent en découler.
De la sorte, compte tenu que l’ensemble des organisations syndicales voient leurs moyens de fonctionnement et d’existence dépendant en majeure partie de subventions publiques, il paraît tout à fait envisageable de pourvoir aux réparations des préjudices subis par une participation de ces organismes en opérant un prélèvement à la source".
C'est ce que prêchent les imams dans les mosquées irakiennes.
Il y a un an, le père Semaan de Mossoul se montrait optimiste : "A Mossoul, il n’y a que des sunnites. J’espère donc que le conflit civil redouté par plusieurs parties, n’est qu’une hypothèse académique".
Fides rapporte aujourd'hui un témoignage très poignant d'une religieuse qui vit aussi à Mossoul :
"La situation est très grave. Les chrétiens vivent dans le cauchemar d’être attaqués à l’improviste chez eux, enlevés et tués (...)
Une véritable chasse à l’homme est en cours, et la vie pour les familles chrétiennes s’est transformée en cauchemar. Il y a quelques jours, un de mes parents a été enlevé de chez lui et séquestré pendant cinq jours. Ils l’ont tenu lié et les yeux bandés, sans nourriture. Ils voulaient le convertir à l’islam, sous la menace d’être torturé. Il a résisté, puis la famille a payé une rançon et le jeune a été libéré. Mais d’autres jeunes comme lui n’ont pu échapper à la mort".
On ne peut échapper à la vérité : la suite ici.
Contrairement à Abdul Rahman, qui a pu (heureusement!) bénéficier d'un pseudo-procès, les chrétiens sont torturés et tués en Irak pour leur seule foi : la persécution et le martyre sont des réalités en Irak. Mais aussi et de plus en plus dans le reste du monde...
A force de faucher les champs, ça devait arriver...
Un huissier s'est présenté ce matin à la mairie de Bègles pour signifier à Noël Mamère la saisie de ses comptes personnels pour un montant total de 63000 € : 58919 € de dommages et intérêt au bénéfice de la société Pioneer Genetic et 5000 € de frais de justice. Il s'agit d'une condamnation prononcée à l'encontre du maire de Bègles en 2005 pour sa participation active à une opération de fauchage d'OGM le 30 juillet 2004 à Menville, près de Toulouse.
L'acteur principal des 3 Taxis, Samy Naceri, a de nouveau été interpellé "en état d'ébriété" à Boulogne-Billancourt hier soir "dans des conditions mouvementées" (on admirera l'euphémisme de la police). Il était ce matin "en cellule de dégrisement" dans le commissariat de cette localité où il aurait insulté les policiers et tenté de mettre fin à ses jours.
Le comédien récidiviste avait déjà été mis en examen et incarcéré le 25 novembre 2005 pour avoir frappé un homme dans un restaurant parisien. Il avait été remis en liberté en février. Le 29 février, il se confessait dans VSD, reconnaissant que "la justice a eu raison de le punir". Visiblement, elle n'a pas eu raison de le relacher.
Mercredi dernier, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté à l’unanimité la résolution 1664 visant à créer un tribunal pénal international afin de juger toutes les personnes qui seront accusées de l'assassinat de Rafic Hariri au Liban, crime expressément qualifié de «terroriste» par le Conseil de sécurité. Il s’agit du premier tribunal pénal international institué «intuitu personae» pour connaître d’un crime (attentat terroriste) ayant coûté la vie à une personne nommément désignée. Le TPI pourra être institué avant la fin de l’enquête internationale, normalement prévue pour le 15 juin 2006, et le résultat de celle-ci pourrait lui être directement soumis, évitant ainsi tout passage à vide et tout problème de dessaisissement des juridictions pénales libanaises.
Le président syrien sera-t-il convoqué devant ce tribunal ?...
