Simulacres d'ordination pour 16 femmes
21 juin 2006
Chaque année l'association Femmes et hommes en Eglise (FHE) apporte bien tristement son lot d'absurdités. Cette année, elles sont seize, de toutes nationalités à organiser ce qu'elles croient être leur ordination diaconale ou sacerdotale. L'année dernière, c'était une Française qui avait ainsi provoqué la réaction de monseigneur Barbarin.
Laissons la parole à Jean Paul II, qui s'exprimait en Allemagne, pays d'origine de l'association qui regroupe ces femmes qui croient pouvoir devenir prêtres. Le défunt pape disait en 1999 :
"beaucoup revendiquent le droit de construire l'Église comme s'il s'agissait d'une sorte de 'multinationale', gouvernée par des hommes plus ou moins intelligents (...)
L'Église n'a aucun pouvoir pour conférer la consécration sacerdotale aux femmes et tous les fidèles de l'Église sont obligés de se conformer sans discuter à cette décision" qui a "le caractère de l'infaillibilité liée au Magistère ordinaire et universel de l'Église (...)
Nous devons soutenir ceux qui n'arrivent pas à comprendre ou accepter l'enseignement de l'Église, afin qu'ils puissent ouvrir leur coeur et leur intelligence au défi que la foi leur impose".
Pour l'aspect canonique, on pourra lire ce monitum (admonestation) daté de 2002 et signé du cardinal Ratzinger au sujet de pseudo-ordinations de femmes qui s'étaient déroulées en Allemagne. Ce monitum précise les cas d'excommunication. Extraits :
"Les ordinations en question ne sont qu’un simulacre de sacrements et de ce fait se rendent invalides et nulles : en outre elles représentent une faute grave contre l’Institution divine de l’Église.
Enfin cette affaire fait du tort à la promotion de la femme, qui, au sein de l’Église ainsi qu’au sein de la Société, occupe une place spécifique et irremplaçable".
Ces femmes ont-elles été formellement excommuniées par l'évêque ou le Pape ? Si non, pourquoi ?
Rédigé par : Ingomer | 21 juin 2006 à 20:47
La suite donnée n'est pas forcément publique. Dans ce cas, il s'agit d'excommunication "ferendae sententiae", c'est à dire qu'elles sont signifiées directement et individuellement par le Pape. Alors quid de ces femmes? Se sont-elles soumises aux conditions du Monitum? Je n'en sais rien...
Rédigé par : Lahire | 21 juin 2006 à 23:22
"le caractère de l'infaillibilité liée au Magistère ordinaire et universel de l'Église"
Cela veut-il dire que l'église ne se trompe jamais ?
Rédigé par : caddaric | 22 juin 2006 à 09:03