Diocèse de Vendée : tout simplement hallucinant!
04 avril 2006
Je n'ai pas révé et il ne s'agit pas non plus d'un poisson d'avril. Je dirais presque malheureusement... Cette page d'un quotidien vendéen présente deux articles :
samedi une église de la Roche-sur-Yon a été l'objet d'un début d'incendie, heureusement sans suite grâce à la vigilance d'une paroisienne. Le même jour, une tourterelle morte a été retrouvée dans un des bénitiers de l'église. Cette nouvelle profanation a eu lieu au début du synode diocésien de Vendée.
Le lendemain, monseigneur Michel Santier, évêque de Luçon, a prononcé une homélie qui, fait exceptionnel, a trouvé écho dans la presse. Et pour cause... l'évêque s'est livré à une demande de repentance au nom de l'Eglise car
"Dans le passé, en Vendée, l'Eglise était trop présente, occupait l'espace social et laissait peu de place à des manières de penser et de vivre la vie humaine et la foi d'une manière différente. Des hommes et des femmes ont souffert de cette emprise de l'Eglise sur leur vie personnelle et sociale. Je pense aussi aux personnes séparées, divorcées, divorcées remariées, à d'autres qui vivent une orientation sexuelle qu'ils n'ont pas choisie".
Mais où est le Règne social du Christ? Où est la recherche du vrai bien des âmes qui n'est pas sur cette terre?
Y aurait-il des constantes dans l'histoire? Si la Vendée est glorieusement connue pour son armée Catholique et
Royale au service de la défense de la foi, souvenons-nous que cette dernière ne comptait aucun évêque dans ses rangs. Richelieu disait du diocèse de Luçon qu'il était le "plus crotté de France". Malheureusement, il l'est resté, mais pas pour les mêmes raisons...
Lahire (merci à AL)
cet évèque est tout simplement en rupture avec l'enseignement de l'Eglise et une conception juste de la liberté. Il crache implicitement sur les martyrs des guerres de Vendée. C'est un collaborateur. Il se modèle sur l'esprit du temps qui veut concilier philosophie libérale et évangile. Cela s'appelle le modernisme, en vogue dans l'Eglise depuis quelques décennies. Mais il peut otujours craher ses salades, lui et ses paires ne seront bientôt plus aux commandes. La jeune génération qui arrive, sous l'influence de Benoît XVI, va revenir à la vraie doctrine.
Nous n'avons qu'à patienter...même si c'est pénible.
Rédigé par : Arnaud | 04 avril 2006 à 19:16
Il faudra lui envoyer le livre des Mémoires de Marie de Ste Hermine "Un famille de brigands en 1793", une leçon de Foi!
Heureusement que l'Eglise était présente à cette époque, elle a su forger les âmes des martyrs de la révolution.
Ce livre est édité aux éditions du Choletais (je n'y ai aucune action!) et il est un remarquable témoignage de Foi.
(en plus, il faut quand même être ignorant ou stupide pour écrire de telles bêtises....c'est facile de prononcer de telles phrases avec le recul historique et la connaissance des boulversements politiques que notre pays à connu depuis la fin de l'AR!).
A moins qu'il ne troque la calotte pour un siège électoral ou qu'il rêve d'une vie médiatique à la Gaillot?!
Rédigé par : | 04 avril 2006 à 20:15
Je confirme dans l'opinion que j'ai de nombreuses fois exprimée dans mes commentaires du Salon Beige sur les évêques français - commentaires souvent censurés d'ailleurs...
Le renouvellement des hommes est en cours, mais c'est bien long, et il nous faudra encore supporter plusieurs années ce genre de discours soixante-huitard attardé dans , je dirais, 50% des diocèses du pays.
Triste mais vrai. Heureusement que le vent de l'Esprit souffle !
Rédigé par : Pitch | 04 avril 2006 à 20:28
précédent commentaire rédigé par rabedor
Rédigé par : | 04 avril 2006 à 20:41
On peut écrire à cet évèque en cliquant sur son nom, on trouve son adresse. Je viens de lui envoyé un petit message de sympathie, ce serait bien s'il en recevait d'autres. Vive la technologie et le salon beige !