Affaibli par ses défaites politiques, les «affaires» qui ont touché certains de ses proches et les enquêtes en cours sur le financement du Labour, Tony Blair pourrait démissionner «avant Noël» estime le Daily Telegraph de ce matin qui se base sur les confidences de «membres de son premier cercle». Le départ récent d’Ivan Rogers, chef du secrétariat privé du 10 Downing street, vers le secteur privé, va dans le sens de cette information. Les prochaines législatives sont prévues en 2010 mais pourraient être avancées.
A l'occasion d'un échange scolaire dans le 93, des écolières allemandes dans le collège de Drancy, habillées un peu trop "sexy" au yeux de certain(e)s jeunes du quartier ont été caillassées hier en Seine St Denis. La lapidation est une peine prévue par la loi islamique...
A écouter sur RTL, émission du 30 mars. (à 7 mn 3Os du début) Extraits: "on est dans le 93 on s'habille pas avec des mini-jupes (...) c'est des putes (...) c'est le 93 c'est comme ça".
Michel Janva (via Vox Galliae)
Du 31 mars au 2 avril, l'univers médiatique se mobilise pour le Sidaction. Cela ne signifie pas pour autant qu'il se mobilise en faveur des malades du Sida. Le Salon Beige ne peut donc manquer d'évoquer cette supercherie médiatico-financière.
Un mouvement créé par et pour le lobby gay :
- le président du Sidaction, Pierre Bergé, multi-millionnaire et ancien ami de Mitterrand, dirige le magazine érotique homosexuel Têtu ;
- le secrétaire général du Sidaction, Olivier Ségot, est directeur de la publication de Têtu ;
- l'un des trois vice-présidents de Sidaction, Jérôme Martin, est le représentant de l'association hyper-violente Act-Up.
Cette détestable officine homosexuelle fait bien sûr partie des associations bénéficiaires des fonds récoltés, au même titre que bien d'autres structures douteuses comme le Groupe Action Gay et Lesbien. (Voir ici, la liste du conseil d'administration; ici le dernier rapport d'activité, celui de 2004, en pdf - la liste des associations soutenues est à la page 17.) Pour en savoir plus sur : les finances de ces groupuscules.
Côté scientifique, le scandale est plus grave.
Cette captation discrète de fonds censés servir à la lutte anti-Sida est une chose, la propagande honteuse en est une autre. Sur la non-fiabilité du préservatif, on pourra se reporter à cette étude assez complète (rubrique Sida-la politique de prévention). Des orifices de 10-12 microns de diamètre sont actuellement répérés dans les préservatifs : 100 virus pourraient y passer de front ! (étude complète ici). L'annonce du ministre de la Santé Xavier Bertrand de proposer le préservatif à 20 centimes dès la rentrée prochaine dans les universités et les lycées rend le gouvernement complice de cet encouragement à la débauche. Le professeur Lestradet, membre de l'Académie de Médecine, soulignait :
"On sait aujourd’hui avec certitude que chez un homme séropositif, le virus est présent en abondance dans toutes les sécrétions sexuelles, c’est-à-dire non seulement dans le sperme, mais dans toutes les sécrétions prostatiques ou autres, qui apparaissent dès les préliminaires et en tout cas bien avant qu’une érection suffisante permette une mise en place correcte du préservatif. Il en résulte que, lorsqu’un homme séropositif met un préservatif, celui-ci sera automatiquement souillé sur la face externe par les manipulations indispensables. (...) Pour la femme, c’est donc la roulette russe. N’est-ce pas la raison pour laquelle dans le groupe des hétérosexuels, les femmes sont 3 fois plus touchées que les hommes ?".
Il est indéniable que la meilleur protection demeure la fidélité (exemple de l'Ouganda).
Plus largement, comme l'écrivait Jean-Marie Domenach dans France catholique :
"le SIDA est une épidémie de civilisation : il a progressé à cause du vagabondage sexuel et considérer ce vagabondage comme allant de soi, considérer l’homosexualité et la toxicomanie comme allant de soi, c’est, de fait, contribuer à la propagation du mal. (...) L’amour est réduit au contact tous azimuts des corps. (...) Ce qui était, ce qui devait être la pédagogie d’une rencontre existentielle, l’apprentissage du grand amour, devient une recette hygiénique. En vérité, il s’agit moins de morale que de civilisation."
