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L'anti-racisme à sens unique, une idéologie enseignée à l'école
La presse catholique, les chrétiens et "l'Eglise de France"

La confession d'une co-fondatrice du Planning familial

Sullerot Dans son ouvrage, Evelyne Sullerot, co-fondatrice du planning familial, retrace les trois révolutions qui ont bouleversé la famille : la pilule, la libéralisation sexuelle et la découverte de l'ADN. Avec la pilule, la procréation s'est dissociée de la sexualité. La révolution sexuelle au lieu de renforcer le couple, l'a fragilisé : "le culte du plaisir immédiat l'a emporté sur le désir d'avenir et d'accomplissement par les enfants".

La réflexion sur les conséquences du divorce des parents sur les enfants est en France un sujet tabou. Les résultats des enquêtes, nombreuses en Suède et dans les pays anglo-saxons, ont été minimisés par les "ex-soixante-huitards". Mme Sullerot rappelle qu'aux séances du Haut Conseil de la population et de la famille, lorsqu'elle parlait des "familles éclatées" on la reprenait : "on dit : familles libérées".

Selon elle, la révolution génétique va redonner un sens à la filiation mettant ainsi un frein à la revendication du "droit à l'enfant" des femmes célibataires ou des couples homosexuels. La révolution génétique va satisfaire le droit des enfants à "connaître leurs origines", et va réintroduire la fonction paternelle dans la famille.

Sur les débuts du planning familial :

"nous voulions libérer et responsabiliser les femmes, et favoriser l'harmonie dans les couples et la famille".

Mais elle observe le dérapage du mouvement féministe vers "la guerre des sexes entraînant la négation du couple et l'élimination des pères". Le mouvement nous "a échappé, les féministes sont allées trop loin, elles se sont construites dans la haine et la victimologie" ne parlant que de leur volonté d'avorter. Pour Evelyne Sullerot, la contraception était "le «remède» contre le «mal» qui était l'avortement. J'étais contre le fait d'en faire un droit". Elle regrette que l'avortement soit devenu une "contraception-bis", "un droit à détruire".

Et pourtant. Si, en son temps (1968), l'encyclique de Paul VI avait été lue, mieux comprise et surtout acceptée, il n'y aurait pas eu tant de gâchis.

Michel Janva

Commentaires

Paul Le Silve

Paul VI, que l’on critiquer par ailleurs dans sa tache son gouvernement de l’Eglise, a eu un immense courage lorsqu’il ratifia « Humanae vitae » en 1968 contre l’avis d’une grande majorité d’évêques et de prêtres et d’éducateurs « catholiques » de l’époque et en dépit des fortes pressions exercées par certains grands laboratoires pharmaceutiques et gouvernement européens.

Dans les journées qui suivirent cette ratification Paul VI rendit visite à Jean Guitton et a propos « Humanae Vitae » lui dit : « Je ne pouvais pas dire autre chose que ce qu’ai écrit… Je ne fais que témoigner de la Vérité...»...


Angie

© genethique.org

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