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DVC : beaucoup de bruit pour rien
Zacarias Moussaoui, innocent

En Italie, le bras de fer commence

Romano Prodi a rappelé à l'ordre 3 de ses ministres après des prises de position sur l'avortement, la reconnaissance juridique des unions homosexuelles et les racines chrétiennes :

"Les ministres ne peuvent pas exprimer des opinions. Ils doivent seulement faire part de décisions. Nous avons opté pour le sérieux au gouvernement, ce qui veut dire que nous devons travailler la tête basse et parler seulement lorsqu'une décision a été prise".

D'autre part, avant de rendre public tout projet, mesure ou décision de son gouvernement, Prodi a décidé de réunir ses 25 ministres dans le cadre d'un "séminaire" à huis clos les 6 et 7 juin pour définir "un agenda des priorités".

La nouvelle ministre italienne de la Santé, Livia Turco, a relancé le débat sur la pilule abortive en se déclarant favorable à son introduction en Italie. Rosy Bindi, ministre responsable de la Famille, a défendu la mise en place d'une législation reconnaissant les unions civiles, hétérosexuelles et homosexuelles. Emma Bonino, ministre en charge des Affaires européennes, a pour sa part lancé un pavé dans la mare en estimant qu'il n'était pas indispensable de mentionner les racines chrétiennes comme un des fondements de l'Europe.

Ces prises de position ont aussitôt été critiquées par l'Osservatore romano, les qualifiant d'"indéfendables, du moins d'un point de vue catholique".

Ce n'est que le début, mais ça promet.

Michel Janva

Commentaires

Le Partisan Breton

Comme vous le faites remarquer très judicieusement Michel Janva, ce rappel à l'ordre de Romano prodi n'est vraiment qu'un début. En effet, quand on prend le risque de s'allier à une coalition très large de gauche comme l'a fait M.Prodi pour accéder au siège de Premier Ministre, il ne faut non plus s'étonner ensuite qu'il y ait des dérapages.

Romano Prodi est un Catholique pratiquant et le clame haut et fort. C'est bien, mais pourquoi s'est-il dans ce cas-là entouré de socialistes et communistes ? Pour pouvoir accèder aux plus hautes responsabilités politiques italiennes ? C'est bien mais il a fait passé ses interêts personnels avant ses devoirs de Chrétien. Car en s'alliant avec un parti qui, historiquement parlant, combat les valeurs Chrétiennes, nous ne pouvions avoir un gouvernement défendant les valeurs traditionnelles qui ont fait l'Europe d'hier, autrement dit les valeurs de la Catholicité.

Je souhaite alors bon courage à Romano Prodi et s'il arrive à ne pas transiger et à faire des concessions sur ses valeurs Chrétiennes pendant son mandat, alors je lui adresserai un immense bravo... mais permettez-moi de douter de cela.

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