Ce que dit (vraiment) l'Eglise catholique
Ecartons tout d'abord la sempiternelle remontrance de nos médias fanatisés : le pape n'a jamais prononcé le mot 'préservatif'.
Dans l'Evangile de la Vie (Evangelium Vitae) Jean-Paul II a rappelé le message de l'Eglise : la sexualité est ordonnée au don sacré de la Vie et s'exerce dans le cadre du sacrement de mariage. Elle exige donc, pour être pleinement vécue, abstinence avant le mariage et fidélité après. "La fidélité des époux, dans l'unité du mariage, comporte le respect réciproque de leur droit à devenir père et mère seulement l'un par l'autre" (Donus Vitae). C'est le respect du corps, du sien et de l'autre, qui peut enrayer l'épidémie du Sida.
Et le discours que tient l'Eglise n'est pas une lubie. Pour preuve, en Afrique, les pays catholiques sont ceux où la progression du virus est la plus faible (chiffres éloquents).
En ce week-end de totalitarisme médiatique, n'hésitez pas à laisser votre téléviseur éteint et à transmettre ce message.
L'équipe du Salon Beige
Un bar du XXe arrondissement de Paris, tenu par de grands amateurs de Charlie Hebdo, avait organisé une exposition "Ni Dieu ni Dieu". Des gamins du quartier l'ont saccagée, et leurs grands frères ont menacé de représailles si le bar recommençait. (Libération, via Bafweb).
Bouffeurs de curés (et d'imams...) contre "jeunes" ? C'est un peu comme quand anarcho-syndicalistes et bandes ethniques s'affrontent aux Invalides : on ne sait quel parti prendre...
... faisait ce qui devait être sa dernière apparition publique. C'était un mercredi, et bien que l'audience hebdomadaire fût annulée, des milliers de personnes s'étaient rassemblées Place Saint-Pierre. Le Pape apparut à la fenêtre de ses appartements, et, après que des messages aux pèlerins furent lus en son nom, il bénit la foule, traçant le signe de la croix sans pouvoir parler. (Source)
Ici, le post de ce blog ce jour-là. Jean-Paul II est mort trois jour après, le samedi 2 au soir.
Famille chrétienne publie cette semaine des extraits exclusifs d'un livre italien sur les "miracles" qui ont entouré Jean-Paul II, y compris de son vivant.
Une étude le prouve : il est imprudent d'utiliser le second degré par courrier électronique - près d'un destinataire sur deux ne saisira pas l'ironie.
Il y est depuis hier matin dans un lieu tenu secret, et l'Italie lui accorde officiellement l'asile. Majorité et opposition de gauche y sont unanimes pour s'en réjouir.
Vox Galliae rapporte la mort, hier soir, de l'historien.
Le conseil constitutionnel vient de valider la loi sur le CPE, sans aucune réserve.
Jacques Chirac pourrait annoncer dès demain (il s'exprimera vendredi à 20h) qu'il promulgue la loi sur l'égalité des chances créant le CPE, selon des sources parlementaires. De même source, on évoquait une autre hypothèse selon laquelle, après avoir annoncé la promulgation de la loi, le chef de l'Etat "nommerait un médiateur" pour calmer la grogne sociale.
Add. : la décision est sur le site du Conseil constitutionnel.
Hier en Conseil des ministres, Sarkozy a présenté son projet de loi relatif à l'immigration 'choisie'. Analyse d'Yves Daoudal :
"[N]ul n'en ignore au moins le grand principe : passer de "l'immigration subie" à "l'immigration choisie". A l'Assemblée nationale, ce même jour, Sarkozy a commenté que son texte vise à "transformer profondément" la politique de la France en la matière, "pas dans la continuité mais dans la rupture", à contre-courant de "la pensée unique", celle des experts qui "affirment qu'il faut dissocier immigration et intégration".
