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Où l'on reparle du rite dit de Saint Pie V

Confirmant la rumeur lancée par l'abbé Laguérie, un site italien laisse entendre que la libéralisation du missel de 1962 se fera en novembre :

1962 "Ainsi que l'avait annoncé il y a déjà plusieurs mois l'Archivum Liturgicum, dans quelques semaines le Saint Père promulguera le document de libéralisation de la Liturgie Romaine. De nombreuses voix bien informées confirment pour novembre la date de publication du décret.  Autant qu'on puisse le savoir, le contenu du document concernerait la libéralisation totale du Rite tridentin – selon les rubriques de 1962 – le mettant sur le même plan que le rite réformé ; la nouvelle liturgie serait définie «rite ordinaire» alors que celle traditionnelle serait définie «rite extraordinaire», sans aucune limitation à la célébration par quelque prêtre catholique que ce soit. Il semble que dans le décret déjà signé par le Saint Père au début de septembre, soit exprimé le désir que les églises principales célèbrent au moins une messe tridentine dominicale."

Cette idée de rite ordinaire et de rite extraordinaire rappelle ce qui a été dit par le Cardinal Hoyos aux prêtres du nouvel Institut du Bon Pasteur. Celui-ci, créé début septembre, s'avère être en quelque sorte un "ballon d'essai" destiné à "tester" la réaction de l'épiscopat français avant ce fameux mois de novembre, durant lequel se déroulera également la traditionnelle réunion de la Conférence épiscopale à Lourdes, au cours de laquelle un groupe de travail doit présenter un texte sur la question des traditionnalistes (ici pages 2-3).

Michel Janva


Le lobby immigrationniste enseigne à la maternelle

Imaginé par Elsa Devernois et Zazie Sazonoff, l'ouvrage La Fleur qui dérange est offert en cadeau aux nouveaux élèves de maternelle. C'est l'histoire d'un coquelicot qui, s'invitant dans un champ de pissenlits, est d'abord méprisé par ces derniers avant de "recevoir des coups violents" accompagnés de phrases du genre :

"On ne veut pas de toi ici ! On ne sait pas qui tu es ! On ne sait pas d'où tu viens ! [...] Tu nous prends notre travail ! [...] Tu pollues notre bon miel de pissenlits !"

Ceci pour des enfants de moins de 6 ans. Voici la suite de l'histoire-propagande :

"Un jour, un pissenlit s'approcha de la pauvre fleur rouge abandonnée [...] Tu me plais, tu es différente de toutes les autres fleurs [...] L'année suivante, on vit apparaître 4 fleurs orange dans un champ de pissenlits".

C'en est presque touchant. Mais ce n'est pas fini :

"Quelques années plus tard, le champ était devenu tout bariolé. Des fleurs oranges côtoyaient des fleurs jaunes et rouges. [...] Et elles ne trouvaient rien de bizarre à cela".

Pour paraphraser un slogan politique en vogue, les auteurs ont du imaginer le champ d'après.

Michel Janva (via Minute)


L'avortement reste un crime

Voilà ce que le clergé de Rio de Janeiro n'a plus le droit de dire! Michel nous avait parlé de l'offensive du lobby avortement en Amérique Latine. Des prêtres de l'Eglise catholique au Brésil dans la même situation que le docteur X en France : interdits de dire la vérité. Une véritable dictature intellectuelle est en marche.

