Un bar blasphémateur attaqué
30 mars 2006
Un bar du XXe arrondissement de Paris, tenu par de grands amateurs de Charlie Hebdo, avait organisé une exposition "Ni Dieu ni Dieu". Des gamins du quartier l'ont saccagée, et leurs grands frères ont menacé de représailles si le bar recommençait. (Libération, via Bafweb).
Bouffeurs de curés (et d'imams...) contre "jeunes" ? C'est un peu comme quand anarcho-syndicalistes et bandes ethniques s'affrontent aux Invalides : on ne sait quel parti prendre...
On ne sait quel parti prendre... ?
Mais le parti d'en rire, tout simplement.
Rédigé par : svenhought | 30 mars 2006 à 23:14
Et le parti...r loin d'ici !
Rédigé par : le conservateur | 30 mars 2006 à 23:35
A mon avis, il faut entrer dans les choses compliquées avec des idées simples.
Idée I) Seules les autorités religieuses peuvent intervenir.
Idée II) seul l'Etat peut user de violence.
Il n'est donc pas question d'user de violence à l'encontre des blasphémateurs. Même si les blasphèmes nous font de la peine.
Jean Chap. XVIII
"10.Alors, Simon-Pierre, qui avait une épée, la tira, et, frappant le serviteur du grand prêtre, il lui coupa l'oreille droite: ce serviteur s'appelait Malchus.
11.Mais Jésus dit à Pierre: "Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai-je donc pas le calice que mon Père m'a donné?"
Donc nul particulier ne peut se substituer à l'autorité dans l'usage de la violence. Donc les actes rapportés ci-dessus sont condamnables.
Rédigé par : Denis Merlin | 31 mars 2006 à 04:42
L'article de Libération montre surtout des bobos qui découvrent la réalité de la terreur que peut exercer des islamistes et la manière dont ils s'approprient un territoire en silence
Rédigé par : l'homme dans la lune | 31 mars 2006 à 10:05
Certes, il est interdit d'user de violence pour convertir. Mais lorsque la foi ou les moeurs sont en danger, on a non seulement le droit mais le devoir de désobéir à des ordres iniques dans le cas de rapport supérieur / inférieur; ou de marquer du moins son opposition par l'absence dans un cas comme ci-dessus d'un bar blasphémateur. Autrement dit, la seule arme que nous possédions est celle de l'absence: il n'y a rien de plus qui énerve le révolutionnaire que l'absence du catholique, ou en cas d'impossibilité, son silence... N'oublions pas que cette "société" révolutionnaire issue de 1789 n'en est pas une, qu'elle en est une singerie refusant toute transcendance, qu'elle est une contre-société qui détruit la société naturelle - celle de la vie -, qu'elle n'existe pas, qu'elle se nourrit de la société pour la détruire, en se nourrissant de son sang, tel un vampire parasite jusqu'à la laisser inerte. Un seul recours : notre absence. Ce qui signifie pas de dialogue, pas d'alliance, séparation pour notre survie. Et au besoin, condamnation: "L'homme de prière juge de tout" (Saint Paul).
On l'aura compris, je ne cautionne donc pas - pas pour le moment - l'emploi de la violence contre ce genre de bar blasphémateur. Lorsque les conditions feront que nous serons en guerre pour la survie - je dis bien la survie - de la société naturelle, les conditions auront changé, il nous faudra prendre physiquement les armes pour éradiquer l'hérésie, question de légitime défense de la société contre cette contre-société satanique issue de 1789. Nous avons déjà vu ce genre d'opération survie dans le passé de notre chère Patrie. Si nos ancêtres ne l'eurent fait, nous ne serions plus catholiques... Ceci pour couper court aux ritournelles accusations d'ignoble fachô...
Rédigé par : Ingomer | 31 mars 2006 à 10:07
Du calme, du calme, Igomer. Je comprends vos souffrances, cependant :
Jacques I
"20 Car la colère de l'homme n'opère point la justice de Dieu. "
D'autre part dire que la société n'existe plus ou qu'elle est entièrement corrompue, qu'il s'agit de "légitime défense", c'est user d'images pour leur faire avoir des conséquences de raisonnements.