(...) Naturellement il n'y a aucune rupture, ni aucune menace sur les tabous de la pensée unique. Comme le rappelle Bruno Gollnisch qui dénonce l'"escroquerie intellectuelle" du texte, "l'immigration prétendument choisie ne se substituera pas à l'immigration actuelle, elle s'y ajoutera, puisque le projet du ministre de l'Intérieur ne prévoit rigoureusement aucune mesure sérieuse pour freiner les entrées illégales d'étrangers sur le territoire national". De même, il ne prévoit aucune mesure sérieuse pour freiner l'immigration légale non "choisie". Celle-ci a essentiellement pour motif le regroupement familial. Or la seule mesure du projet est de faire passer d'un an à 18 mois la condition de séjour régulier de l'immigré qui veut faire venir sa "famille"...
(...) [L]'objectif est d'encourager l'immigration à des fins professionnelles, laquelle représente "à peine 7%" des flux. En réalité le taux est d'à peine 5%. Pour "rééquilibrer", selon le mot de Sarkozy, l'immigration légale, il faut multiplier par dix l'immigration de travail, et encore l'immigration choisie sera alors simplement équivalente à l'immigration subie, ce qui est loin de l'objectif affiché. (...)
D'autre part, cette immigration "choisie" (par le gouvernement), qui sera tout autant que l'autre une immigration subie (par les Français), "n'est que la consécration du pillage des élites formée et des compétences du tiers monde, éminemment préjudiciable au développement de ces pays, et par conséquent facteur aggravant de l'immigration en général", rappelle Bruno Gollnisch (...)."
Déjà que Delanoë est autophobe, voici que les jeunes manipulés par la gauche ont essayé de bloquer le boulevard périphérique de Paris. Les forces de l'ordre ont interpellé 70 manifestants, dont des lycéens, qui bloquaient le périphérique à hauteur des portes de Châtillon et de Vanves. Parmi eux se trouvait le président de l'Union nationale lycéenne (UNL), Karl Stoeckel, qui a été remis en liberté dans l'après-midi.
Les gendarmes ont évacué vers 17h15 les 2000 lycéens et étudiants qui occupaient depuis 15h30 les voies TGV de la gare de Lyon à Paris, entraînant la suspension du trafic ferroviaire. Les manifestants avaient organisé auparavant un défilé "sauvage" depuis place du Châtelet.
Inutile d'ajouter que ces délits resteront certainement impunis.
Le Saint Père récitera un rosaire en public dimanche 2 avril à partir de 21h37, soit un an après la mort de Jean-Paul II.
Soyons fidèles à ce rendez-vous.
Interrogé par Minute sur le fait que Jean-Marie Le Pen ne considère pas "l'islamisation de la France" comme un danger majeur, Louis Aliot, secrétaire général du Front National, explique que :
"tout cela, ce n'est que slogans et analyses à courte vue. Cette "islamisation de la France" n'est qu'une des conséquences d'une politique criminelle de l'immigration. Qu'il s'agisse des émeutes dans les banlieues ou des meurtres ignobles du gendarme Raphaël Clin ou d'Ilan Halimi, c'est une nouvelle barbarie qui s'installe.
Ce qui m'inquiète plus en revanche, c'est l'américanisation de la France, sachant que l'on s'inspire de l'Amérique dans ce qu'elle a de plus vil. En effet, les "modèles" de ces hordes de pillards ou du gang de Youssouf Fofana, ce ne sont ni les imams ni les mollahs, mais plutôt les gangs de rappeurs américains, porteurs d'une esthétique -grosses voitures, chaînes en or et fausses blondes en maillot de bain- ne relevant que de loin de l'esthétique islamiste !
(...) Ces choses dites, la France n'est pas une terre d'islam. (...) Et ce n'est pas à la France de s'adapter à l'islam, mais à l'islam de s'adapter à la France... si toutefois c'est possible. (...) Quoiqu'il en soit, être contre l'islam ne peut en aucun cas tenir lieu de programme de gouvernement."