Une fois n'est pas coutume, je vous livre la dépêche de Zenit in extenso car il n'y a rien à en retirer :
Mardi 26 septembre le Tribunal régional électoral (TRE) a notifié au cardinal archevêque de Rio de Janeiro, Eusébio Scheid, et à l’évêque auxiliaire Mgr Dimas Lara Barbosa, d’inviter tout le clergé à s’abstenir « de tout type de commentaire ou référence politique et idéologique ». Le Collège du TRE a toutefois, ce même jour, annulé cette clause par cinq voix contre une.
L’ordonnance judiciaire est née dans le cadre d’une requête présentée au Tribunal par la Coalition « Um Rio Para Todos », déposée par la députée Jandira Feghali, rapporteur du projet de loi 1.135/91, qui rend légale au Brésil la pratique de l’avortement tout au long des neuf mois de grossesse.
La requête présentée par la Coalition de la députée Feghali, qui est en liste en vue d’un siège au Sénat pour l’Etat de Rio de Janeiro, accusait l’Eglise de diffuser un opuscule offensif à son égard.
Mgr Dimas Lara a dénoncé « le comportement hâtif de la Coalition, sur la base de documents erronés, qui a trouvé son point culminant dans la recherche et la tentative frustrée de saisie de matériel, au siège de l’archidiocèse, dont elle n’est ni responsable ni l’auteur ».
En application du Mandat de Recherche et de Saisie, les fonctionnaires de Justice et l’avocat de la Coalition ont perquisitionné toutes les structures du siège de l’archidiocèse, y compris le bureau du cardinal et des évêques auxiliaires. Toutefois, aucun matériel d’aucun type n’a été retrouvé.
Mgr Dimas Lara a affirmé que l’archidiocèse de Rio de Janeiro « promeut la participation des catholiques à la politique et au choix des candidats engagés dans les valeurs et les principes éthiques et chrétiens », des indications publiées dans le document « Vote conscient » de l’archidiocèse lui-même.
« C’est le droit de l’électeur de connaître les candidats et leurs actions. D’autre part, l’on attend de chaque candidat la transparence légitime dans tous ses actes et ses propositions », a souligné l’évêque.
Selon Mgr Dimas, l’archidiocèse réaffirme « le point principal du document : le respect pour la vie
et la dignité de la personne humaine, de sa conception à sa mort naturelle ».
La note officielle publiée par l’archidiocèse de Rio de Janeiro à cette occasion – signée par Mgr Assis Lopez, évêque auxiliaire de Rio de Janeiro et modérateur de la curie métropolitaine – rappelle que, suite à l’annulation de la notification mentionnée précédemment, « la Constitution brésilienne a été respectée et la démocratie a prévalu ».

Lahire


Mafia au Canada

Les bandes qui tiennent des quartiers entiers, leurs caïds qui brassent des millions de dollars, la prostitution juvénile, la drogue revendue dans les rues, la corruption de membres des forces de l'ordre, des enfants de 8 et 10 armés pour défendre leur territoire : C'est Montréal aujourd'hui et ce n'est pas un film.
A lire pour mieux appréhender l'avenir.

Lahire


MPF-UMP : Communiqué du MPF

Au nom du MPF, Clémence Delebecque du Service Communication- Villiers 2007 éclaircit la stratégie de son mouvement :

"La position du MPF est simple : nous faisons de la politique pour agir et non pour témoigner. Aussi notre but est donc bien d’avoir le pouvoir. Il n’y a rien de honteux en cela, c’est même notre honneur.
Cependant, comme l’exprime la devise de Philippe de Villiers : « arriver au pouvoir, oui, mais avec nos idées », une éventuelle participation à quelque gouvernement sera conditionnée par la volonté de ce gouvernement à intégrer nos idées dans son programme.
Cela veut dire que nous accepterons de participer à un gouvernement si celui-ci se prononce :
-en faveur de l’immigration zéro.
-contre l’islamisation.
-pour une politique familiale ambitieuse.
-contre toute union homosexuelle organisée.
-pour la fin des négociation avec la Turquie.
-pour une Europe des Patries.
-pour une baisse  drastique des charges.
-pour le rétablissement des frontières.
-pour le rétablissement de la double peine.
-…
Si cela veut dire pour vous que nous accepterons de participer à un gouvernement UMP c’est que vous n’avez jamais entendu les propositions de son président [...].
Quand nous disons « pas une voix pour le système » c’est bien du système des idées qui nous gouvernent depuis trente ans dont nous parlons, ces idées portées tour à tour par la droite et la gauche qui ont plongé la France dans les gouffres sans fond du communautarisme et du mondialisme.
Il ne s’agit pas d’exercer le pouvoir sans conviction ni encore d’avoir des convictions sans chercher à exercer le pouvoir.
Deux maladies rongent nos politiques : d’un coté ceux qui sont frappés d’amnésie et qui oublient leurs idées dès qu’ils arrivent au pouvoir et de l’autres ceux qui sont frappés de paralysie et qui oublie que la politique ne consiste pas à aboyer mais bien à agir.
Philippe de Villiers et le MPF offre une autre voie : la réconciliation des convictions et de l’action, à l’image de ce qu’il a fait en Vendée. Vous devriez vous réjouir qu’un parti politique Français ait choisi cette voie pour la France. C’est la seule qui peut un jour faire retrouver à notre pays le goût de la grandeur".