Rédigé par : Arnaud | 04 avril 2006 à 21:13
L'Eglise prenait trop de place en Vendée, sans doute par la faute de Louis M Grignon de Montfort qui aura eu le tort de trop évangéliser le pays.
Ceux qui en Vendée s'emploient à rendre les églises désertes vont rapidement résoudre la question.
Vraiment, ces journalistes, ils déforment trop les pensées des évêques, dont comme chrétien je n'oserais imaginer qu'ils puissent dire de telles inepties...
Les Vendéens auraient-ils par hasard dû éviter de planter des calvaires à tous les carrefours, ce qui est une offense aux non-croyants ?
Allons vite, en compagnie de nos clercs, déplanter toutes ces croix prosélytes qui offensent tellement de gens. Et devant, entamons la danse du repentant qui se repend en se frappant la poitrine, déchirant sa chemise en mettant de la cendre sur ses cheveux.
Pour ma part, le meilleur livre chrétien que j'ai lu (à me convertir, admiratif) était vendéen, écrit par Marie de Ste Hermine (Une Famille de Brigands) au 19e siècle.Je dois bcp à cette foi des Vendéens qui ont obtenu la liberté religieuse par leurs combats suite à la Révolution.
ON NE POURRA ETERNELLEMENT CONDAMNER UN PASSE, le NOTRE, qui a CONTRIBUE A NOUS FACONNER ET NOUS A LIVRE LA FOI QUE NOUS PORTONS.
Une démarche de repentance ne peut se faire sur des morts par procuration, mais ne peut porter que sur nous-mêmes et nos inepties.
Ce n'est pas l'Eglise qui prend trop de place. Mais certains articles dans les journaux.
Rédigé par : Casimir | 04 avril 2006 à 22:43
Mais.... mais... mais c'est une véritable SCANDALOZZA!
Rédigé par : Jacob | 05 avril 2006 à 01:31
Faudrait peut etre eviter de le spammer en ce moment de conférnce épiscopale française... dès fois qu'il serait plus indisposé qu'à l'habitude...
Rédigé par : A M C | 05 avril 2006 à 07:42
J'ai moi-même envoyer un mail à Monseigneur Santier, unissons nous pour qu'il sache notre manière de penser. Il ne faut pas laisser passer ce genre de réaction, écrivons lui !
Rédigé par : Anne | 05 avril 2006 à 09:00
Et merci au salon beige de nous tenir informés, si nous pouvions compter sur les médias ça se sautait !
Rédigé par : Anne | 05 avril 2006 à 09:02
merci de l'info ; c'est ahurissant mais triste... mais cet évêque ne croit certainement pas aux enseignements de l'Eglise; un bon démocrate...
Rédigé par : GUILLEREZ | 05 avril 2006 à 09:42
« Seigneur, corrige-moi sans colère et reprends-moi sans violence… Rien n’est sain dans ma chair, rien d’intact en mes os » (Psaume 32, 2).
Rédigé par : Philippe | 05 avril 2006 à 10:06
Je suis très surpris par ces propos, venant de Mgr Santier. Ne s'agirait-il pas des habituelles déformations médiatiques de ses propos ? A vérifier... Mgr Santier semble très impliqué dans le renouveau charismatique, mouvement qui n'a jamais, d'après mon expérience, sympathisé avec ce genre de "68tardises", bien au contraire.
Donc, soyons prudents, ét vérifions.
Rédigé par : Metanoïa | 05 avril 2006 à 10:20
Voyez ici : http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=186323
Il ressort de cela que si la presse en a parlé, c'est aussi parce que cela s'est opéré dans le cadre d'une manifestation, en l'espèce une assemblée "plénière".
Rédigé par : XA | 05 avril 2006 à 12:43
il se trouve que je passe mes vacances en VENDEE depuis 16 années. Non, vous ne rêvez pas. Les églises y sont pleines, mais il n'y a aucune famille avec enfants. Aucun jeune autre que de passage ou touriste.
Les messes sont ahurissantes avec des chants mièvres et progressistes (chansons d'Yves DUTEIL) l'ordinaire de la Messe n'est JAMAIS respecté.
Certains vendéens me disent qu'il faut aller au fond des forêts pour avoir une Messe convenable.
Ce que la Révolution n'a pas réussi, les progressistes 68tards sont en train de le faire : détruire la Religion CATHOLIQUE.
