Mouvement anti-CPE : analyse de Jean Madiran
28 mars 2006
Dans Présent de demain :
Depuis un mois l'audiovisuel martèle et pilonne, suscitant la révolte et l'émeute sans rencontrer de réponse cohérente et argumentée. Alors son mensonge l'emporte.
A force de montrer des foules défilant sur les écrans, et de faire répéter par des commentateurs de toutes sortes que ce sont "tous les étudiants", et même "tous les jeunes", "tout le pays, toutes générations confondues" qui se dressent contre un gouvernement voulant "passer en force", on arrive à faire croire que le CPE est une anomalie criminelle dans "une démocratie comme la nôtre". On développe ainsi un état d'esprit et un processus d'anarchie révolutionnaire. Et en face, rien, le vide. Le vide politique. [...]
Et en particulier le vide de l'UMP, qui revendique 200.000 adhérents. Certains (200 ? 300 ?) étaient sans doute aux récentes manifestations anti-blocage. Mais les autres laissent la rue à la subversion.
la subversion est tout autant dans la rue que dans les loges.
Rédigé par : Ingomer | 28 mars 2006 à 22:48
J'ignore où commence et où finit la subversion, dans cette république en déliquescence.
Mais je suis bien certain que le vide complet est dans le cerveau de la grande majorité des députés se réclamant de l'UMP. Il est vrai que lorsqu'on se vante d'être un godillot, on avoue renoncer par là même à prétendre à la moindre intelligence.
Ces gens-là sont d'indignes politiciens, ils vivent dans la frousse la plus intense. Et on voudrait nous faire croire qu'ils ont l'étoffe de législateurs ? Calembredaines !
Rédigé par : svenhought | 28 mars 2006 à 23:02