De la Fête Dieu
18 juin 2006
Aujourd'hui, de nombreux diocèses célèbrent la Fête-Dieu, appelée également "Corpus Domini", bien que le Vatican l'ait gardée à sa place originelle, le jeudi après l'octave de la Pentecôte. Zenit nous propose un petit historique de cette tradition de l'Eglise que l'on doit en grande partie à une religieuse belge, sainte Julienne de Mont-Cornillon.
Le récit du miracle eucharistique de Bolsena y est rapporté. On le retrouve aussi sur cette page avec d'autres.
Alors que le nombre de processions augmente chaque année dans le monde, il faut rappeler que c'est Jean-Paul II qui renoua avec cette tradition à travers les rues de Rome dès la première Fête-Dieu de son pontificat en 1979, celle-ci étant tombée en désuétude depuis la prise de Rome en 1870.
Par ailleurs, le prédicateur de la maison pontificale, le père Cantalamessa, insiste sur l'émerveillement qui doit animer les catholiques face au mystère infini de l'amour de Dieu, contenu dans l'Eucharistie, redoutant le danger de le banaliser :
"Si la fête du Corpus Domini n’existait pas, il faudrait l’inventer. Le danger que courent aujourd’hui les chrétiens par rapport à l’Eucharistie, est celui de la banaliser. Il fut un temps, on ne la recevait pas aussi souvent et elle supposait le jeûne et la confession. Aujourd’hui, pratiquement tout le monde communie".
Dieu soit loué, il n'y a pas que le Vatican qui a gardé le jeudi pour la "Fronleichnam", c'est ainsi encore en Autriche et en Bavière aussi, où l'on processionne avec fanfare, maire et conseillers municipaux en corps constitué, pompiers en uniforme, le Saint-Sacrement étant porté sous un dais par le curé, et les gens le suivent en récitant le rosaire!
Rédigé par : Prof. FP | 18 juin 2006 à 18:18
Je me souviens... Mes filles étaient petites et lors d'une ballade en Bretagne, nous eûmes la surprise d'y retrouver le prêtre d'une ancienne paroisse de Nantes - qui avait résisté jusqu'à ce qu'il eût du quitter le diocèse. Et ce prêtre merveilleux, qui avait un nom prédestiné, organisait tous les ans la procession du Saint-Sacrement.
C'est antédiluvien. Car il n'y a pas eu de résurrection de procession, mais maintien des traditions, contre vents et marées, grâce à des curés de choc.
Honneur à eux qui ont toujours su rendre les honneurs au Saint-Sacrement.
Rédigé par : Jutte | 18 juin 2006 à 19:36
un point m'intrigue : il me semble que les apparitions du Christ et ses messages soient toujours (?) adressées à des religieuses (marguerite marie alacoque, soeur Faustine, soeur julienne...)Et toujours sur des points fondamentaux : Eucharistie, Miséricorde, Passion pour Marthe Robin qui aurait tant souhaité être carmélite
Comment comprendre cela ? La Vierge apparait à des enfants, souvent ignorants, le Chrsit à des religieuses. Est ce parce qu'elles sont ses épouses mystiques? Ont elles une mission spirituelle particulière à accomplir en matière christologique? y a t'il querlque chose là-dedans pour l'évangélisation?
Rédigé par : claire | 18 juin 2006 à 21:26
En France aussi dans un nombre croissant de paroisses la tradition de la procession au St Sacrement sous dais avec pétales de roses reprend (ailleurs qu'à St Nic)... Timide frémissement de l'Eglise de France mais c'est toujours mieux que rien... Laus Deo...
Rédigé par : Paul Le Silve | 19 juin 2006 à 15:50