Je vous assure que mes propos sont conformes à la réalité.
Rédigé par : parigote | 05 avril 2006 à 17:08
Merci XA. J'ai lu le texte, effectivement il semble fidèle aux propos de l'évêque. Quelle déception...
Il n'y a plus, après lui avoir envoyé un petit mot, qu'à l'ajouter à nos listes de prière.
Rédigé par : Metanoia | 05 avril 2006 à 17:23
"Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés". Dieu seul nous jugera, et il n'appartient pas aux fidèles de juger leurs pasteurs, n'en déplaise à la tradition critique française (l'héritage des Lumières perpétué par les opposants aux Lumières, c'est tragiquement comique). A lire ce qui est rapporté sur le site mentionné ci-dessus (le forum catholique), on se rend compte qu'une fois de plus les média n'ont retenu qu'une part du discours de Mgr Santier. La démarche de repentance ne signifie pas : "l'Eglise a tort d'avoir un rôle social, l'Eglise a tort d'édicter des règles morales" ; il s'agit simplement de demander pardon pour les blessures occasionnées par des malentendus ou des jugements hâtifs, bref, par des manques de charité. Seulement avant que les médias soient capables de comprendre qu'il y a là une différence de nature...
Je crois en revanche qu'une attitude hostile vis-à-vis de Mgr Santier (version spammage) est doublement anticatholique. D'une part elle révèle un manque de charité ; d'autre part elle relève d'une posture protestante (comme si chaque fidèle pourrait se permettre de remettre en cause celui que l'Esprit Saint a choisi pour conduire son diocèse... la confiance dans la divine providence doit nous inciter au contraire à supporter avec amour ce qui nous déplaît chez nos pasteurs, qu'ils soient curés ou évêques, et à prier pour eux avec un amour FILIAL). Il faut ajouter à cela que harceler un évêque de mails réprobateur est une erreur stratégique, c'est le meilleur moyen de se mettre le clergé à dos et de renforcer les divisions qui tuent notre Eglise (les exemples sont multiples, dans tous nos diocèses). C'est à l'amour que nous portons, au sein de l'Eglise, que tous reconnaîtront que nous sommes chrétiens ; c'est en nous divisant que Satan cherche à nous détruire (et c'est pour çà que les médias mettent en avant tout ce qui peut nous diviser...),
en union de prière,
Rédigé par : Erwan | 05 avril 2006 à 17:33
Erwan, je suis assez d'accord avec vous sur le fond. Il ne s'agissait, pour ma part, nullement de "spammer" de manière agressive notre évêque, mais de lui envoyer une lettre personnelle, pour lui faire part de ma surprise, et essayer de mieux comprendre ces phrases : "Dans le passé, en Vendée, l’Eglise était très présente, occupait l’espace social, et laissait peu de place à des manières de penser et de vivre la vie humaine et la foi d’une manière différente." Et aussi cette demande de pardon "aux personnes (...) qui vivent une orientation sexuelle qu’ils n’ont pas choisie".
Je ne comprends pas bien le sens de ces déclarations, sinon qu'elle ne peuvent que renforcer les idées reçues sur l'église homophobe et intolérante, et le relativisme comme premier commandement.
A mettre en relation avec ce beau texte de Benoît XVI, datant d'aujourd'hui :
EGLISE D'AMOUR, EGLISE DE VERITE
CITE DU VATICAN, 5 AVR 2006 (VIS). Le thème de la catéchèse de
Benoît XVI pour l'Audience générale tenue ce matin Place-St.Pierre
devant 30.000 fidèles était le service de la communion au sein de
l'Eglise.
"L'Esprit qui répand l'amour divin dans nos cours est la source de
communion des fidèles entre-eux et avec Dieu. Et à ce propos -a
ajouté le Pape- saint Irénée disait que là où il y a l'Eglise il y
a l'Esprit de Dieu, et toute grâce puisque l'Esprit est vérité. Et
ce lien étroit n'annule pas notre humanité et ses faiblesses. La
communauté des disciples connaît bien l'épreuve, principalement
les querelles sur la foi avec les lacérations de la communion
qu'elles provoquent".
