Liban : Benoît XVI déterminé
29 juillet 2006
Avant de quitter Rome pour rejoindre Castel Gandolfo, le Pape s'est montré ferme sur le Proche Orient :
"Ne nous taisons pas, faisons tout notre possible pour que les puissants nous écoutent".
Charge aux catholiques de servir de relai!
Lahire
Rien ne change!:
http://www.monde-diplomatique.fr/1984/05/ARONSON/13849
mai 1984
Pages 1 et 7
Les Israéliens peuvent-ils renoncer à un contrôle direct du Sud-Liban ?
Par Geoffrey Aronson
Directeur de la Fondation pour la paix au Moyen-Orient, Washington DC.
Israël fait face aujourd’hui aux conséquences imprévues de l’échec de sa politique libanaise. Englué dans le bourbier du Liban, il se voit incapable d’imposer sa volonté à ceux qu’il avait cru pouvoir facilement manipuler ou vaincre, déçu par ses alliés de naguère, divisé sur la manière d’envisager l’avenir.
Selon un haut responsable de l’armée, « Damas, n’envisage pas de conclure des accords avec nous ». « Il se prépare à la guerre. » A nouveau, des indices portent à croire que « les Etats-Unis ne seraient pas mécontents de voir les Forces israéliennes de défense frapper la Syrie (9) ». Si une force des Nations unies peut être interposée entre la Syrie et Israël dans la vallée de la Bekaa, sur le modèle de celle du Golan, les risques d’une nouvelle guerre seront réduits de manière appréciable. Mais si les efforts du sous-secrétaire de l’ONU, M. Brian Urquhart, se heurtent à un échec, et si l’administration Reagan refuse de se prêter à une médiation pour la conclusion d’un « accord de ligne rouge », à l’instar de ce qu’avaient fait avec succès les diplomates américains en 1976, des voix influentes en Israël sont prêtes à reprendre l’ « affaire inachevée » avec le régime du président Assad.
Rédigé par : L'histoire se répete | 29 juillet 2006 à 14:21