Chacun son métier, les vaches seront bien gardées. Dans l'Eglise comme dans la société civile, il existe des autorités qui ont l'exclusivité d'un certain nombres d'initiatives. En décider autrement, c'est être partisan du désordre, du chaos, être ennemi de la hierarchie et donc être révolutionnaire.
Tel qui croit combatrre 1789, met ses principes en pratique. (Par exemple : L'insurrection est le plus sacré des devoirs)
Conclusions : vous auriez intérêt à changer d'auteurs, de lectures.
"La colère de l'homme n'opère pas la justice de Dieu."
Amicalement.
Rédigé par : Denis Merlin | 31 mars 2006 à 11:08
@ Denis Merlin :
Je crois que vous êtes juriste. Pourriez-vous me contacter par mail svp ?
Rédigé par : Michel Janva | 31 mars 2006 à 11:23
avec Denis merlin, c'est l'éternelle rengaine libérale: pas de politique en religion ! Jeanne d'Arc n'a-t-elle pas appeler à l'insurrection comme vous dites ? Cette insurrection est légitime lorsque la survie et la liberté d'une société est en danger de mort. Cela s'appelle la légitime défense. Voir aussi le concept catholique de "guerre juste" [...]
Rédigé par : Ingomer | 31 mars 2006 à 13:05
Mon cher Ingomer
Pourriez-vous arrêter de nous infliger vos commentaires douloureux à lire même si j’aime bcp Jeanne d’Arc... [...]
Je suis protestant (pratiquant!), de droite nationale et républicaine – mais fan du Salon Beige !
Rédigé par : Paul Le Silve | 31 mars 2006 à 14:19
Paul le Silve s'avoue être protestant. Parfait, quand on sait le lien entre le parti protestant et la franc-maçonnerie on a tout compris [...]: la soit disant "droite nationale et républicaine".
Ils nous avaient déjà fait le coup en 1792 (Rappelez-vous : "La Patrie en danger"...), en 1914, en 1944, en 1962, nous revoilà en 2006 avec les mêmes qui nous assurent que la république est le parti de la France, mieux, que "la république est la France".....
Ces mensonges sont en train de tomber les uns après les autres et l'échec de cette énième république nous amènera soit à une VIe gueuse pour un autre tour de manège soit au sursaut de la grande nation catholique et française toujours, i.e. la France qui reviendra "à ses traditions de foi et d'honneur" (Comte de Chambord dans son manifeste du 9 octobre 1870 refusant alors la monarchie républicaine maçonnique et son triptyque maçonnique) "ou périra dans la honte et dans la ruine" (Léon XIII, Discours du 21 avril 1903).
« La France reviendra aux traditions de saint Louis, ou elle périra dans la honte et dans la ruine… La France est née, elle a vécu catholique et monarchique. Sa croissance et sa prospérité ont été en raison directe du degré où elle s’est rattachée à son Église et à son Roi. Toutes les fois, qu’au contraire, ses énergies se sont exercées à l’encontre de ces deux idées directrices, l’organisation nationale a été profondément, dangeureusement troublée. D’où cette impérieuse conclusion, que la France ne peut cesser d’être catholique et monarchique sans cesser d’être la France ! » Léon XIII, le 21 avril 1903, parlant des dirigeants républicains devant six cents Français (Source : Marquis de la Franquerie, La mission divine de la France, ESR, p. 277-278.)
Ainsi à la fin de son règne, Léon XIII avait donné aux Catholiques de France la nouvelle direction à suivre.... C’est cette politique que son successeur, saint Pie X, va continuer. Il ne va pas cesser de donner les instructions les plus nettes à tous les Catholiques de France, de s’unir sur le terrain religieux (l'unité en Christ, dans une même foi catholique, APOSTOLIQUE et romaine), et non plus sur le terrain constitutionnel. C’était à dessein que saint Pie X suppliait les Français d’avoir toujours présents à la mémoire le Testament de saint Rémy et la mission divine de Jeanne d’Arc : « Vous direz aux Français qu’ils fassent leur trésor des Testaments de saint Rémy, de Charlemagne et de saint Louis, qui se résument dans ces mots si souvent répétés par l’héroïne d’Orléans : Vive le Christ qui est Roi de France » (Saint Pie X à Mgr Touchet le 13 décembre 1908 lors de la lecture du décret de Béatification de Jeanne d’Arc).