"Depuis l'origine, l'Eglise est consciente des tensions pouvant
naître des expériences de la communion. En témoigne la première
Epître de Jean: aucune voix du Nouveau Testament ne s'est levée
avec plus de force pour souligner la valeur et le devoir de
l'amour fraternel entre les chrétiens. Aucune n'a été aussi sévère
pour ceux qui ont quitté la communauté et en sont devenus les
adversaires. L'Eglise de l'amour -a rappelé Benoît XVI- est aussi
l'Eglise de la vérité, avant tout entendue comme fidélité à
l'Evangile que le Seigneur a confié aux siens".
La communion, a poursuivi le Pape, "naît de la foi, est suscitée
par la prédication, se nourrit du pain rompu et de la prière,
s'exprime dans la charité fraternelle du service... Ainsi les
Apôtres et leurs successeurs sont les gardiens et les témoins
autorisés du dépôt de vérité confié à l'Eglise, comme le sont les
ministres de la charité révélée et offert par le Seigneur. C'est
avant tout un service d'amour cette charité qu'ils vivent et
promeuvent sans séparation de la vérité qu'ils défendent et
transmettent. La vérité et l'amour sont deux visages du même don
de Dieu qui, grâce au ministère apostolique, est conservé par
l'Eglise des origines à nos jours!".
Rédigé par : | 05 avril 2006 à 18:02
Curieuse cette repentance d’un évêque catholique en Vendée… La Vendée c’est le massacre d’une population catholique par la République, c’est le génocide des catholiques, des tanneries de peau humaine, des enfants martyrs. L’extermination d’un peuple parce que ce peuple demeurait fidèle à la Foi catholique ! Transformer les martyrs en coupables, cela a un nom : le révisionnisme. Père Evêque, si le fidèle atterré par cette prise de position épiscopale se demande si l’esprit souffle toujours sur votre chemin, il est dors et déjà convaincu que les lumières du sens commun ne l’éclairent plus !
Rédigé par : LE BLOG DU PARVIS | 05 avril 2006 à 18:35
à Erwan, bonjour, relativement à votre post tendant à soutenir que l'on doit toujours obéir à l'évêque parce qu'il est évêque, et à votre mot: "Je crois en revanche qu'une attitude hostile vis-à-vis de Mgr Santier (version spammage) est doublement anticatholique. D'une part elle révèle un manque de charité ; d'autre part elle relève d'une posture protestante (comme si chaque fidèle pourrait se permettre de remettre en cause celui que l'Esprit Saint a choisi pour conduire son diocèse",
permettez-moi d'apporter une petite correction qui n'est que celle de Monseigneur Gaume, auteur antilibéral du XIXe siècle : "De grâce, prenons garde à une tendance quelque peu française qui, sous prétexte de respect plus humble envers l'autorité ecclésiastique, voudrait que l'on obéit toujours à son Evêque, avant tout et quand même. Si ce principe est excellent et profondément catholique lorsque l'évêque est toujours d'accord avec le chef de l'Eglise, il cesse de l'être du moment qu'il est devenu évident que l'évêque est en désaccord avec l'Evêque des Evêques. Dans ce cas douloureux, et DIEU merci, toujours très exceptionnel, c'est évidemment au Pape, à l'autorité ecclésiastique infaillible et suprême, qu'il faut s'attacher avant tout. L'épiscopalisme est une erreur, tout comme le presbytérianisme et le laïcisme." ( Mgr Gaume, Le dogme de l'infaillibilité, Editions Saint-Rémi, 1871, p. 354-355.)
Cet évêque Santier a manifestement perdu le sens de la foi en disant: "Dans le passé, en Vendée, l'Eglise était trop présente. [...] Des hommes et des femmes ont souffert de cette emprise de l'Eglise sur leur vie personnelle et sociale." Question : pour quelle(s) raison(s), cet homme s'est-il fait religieux si ce n'est pour augmenter précisément la présence de l'Eglise dans l'espace social (doctrine sociale de l'Eglise), sa saine et sainte influence, son action bienfaisante dans la vie des gens et l'annonce de la Bonne Nouvelle pour le salut des âmes ?
Je constate que cet évêque - avec les autres de la conférence des évêques de France qui est un repère de modernistes -, a perdu la foi. Et je le constate sans surprise compte tenu du haut degré de corruption atteint par la gangraine moderniste, progressiste et libérale soulignée plus haut dans notre clergé.
