A l'Assemblée : première offensive des lobbies gays
15 mai 2006
Ca y est, on y est arrivé : On pressentait bien que certains lobbies ne laisseraient pas l'Entente parlementaire continuer sa progression sans broncher. C'est donc le député PS Christophe Girard, ouvertement homosexuel et par ailleurs adjoint au maire de Paris et responsable à LVMH, qui se charge de la première offensive.
La parution de son petit livre de 93 pages, "Père comme les autres", a provoqué ce matin les premières réactions de l'Entente parlementaire "pour la défense du droit fondamental de l'enfant". Celle-ci précise en outre que Girard "oublie de dire (...) que son enfant a un père et une mère biologique et qu'il bénéficie fort heureusement d'une généalogie et d'une filiation lisibles et cohérentes", tout en distinguant le cas particulier de Christophe Girard du "problème plus complexe" qu'est l'adoption d'enfants par des personnes de même sexe. L'Entente souhaite placer le débat de "l'homoparentalité" au coeur du débat des prochaines présidentielles.
Il ya plus grave encore, c'est l'attaque directe contre l'enseignement de l'Eglise catholique et l'image caricaturale qu'il véhicule de la famille :
"Je ne suis pas en train de faire de la propagande en décrivant la famille idéale, mais juger d'emblée que ce modèle ne permet pas à l'enfant de s'épanouir est un peu rapide, un peu creux. Venant d'une famille tout ce qu'il y a de plus catholique traditionnelle, bourgeoise, je puis affirmer que l'environnement de mon fils, tel que nous l'avons construit sa mère et moi, lui apporte un meilleur équilibre, avec des fondements solides".
Il ajoute :
"Pour avoir connu le chemin du combattant, je ne peux le souhaiter à mon enfant. Le préjugé, le regard ségrégationniste, l'hostilité et le mépris ne sont pas près de disparaître".
Voilà visée dès la première attaque, la véritable cible de cette campagne : la famille, telle que voulue par Dieu et défendue par l'Eglise. Les armes sont simples et connues, mais elles portent : accompagné d'un bombardement précis d'émotivité, est présent en première ligne un cas particulier, appuyé par une grosse charge de victimisation, sensée culpabiliser les méchants intégristes (catholiques). Qui s'oppose désormais à cette victime est directement diabolisé.
Le lobby gay a lancé l'offensive avece toutes ses subtilités dont le mensonge : Christophe Girard prétend ici ne pas faire de propagande, mais il est capable d'écrire ailleurs : "Pour un gay, toute action, même la plus privée, est d'ores et déjà politique".
L'entente parlementaire a t-elle préparé sa contre-attaque? A t-elle les moyens de la mener? Les catholiques sauront-ils réagir de manière conforme à l'enseignement de l'Eglise, alors qu'est attaqué ici, un des trois "principes non négociables" de l'Eglise : la défense de la famille?
Que l'on aimerait pouvoir répondre "oui"...
Est-ce Christophe Girard (début de post) ou Christophe Gérard (fin de post) ?
Rédigé par : Goulven | 15 mai 2006 à 16:39
Coquilles corrigées, merci.
Rédigé par : Michel Janva | 15 mai 2006 à 16:50
Prions pour avoir la grâce de ne pas faiblir dans le combat de titans qui s'annonce entre un lobby puissant, rompu à toutes les manipulations, jouant sur le sentimentalisme et la culpabilisation, et une poignée de chrétiens matériellement inexistants, ou presque, et dont la seule force est de représenter l'Eglise, qui a les promesses de la Vie Eternelle.
Nous nous battrons et nous gagnerons, tant qu'il en restera un.
Dieu le veult !
Rédigé par : Eloi | 15 mai 2006 à 17:47