Rédigé par : Ingomer | 31 mars 2006 à 14:48
à Ingomer
je suis souvent d'accord avec vous, mais là je mettrais un petit bémol. Peut importe que paul le Silve soit prot. On ne va pas gagner qu'avec des cathos tradi. Même si c'est vers un idéal de société conforme à la Doctrine de l'Eglise que nous tendons. Il faut oeuvrer avec tous les hommes de bonne volonté, dans le respect de la Loi Naturelle. Donc bienvenu aux protestants, athés et cie, il y a aujourd'hui urgence. Après on verra, mais on n'en est pas là.
Cordialement.
Rédigé par : Arnaud | 31 mars 2006 à 15:13
Intéressant, Ingomer, intéressant ...
Vous savez [...]
Ceci étant dit:
1) L'opinion de vos Papes vous regarde, pas moi... Je pourrais vous donner des dizaines de citations contraires de chrétiens à la Foi chevillée au corps, avec des vies aussi belles et nombles que celles de vos Papes...
2) Vos citations vieillottes n'ont strictement aucun intérêt: la Monarchie c'était bien mais il faut savoir changer d'époque... [...]
En union dans le Christ...
Rédigé par : Paul Le Silve | 31 mars 2006 à 15:39
Si c'est possible, je ne suis pas opposé à l'action politique.
En démocratie, ce sont les élections.
Eventuellement faire des démarches légales auprès des autorités. Des actions judiciaires etc.
Tout moyen légal et licite.
Les personnages historiques que vous citez seraient certainement horrifiés de savoir que l'on tourne leurs citations en provocations à l'illégalité, à la violence illégitime.
Rédigé par : Denis Merlin | 31 mars 2006 à 16:28
D'accord avec le post d'Arnaud.
A Paul Silve, vous dénigrez nos papes en parlant de "citations vieillottes" qui "n'ont strictement aucun intérêt"..., je vous précise quand même que vous êtes sur un blog catholique au cas où vous ne l'auriez pas remarqué... Union de prière in Christo.
A Denis Merlin, le légalisme n'est pas ma tasse de thé. A partir du moment où la loi civile viole la loi naturelle et la loi morale, je vois pas pourquoi on devrait lui obéir. L'enseignement traditionnel de l'Eglise le confirme, on doit obéir à nos supérieurs, à nos dirigeants, tant que ceux-ci ne mettent pas en danger la foi et les bonnes moeurs. Autrement dit, les seuls cas autorisés de désobéissance légitime sont précisément ceux d'une loi civile immorale ou antichrétienne, comme la république nous en abreuve chaque jour depuis maintenant trop longtemps..... Je persiste donc à penser avec notamment Jean Dumont parlant de la période cathare ou des guerres de religion, qu'une société - en l'occurence le peuple catholique trop longtemps sujet aux vexations, humiliations et provocations... Faut relire l'histoire... la vraie... - en danger de mort est en position de légitime défense lorsque elle emploie la violence pour sa survie et sa liberté. Je cite Jean Dumont : "Alors le peuple catholique se défend. Pour sauver sa liberté, qui est la nôtre. Car, s'il ne s'était pas défendu, nous ne serions pas catholiques." (Jean Dumont, L'Eglise au risque de l'histoire, 1984, réédité aux Editions de Paris, avec une préface de Pierre Chaunu, Essonne 2002, p. 333.)
Je termine en citant sainte Jeanne d'Arc: "EN NOM DIEU, les hommes d'armes batailleront et Dieu donnera la victoire." En nom Dieu, cela signifie que Dieu doit d'abord être au centre de nos vies pour pouvoir nous venir en aide dans les pires moments. La France doit retrouver une AME D'ABORD, revenir à ses traditions de foi et d'honneur, rechercher le ROYAUME DE DIEU ET SA JUSTICE D'ABORD, "tout le reste vous sera donné de surcroît." Désolé pour ceux qui bourrés par la pensée unique ne comprennent plus le sens de ces paroles.
Rédigé par : Ingomer | 31 mars 2006 à 17:04
Amis commentateurs : je viens de passer une dizaine de minutes à "faire le ménage", retirant des commentaires les attaques personnelles. Pourriez-vous m'éviter ce travail en vous en abstenant ?
Rédigé par : Henri Védas | 31 mars 2006 à 17:21