Les lobbys gays contre l'Eglise
21 juin 2006
C'est une évidence, mais ça va mieux en le disant! Le prochain exemple en date sera la "gay pride" espagnole qui aura pour thème "Pour la défense de toutes les familles" et qui se déroulera à Valence le 24 juin et le 1er juillet à Madrid. La provocation est évidente et la référence à la 5ème rencontre mondiale des familles de Valence à laquelle se rendra le Pape les 8 et 9 juillet, saute aux yeux.
L'inverse d'une erreur n'est pas l'erreur inverse, mais la Vérité. L'erreur se positionne toujours par rapport à la Vérité et non l'inverse et tous savent sciemment ou intuitivement que la Vérité est dans l'Eglise catholique.
Voilà qui explique à la fois le déchaînement de haine que subit l'Eglise de la part de ceux qui ont volontairement choisi l'erreur ou le reniement de la Vérité et aussi le besoin naturel qu'ils ressentent de devoir se positionner par rapport à l'Eglise.
C'est vrai que sur les forums, lorsque l'on défend la famille et le mariage civil avec uniquement des arguments anthropologiques et psychologiques, on se fait quand même souvent traiter de "catho". C'est au point que des intervenants "laïques" opposés au mariage gay se sentent obligés de bien préciser dans leurs posts qu'ils ne sont pas croyants.
Ce qui est paradoxal, c'est que des croyants sont aujourd'hui obligés de rappeler le sens du mariage civil alors que celui-ci a été établi en 1792 pour marginaliser le mariage religieux. Une société qui s'éloigne de Dieu, veut d'abord faire aussi bien sans Lui, puis, comme elle n'y arrive pas, elle perd ses propres repères, et s'écroule. Et on en arrive au mariage gay qui marque en fait l'enterrement du mariage civil.
Rédigé par : Noel | 21 juin 2006 à 15:20
Tout à fait d'accord : le monstrueux "mariage homosexuel" serait la fin du mariage civil. Il faudrait d'ailleurs demander l'abolition des mariages civils pour ceux qui le souhaitent, car ils ont été trompés : mariés sous un régime, ils deviennent égaux de « mariages homosexuels » ce qui est inacceptable. L’obligation de mariage civil préalable au mariage religieux (Concordat ? loi de 1905 ?) devrait alors être renégociée par l’Eglise.
Sur le plan civil cette fois :
Le problème est le même pour le divorce : marié sour un régime de mariage/divorce, des époux peuvent se retrouver 10 ans plus tard (cf. loi 2005) sour un nouveau régime de mariage/divorce ce qui est inacceptable car les conditions de sortie font partie d’un contrat et ne devraient pas pouvoir changer en cours de route !!! (je pense en particulier au divorce pour faute qui a pratiquement disparu)
Bien cordialement,
Rédigé par : F. Carton | 21 juin 2006 à 16:06
Certains veulent nous conduire vers un avenir dépourvue de toutes valeurs chrétiennes, et même morales. Si on suit leur logique, le mariage entre frère et sœur n'est pas plus immoral que des relations homosexuelles (les critères étants le fait que "cela ne dérange personne", ce n’est donc, d'après eux, qu'une question de choix personnel et de liberté).
Je suppose que la zoophilie aussi ne dérange personne (quand on a ce genre de valeurs). D’ailleurs, en Espagne certains parlent d’accorder un statut particulier aux singes et gorilles.
Voir le sondage actuel :
« Jusqu'à quel point les homosexuels doivent-ils avoir les mêmes droits que les autres ? »
Sur le site :
http://www.expression-publique.com/expression-publique/main.php
Rédigé par : BOGOMIR | 21 juin 2006 à 17:36
A F. Carton.
Votre réflexion sur le mariage civil, passage légal obligé du mariage religieux, est très juste. Actuellement, on peut encore l'accepter parce qu'après tout, un engagement à la vie conjugale devant la société civile n'est pas incompatible avec le sacrement du mariage. Il n'y ajoute rien, car le mariage religieux a déjà une dimension d'engagement public, mais il ne l'amoindrit pas non plus.
Mais quand le mariage civil aura changé de sens et sera simplement un contrat entre deux personnes, quels que soit leurs sexes, quel rapport pourra-t-on faire avec le mariage religieux ? Pourquoi imposer aux chrétiens de passer par cette institution "polysexuelle", devenue auberge espagnole de toutes les revendications, avant de pouvoir se marier religieusement ? Ce serait bien que l'Eglise planche sur la question.
Rédigé par : Noel | 21 juin 2006 à 17:46
Intéressant le sondage en ligne cité plus haut. http://www.expression-publique.com/expression-publique/main.php
Bien sûr, il n'est pas représentatif de la population (pas d'échantillonnage scientifique). Mais certains résultats sont révélateurs. Ainsi, 48 % des sondés sont contre le mariage gay, et 45 % pour. Et 55% contre l'adoption par des personnes de même sexe et 39 % pour. Cela se rapproche des résultats des autres sondages qui sortent actuellement en prévision de la gay pride du 24 juin.
Mais ce qui est étonnant, c'est que 71% des sondés pensent que le mariage gay sera reconnu dans quelques années. Et 62% de même pour l'adoption. Cela veut dire qu'une bonne partie de ceux qui y sont opposés croient que leur avis comptera en fait pour du beurre. C'est un nouveau signe de la dérive totalitaire de la démocratie. Une majorité est contre l'adoption, mais elle sait qu'elle ne sera pas écoutée et s'y est déjà résignée... Signe aussi de l'influence des médias. Les gens qui sont contre le mariage gay et l'adoption sont persuadés, en raison du travail de propagande médiatique, qu'ils sont minoritaires. Et c'est vrai qu'à chaque émission traitant du sujet, les partisans des lobbies gays sont deux fois plus nombreux sur le plateau ou dans les studios.
