Ah, ces "Frenchies"!
14 août 2006
Un journaliste du Washington Post, Joel Achenbach, écrit hier un billet (VO) sur les Français.
Humour :
"S'asseoir dans un café est une des principales activités à Paris".
"L'art de ne rien faire", une spécialité que "personne ne fait mieux que les Français".
"S'asseoir dans un café (...) c'est ce que font les Parisiens au lieu de travailler ou de faire du jogging".
Les chaises des cafés sont alignées en rang d'oignons, tournées vers l'extérieur "vers le théâtre de la rue parisienne".
Son voisin est "un Français assis dans une pose si détendue qu'il aurait pu être un modèle pour Toulouse-Lautrec".
"Il ne faisait rien et le faisait avec panache".
"Mais pourquoi n'essaye-t-il pas de faire quelque chose ?", alors que le café est équipé de Wi-Fi mais personne n'a d'ordinateur portable. Il n'y a chez le Français "aucune compulsion multitâche à l'Américaine".
"le Français doit cogiter sur le déclin de la civilisation humaine depuis l'invention du croissant". "A moins qu'il ne profite tout simplement du Quartier latin, un quartier si vieux que, je suis sûr, les habitants parlent le latin".
Humour américain, bien sûr. Pour ceux qui n'ont pas le sourire facile le lundi matin, il restera toujours le prétexte de penser qu'Achenbach s'est trompé puisque l'été, les Français désertent Paris, laissé aux touristes étrangers...
[...]
Me fatiquent les ricains avec leur mythe libéral du français qui ne fout rien.
La pluspart des français que je connais travaillent au point de ne pas avoir de vie privée.
:)
Rédigé par : Pocahontas | 14 août 2006 à 20:22
ls cafés de paris sont aussi différents que les quartiers
et,dans chaque quartier,il y a un café fréquenté par les gens qui travaillent, et se donnent l'illusion de prendre du bon temps en allant au café en coup de vent(dans ce genre de café on boit au comptoir avec un portable à la main) et il y a le café fréquenté par les bobos (bourgeois subventionnés et étatiques): là, on s'assoit et pérore pendant des heures, avec des mines mal rasées mais quand même avec du fric, ou plutôt un autre genre de fric, qu'on a pas vraiment gagné mais reçu: c'est certainement dans ce genre de café qu'est entré notre ami rédacteur de cet article...
en appendice:
en général, les deux catégories ne se fréquentent pas
Rédigé par : xangô | 14 août 2006 à 22:07
Cet Américain a raison. Je me pose moi-même la question quand je passe devant les nombreuses terrasses d'une rue pourtant étroite.
Toutefois si je ne vois pas de WIFI (?) je vois beaucoup de soixantins, retraités sans doute et qui s'ennuient chez eux, et de très jeunes citoyens qui n'ont pas de lieux personnels pour se réunir.
Profitons des croissants tant qu'ils ne sont pas interdits pour islamophobie. Ils se sont déjà pas mal redressés, bientôt ils ne mériteront plus leur nom.
Rédigé par : mobix | 15 août 2006 à 17:21