Dès lors s'obstiner à obéir à un tel évêque qui apostasie publiquement est une erreur, l'erreur que Mgr Gaume nomme "épiscopalisme". Je ne pense d'ailleurs pas que Benoît XVI cautionnerait son discours, mais bien plutôt le sanctionnerait.
Puisque Rome donne la possibilité aux fidèles depuis 2004 (Redemptionis sacramentum) de référer à l'évêque des "abus liturgiques", des "délits contre la foi", il devrait être possible d'en référer à l'Evêque des Evêques s'agissant du cas manifeste d'apostasie de monseigneur l'évêque Santier. Je cite Redemptionis sacramentum : "Les délits contre la foi, ainsi que les graviora delicta commis au cours de la célébration de l’Eucharistie et des autres sacrements, doivent être déférés sans tarder à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi."
Il s'agit donc d'en référer au-dessus de monseigneur l'évêque afin de mettre un terme au scandale qu'il a initié.
Rédigé par : Ingomer | 06 avril 2006 à 22:18
Ingomer, merci pour ce texte intéressant et que je trouve assez juste. Je ne suis en revanche pas d'accord quand vous dites "Je constate que cet évêque - avec les autres de la conférence des évêques de France qui est un repère de modernistes -, a perdu la foi". C'est un peu rapide ! Je pense que les choses sont un peu plus subtiles que ça. J'ai participé à une messe de Mgr Santier récemment, et j'avais été frappé par sa simplicité évangélique et par son homélie. C'est pourquoi je suis très surpris par sa déclaration récente. Il me semble que c'est davantage un problème de discernement (certes problématique) qu'une perte de foi, et j'ai bon espoir qu'avec notre cher Benoit XVI, les intelligence vont être remises à l'endroit, y compris chez les évêques.
Rédigé par : Metanoia | 07 avril 2006 à 09:47
Petite précision, l'Armée Catholique et royale a compté un évêque. Il s'agissait de Monseigneur Urbain René de Hercé, évêque de Dol de Bretagne (rattaché au diocèse de Rennes depuis la révolution) qui a été nommé grand aumônier de l'Armée catholiques et royale par le pape Pie VI le 25 Janvier 1794. Il fut arrêté le 19 Juillet 1795 lors de la tragique bataille de Quibron après avoir refusé de fuir par bateau vers l'Angleterre, pour rester soigner les soldats blessés et fut fusillé par les révolutionnaires à Vannes le 28 Juillet, ainsi que 12 prêtres réfractaires et trois chefs vendéens dont le Comte Charles de Sombreuil.
Rédigé par : Guillaume | 07 avril 2006 à 14:01
@ Guillaume
Votre commentaire va parfaitement dans le sens où je l'écrivais : l'Armée Catholique et Royale n'a pas eu d'évêque jusqu'en 1794 certes, ce qui signifie qu'elle s'est créée et qu'elle a vécu ses plus forts combats sans chefs religieux.
Le fait qu'il ait fallu l'intervention du Pape pour qu'il y ait un évêque va aussi dans ce sens, d'autant qu'il était réfugié en Angleterre en 1792...
Merci de ce rappel.
Rédigé par : Lahire | 07 avril 2006 à 17:47
Afin de dissiper tout malentendu, espérons que Mgr Santier, à l'occasion du synode du 4 juin prochain à Saint-Laurent-sur-Sèvre (lieu emblématique de la foi en Vendée), aura une pensée, accompagnée d'une prière, en hommage aux martyrs de la Vendée (victimes en grande partie des sinistres colonnes infernales). En effet si la foi chrétienne a reussi à passer le cap du totalitarisme de la Révolution française, et de la Terreur, c'est grâce à ces témoins qui sont restés fidèles à leur foi.
Rédigé par : Memory | 17 avril 2006 à 12:49
Vous parlez de l'intervention de Mgr Santier en citant "cette emprise de l'Eglise...". Or le bulletin diocésain "Eglise de Luçon" publie le texte prononcé ce même jour comme suit: "cette influence de l'Eglise...". C'est bien différent! Merci!
Rédigé par : domy | 23 avril 2006 à 18:32