Seul indicateur qui pourrait influencer les hommes politiques : plus de 40 % des personnes qui ont répondu ne sont pas disposés à voter pour un homme politique favorable au mariage gay ou à "l'homoparentalité." Si cela pouvait les faire réfléchir...
Rédigé par : Noel | 21 juin 2006 à 19:43
@ Noel :
"Mais ce qui est étonnant, c'est que 71% des sondés pensent que le mariage gay sera reconnu dans quelques années. Et 62% de même pour l'adoption. Cela veut dire qu'une bonne partie de ceux qui y sont opposés croient que leur avis comptera en fait pour du beurre. C'est un nouveau signe de la dérive totalitaire de la démocratie. Une majorité est contre l'adoption, mais elle sait qu'elle ne sera pas écoutée et s'y est déjà résignée..."
===> J'ai une explication beaucoup plus simple, mais sans théorie du complot dedans : les jeunes ( moins de 35 ans ) sont la catégorie la plus favorable à la reconnaissance du mariage homo et de l'homoparentalité.. Si déjà de nos jours, près de la moitié de la population dit ne pas être hostile à ces mesures, pensez donc ce qu'il en sera dans 10 ou 20 ans lorsque les seniors du babyboom ( généralement hostiles à ces revendications ) ne seront plus là... Il n'y a rien de totalitaire là dedans, c'est la loi des générations qui veut ça : les nouvelles générations qui arrivent imposeront leur vision des choses, rien de plus. Je trouve que cette "prédiction" de la part des sondés relève plus du bon sens ( au sens où le raisonnement tient compte du changement de génération ) que d'une fatalité à imputer à un pseudo-totalitarisme politico-médiatique.
Autre chose :
"plus de 40 % des personnes qui ont répondu ne sont pas disposés à voter pour un homme politique favorable au mariage gay ou à "l'homoparentalité." Si cela pouvait les faire réfléchir..."
===> Vous oubliez quelques petites choses: Vous ne dites pas que 18% des sondés seraient spontanément incités à voter pour un homme politique favorable à ces mesures, et que 37% d'entre-eux disent qu'ils ne seraient pas influencés par cette promesse au moment de glisser leur bulletin dans l'urne. Le risque pris par un homme politique défendant un tel projet n'apparaît donc pas si considérable que ça, preuve en est que, sinon, un grand parti politique français de gouvernement ne s'y risquerait pas.
Rédigé par : | 21 juin 2006 à 21:05
Cher inconnu du post ci-dessus (21h05),
N'enterrez pas trop vite les seniors. Dans dix ans, ils auront encore le droit de parler et d'être entendu.
Quant aux changements inéluctables dû au renouvellement des générations, cela se peut. Sauf que les jeunes, en devenant plus âgés, peuvent aussi changer d'avis. C'est un fait reconnu en science politique et c'est souvent ce qui arrive quand ils fondent une famille ou après quelques années de travail.
40 à 43 % de personnes prêtes à ne pas voter pour un homme politique s'il est pour le mariage gay ou l'homoparentalité, c'est énorme quand on songe qu'un deuxième tour de présidentielle se joue parfois à 0,5 % des voix.
Enfin, ce "grand parti politique français de gouvernement" dont vous parlez s'est déshonoré une fois de plus (si c'était encore possible) par ses décisions sur ces questions. Un jour, les français réaliseront qu''être pour l'homoparentalité, c'est être pour les mères porteuses, les dons de spermes anonyme, l'échange d'enfants à la naissance (coparentalité), le statut de deuxième mère donné à la compagne d'une mère divorcée (alors que l'enfant a déjà un père et une mère) et la privation d'un père ou d'une mère pour des enfants adoptés par des couples de même sexe. Quand un parti se fait une réputation de défendre les plus faibles, il pourrait au moins penser en premier aux enfants. Mais ces messieurs les socialistes savent bien que ceux-ci ne votent pas.
Rédigé par : Noel | 21 juin 2006 à 22:36
@ Noel
"Quant aux changements inéluctables dû au renouvellement des générations, cela se peut. Sauf que les jeunes, en devenant plus âgés, peuvent aussi changer d'avis. C'est un fait reconnu en science politique et c'est souvent ce qui arrive quand ils fondent une famille ou après quelques années de travail."
===> Je n'en suis pas bien certain : les jeunes, contrairement à leurs parents ou aînés, grandissent actuellement dans une société bien plus homophile que par le passé... L'homosexualité y fait moins scandale qu'auparavant, et y semble même assez bien tolérée, pour ne pas dire acceptée. Il y a donc tout lieu de penser que, concernant le mariage gay et l'homoparentalité, le rapport opposants/partisans ne fera que décroître durant les prochaines années, sauf, malheureusement, à se leurrer...
D'ailleurs, en l'espace de moins d'une génération, on a déjà vu apparaître le PaCS en France, et des mariages homosexuels avec ou sans droit à l'adoption dans certains pays étrangers, c'est dire...
De plus, si la gauche l'emporte en 2007 (comme semble bien le prédire un article plus haut), ça sera bientôt au tour de la France, et, vu que c'est clairement inscrit dans le projet socialiste, je ne pense pas voir des millions de gens manifester dans les rues contre ses intentions...
Quant à la présidentielle en elle-même, pour beaucoup de français elle se jouera aussi sur d'autres thèmes, c'est certain... voilà donc encore de quoi minimiser l'impact sur la population de tels projets...
Rédigé par : inconnu (21h05) | 21 juin 2006 à 23:30