Selon Minute, Marie-Ségolène Royal envisagerait de nommer Malek Boutih, secrétaire national du PS aux questions de société et ancien président de SOS Racisme, porte-parole de sa campagne présidentielle.
Le pape a reçu ce matin les dirigeants du Parti populaire européen (PPE) auquel appartient Sivio Berlusconi. On se souvient que ce dernier avait renoncé à honorer cette invitation à une semaine des élections législatives.
Le Souverain Pontife a parlé du laïcisme comme d'"une culture qui est en train de se répandre dans toute l'Europe".
Il a rajouté :
"Votre soutien à l'héritage chrétien peut contribuer de manière significative à la défaite d'une culture qui est déjà largement répandue en Europe et qui relègue la manifestation de la conviction religieuse à la sphère du privé et du subjectif".
Il a enfin rappelé les trois principes "non négociables" de l'Eglise : la protection de la vie, la défense de la famille et le droit des parents à éduquer les enfants.
Qu'en termes clairs, ces choses là sont dites!
27 organisations musulmanes du Danemark ont décidé de poursuivre pour diffamation le quotidien danois Jyllands-Posten, qui, en septembre dernier, avait publié les désormais fameux dessins. Michael Christiani Havemann, l'avocat mal-nommé des organisations musulmanes, a précisé que ces organisations réclament 13400 € de dommages et intérêts au rédacteur en chef et au chef du service Culture Flemming Rose, qui avaient donné leur accord pour la publication des caricatures.
La plainte survient 2 semaines après que le directeur du Parquet général du Danemark, Henning Fode, a annoncé qu'il n'engagerait pas de poursuites contre le Jyllands-Posten, confirmant la décision d'un procureur régional, qui estimait que la publication des 12 caricatures le 30 septembre dernier ne constituait pas une infraction à la législation danoise.
Fadela Amara, présidente de Ni putes ni soumises, interrogée dans l'émission La Boîte à questions sur Canal+, en a étonné plus d'un :
"Je suis définitivement contre [toute forme de discrimination positive]. Dans les 'quartiers', le petit Benoît qui habite la cité a autant de difficultés à trouver un boulot que le petit Mamadou ou le petit Mohamed. Ce serait le défavoriser que d'instaurer la discrimination positive car, dans l'inconscient collectif, il s'agit d'une discrimination ethnique !"
Michel Janva (via Minute)
Il n'y a pas que Dominique de Villepin qui commet des lapsus. D'autres premiers ministres ont aussi eu la langue qui fourchait...
La grèves des transports en commun de mardi ne leur suffisait pas. Aussi, des centaines 'd'étudiants' ont organisé ce matin des opérations escargots ou des blocages aux abords de Nantes, Rennes, Lille, Dunkerque, Marseille, Aix-en-Provence et Chambéry.
A Nantes et Rennes, la circulation était fortement perturbée à la fois dans le centre ville et sur les périphériques. Près de Rennes, l'envahissement de voies ferrées à la halte de Pontchaillou a entraîné une interruption du trafic ferroviaire.
Blocage des facs, blocage des moyens de transport. L'anarchisme dans ses oeuvres.
Comptant 171 membres en janvier, l'Entente parlementaire contre l'homoparentalité a recruté et compte maintenant 273 noms. Le chiffre semble aujourd'hui se stabiliser, permettant à chacun de savoir de manière de plus en plus définitive si son député y est. Puisque la majorité des députés UMP a adhéré, on peut estimer a contrario que ceux qui n'y ont pas souscrit seraient prêts à voter avec la gauche sur cette question : c'est un élément que les catholiques devront prendre en compte lors des législatives de 2007.
Il est également intéressant de prendre note des députés qui, peut-être à la suite de pressions, retirent leur signature ou nient l'avoir donnée : cela a été le cas des députés Jean-Charles Taugourdeau (Maine-et-Loire) et Valérie Pécresse (Yvelines)(Source).
