Le premier imam de l'armée française
10 mars 2006
Nous l'annoncions en février 2005, l'armée recrute des aumoniers musulmans. Le premier, Abdelkader Arbi, est nommé aujourd'hui par... le CFCM!
Il a un point pour plaire a priori aux militaires : Il est né en Algérie d'un père qui a servi dans les rangs de l'Armée française.
Il faisait partie jusqu'à ce jour de la municipalité de Cléon en Seine-Maritime où siégant avec la majorité de gauche, il oeuvrait également énormément pour la mosquée de la ville.
Il ne connaît pas le nombre de musulmans dans les rangs de l'armée française (certains parlent de 10 où 20%!), mais sait déjà qu' "il y en a dans toutes les armes, et parmi eux, beaucoup de gradés".
Il parle de sa future fonction :
"Je ressens le poids qui pèse sur mes épaules. Mon travail va d'abord être de communication, mais aussi de pédagogie et de pragmatisme. Il y a une forte attente chez les soldats de confession musulmane, souvent frustrés de n'avoir pas eu jusqu'ici d'aumônier. Je serai là pour un accompagnement spirituel et moral, mais je rencontrerai aussi des soldats non-musulmans".
Enfin il se réjouit de l'inauguration par le président de la République à Douaumont en juin prochain d'un mémorial à la mémoire de tous les soldats musulmans morts pour la France. On sait déjà quoi penser de cet évènement, qui sépare des hommes, que la vie et l'amour de la France avaient unis jusqu'à donner la dernière goutte de leur sang...
Abdelkader Arbi sent bon le politiquement correct : homme de gauche, prônant l'Islam en position d'élu de la République et qui s'apprête à servir dans une institution qui unit la vie des hommes pour la France alors qu'il sépare les morts au nom de sa religion. Ca part mal...
Et ce n'est que le début malheureusement, et on sait de quoi on parle...
Rédigé par : Olivier | 10 mars 2006 à 16:56
C'est étonnant que ca n'arrive que maintenant
Rédigé par : Ad jesum per mariam | 10 mars 2006 à 16:56
D'un côté, comment ne pas autoriser un aumonier musulman (étant donné le nombre important de "fidèles" en France) dans notre armée alors qu'il y a des aumoniers juifs, catholiques et protestants. Le problème réside donc bien dans l'immigration massive qu'il faut stopper à tout prix.
Rédigé par : grif | 10 mars 2006 à 17:09
Qu'il, fasse comme les autres aumoniers ,reste a sa place.
Rédigé par : pepe.x | 10 mars 2006 à 17:37
A priori, ça parait normal qu'il prône l'Islam et pas la religion catholique, non?
Rédigé par : moi | 10 mars 2006 à 17:48
il y en a toujours des chapelles dans les casernes, en tous cas plus anciennes. Mais les aumôniers n'y vont qu'en catimini tellement la foi a été ringardisée dans l'armée (même si une bonne part des officiers restent fidèles à la Foi authentique).
Mais bientôt il y aura des mosquées (salles de prières) dans les casernes; j'en ai déjà vu de mes yeux, dans une unité de l'OTAN.
Rédigé par : Olivier | 10 mars 2006 à 18:21
Les vraies questions sont: Tous ces soldats musulmans se battront-ils pour la France en cas de guerre (civile ou projection exterieure) impliquant des combattants adverses islamistes ou simplement musulmans ou retourneront-ils leurs armes contre leur officiers? Aiment-ils vraiement notre France et ses racines chétiennes ou sont-ils la juste pour la gamelle? Ne représentent-ils pas une "cinquieme colonne" en voie de constitution?... J'ai peur de connaitre les réponses...
Rédigé par : Elvis | 10 mars 2006 à 18:37
C'est une évidence que les musulmans, qui font passer Allah et les lois coraniques avant toutes nations et institutions, se retourneront contre "l'infidèle" pour rejoindre le camp des ennemis (de la France) si un conflit venait à se produire entre un pays islamique et notre nation (ou n'importe qu'elle nation occidentale)
Rédigé par : grif | 10 mars 2006 à 19:29
En fin de contrat bientôt, le témoignage de plusieurs cadres m'a (entre autres choses) largement conforté dans ma décision de quitter l'armée : lors des émeutes de novembre, alors qu'il était question "d'envoyer l'armée" dans les banlieues, beaucoup de soldats (musulmans et/ou originaires de cités, donc plus de 20%) ont déclaré que dans ce cas, ils déserteraient avec leurs armes et équipement pour "rejoindre leurs frères qui combattent".
Fermez le ban ! et surtout, bonne chance à ceux qui restent, je ne suis pas sûr que l'intérêt de l'institution militaire aille dans leur sens...
Rédigé par : l'Ex-Mili | 10 mars 2006 à 23:38
Restons précis sur un détail juridique ; monsieur Arbi n'est certainement pas «nommé» par le CFCM, mais «présenté» par celui-ci à madame Alliot-Marie, qui le nommera vraisemblablement sous peu.
La nomination des aumoniers reste du ressort de l'autorité politique, après consultation d'organes plus ou moins représentatifs des croyants.
Rédigé par : Athée de passage | 11 mars 2006 à 10:19