Un député-maire, Marc-Philippe Daubresse, n'avait pas adhéré à l'entente parlementaire, mais signé la pétition des maires. Il prétend maintenant que sa signature lui a été arrachée de manière déloyale.
Jeudi, le conseil constitutionnel rendra son verdict sur la conformité de la loi sur l'égalité des chances. Trois voies semblent se dégager :
- Si les dispositions relatives au CPE sont conformes à la constitution, le conseil constitutionnel valide la loi en l'état et le président de la République aura 9 jours pour la ratifier. L'adoption est définitive. C'est la solution qui fera figure de passage en force. La situation en France risque d'empirer.
- Si les dispositions relatives au CPE sont contraires à la constitution, deux solutions se présentent :
* Le conseil constitutionnel valide la loi en l'amputant des dispositions en question. Ce cas signerait une grande défaite politique de Dominique de
Villepin (et de l'UMP?) et aurait le mérite de calmer les esprits chauffés à blanc
depuis plusieurs semaines.
* Le président de la République peut renvoyer devant le Parlement ces mêmes dispositions pour qu'elles soient purgées de leur inconstitutionnalité avant promulgation du texte définitif. Cette procédure assez rare permet au président de la République de reporter la pression sur les parlementaires, d'épargner ponctuellement son premier ministre, mais présente l'inconvénient de renforcer la détermination des anti-CPE, même si l'issue de cette solution semble évidente (abandon du CPE).
Furieux des résultats du vote de l'assemblée générale de l'université de Metz qui obtenait la reprise des cours avec les "deux tiers des voix" (sic, en fait 843 contre 740) les représentants de l'Unef ont contesté la validité du scrutin. La fin de l'AG a dégénéré en bataille rangée. Les personnels de l'université ont fait valoir leur droit de retrait : l'université ne rouvrira pas. L'objectif est atteint.
A Nantes, c'est encore pire : l'Unef recommence le vote après le départ des opposants au blocus et obtient le résultat escompté. Témoignage de FH (14h30) :
Lahire"je suis étudiant à la faculté de droit de nantes et à l'assemblée générale de ce matin, lors du vote à main levée pour le blocus, nous avons pu observer qu'il y avait plus d'opposants, ce qui nous rejouissait donc, et beaucoup d'entres nous, rassurés, sont rentrés chez eux. Peu après un membre du bureau, proche de l'Unef, a annoncé les résultats et a dit tout simplement : "il y a trop peu d'écart entre les deux camps, quelques voix à peine, on va donc revoter, et cette fois vous allez écrire oui ou non sur votre bulletin", cela alors que beaucoup d'étudiants étaient partis.
Et lors des résultats, le même nous a annoncé tout content que le Oui au blocus l'emportait à plus de cent vois près ! Je suis donc convaincu que le Non l'emportait lors du premier vote et qu'ils ne l'ont pas accepté ! D'ailleurs je doute qu'ils aient pris le risque de faire un deuxième vote si le Oui au blocus l'avait emporté au premier vote, alors qu'il n'y avait selon eux que quelques voix d'écart !
Nous manifesterons donc cet après midi contre le blocus à Nantes".
Philippe de Villiers, a reproché mercredi à Nicolas Sarkozy de "planter un couteau dans le dos" de Dominique de Villepin et de contribuer, avec le PS, à "asphyxier" le CPE.
M. Sarkozy a "planté un couteau dans le dos du numéro un du gouvernement" et le premier secrétaire du PS François Hollande ne propose que "des emplois subventionnnés et les 35 heures qui empêchent l'économie de se développer", a déclaré M. de Villiers dans un communiqué.
"La gauche idéologique et la droite marketing conjuguent leurs efforts pour asphyxier une réforme certes insuffisante, mais qui a pris une force symbolique", a-t-il encore déclaré.
Le MPF a sorti un tract (formats jpg; pdf)accompagnant ces déclarations : il exige "le retour à l'ordre", et accuse Sarkozy de soutenir "implicitement les manifestants contre son propre gouvernement" et de montrer "son vrai visage."