     On sent poindre dans ce communiqué une certaine impatience vis-à-vis des questions que nous nous posons sur ce que le MPF envisage après la présidentielle. Ces questions sont pourtant légitimes : voter pour le MPF, c'est confier à ce parti un capital politique, dont on doit savoir à l'avance ce qu'il est prêt à faire. Se situe t-il dans une stratégie d'influence en association avec l'UMP, comme le FRS  de Christine Boutin ou le CNI? Ou dans une stratégie de rupture, comme le FN ou le MNR?  L'une ou l'autre de ces stratégies paraît recevable dans l'absolu, mais doit être menée dans la clarté.

Ce communiqué tend justement à clarifier la stratégie du MPF, en énonçant une position elle aussi recevable : il est prêt à une alliance avec l'UMP sous des conditions qu'on se réjouirait de voir acceptées, mais que l'UMP jugera sans doute exorbitantes.

Lahire


Comprendre "l'esprit d'Assise" (4 et conclusion)

Benoît XVI conclut sur les raisons profondes qui ont motivé Jean-Paul II à choisir Assise, ville du "poverollo". Il salue aussi la coïncidence entre Assise 2006 et le huitième centenaire de la conversion de saint François. Le pape rappelle expressément que seul le Christ "fournit la clé de compréhension de la fraternité" :

"Pour son initiative audacieuse et prophétique, Jean-Paul II voulut choisir le cadre suggestif de cette ville d'Assise, universellement connue pour la figure de saint François. En effet, le "Poverello" incarna de façon exemplaire la béatitude proclamée par Jésus dans l'Evangile:  "Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu" (Mt 5, 9).
Le témoignage qu'il rendit à son époque en font un point de référence naturel pour tous ceux qui, aujourd'hui également, cultivent l'idéal de la paix, du respect de la nature, du dialogue entre les religions et les cultures.
Il est toutefois important de rappeler, si l'on ne veut pas trahir son message, que ce fut le choix radical du Christ qui lui fournit la clé de compréhension de la fraternité à laquelle tous les hommes sont appelés, et à laquelle même les créatures inanimées - de "frère soleil" à "soeur lune" - participent d'une certaine façon.
C'est pourquoi j'ai plaisir à rappeler que, en concomitance avec ce vingtième anniversaire de l'initiative de la prière pour la paix de Jean-Paul II, nous célébrons également le huitième centenaire de la conversion de saint François. Les deux commémorations s'illuminent réciproquement.
Dans les paroles qui lui sont adressées par le crucifix de saint Damien - "Va, François, répare ma maison..." - dans son choix de pauvreté radicale, dans le baiser au lépreux dans lesquels s'exprima sa nouvelle capacité de voir et d'aimer le Christ dans les frères qui souffrent, commençait cette aventure humaine et chrétienne qui continue de fasciner tant d'hommes de notre temps et fait de cette ville le but d'innombrables pèlerinages".

Lahire


Comprendre "l'esprit d'Assise" (3)

Avant de conclure, Benoît XVI nous invite à ne pas nous méprendre sur le sens de l'initiative de Jean-Paul II, désormais appelée "l'esprit d'Assise".

Pas de méprise sur le fonds :

"il est important de ne pas oublier l'attention dont on fit alors preuve afin que la rencontre interreligieuse de prière ne se prête à aucune interprétation syncrétiste, fondée sur une conception relativiste".

Jean-Paul II le précisa lui-même en 1986 à Assise :

"Le fait que nous soyons venus ici n'implique aucune intention de rechercher un consensus religieux entre nous, de mener une négociation sur nos convictions de foi. Il ne signifie pas non plus que les religions peuvent être réconciliées sur le plan d'un engagement commun dans un projet terrestre qui les dépasserait toutes. Il n'est pas non plus une concession au relativisme des croyances religieuses...".

Ce point est capital. Benoît XVI dit juste après : 

"Je désire répéter ce principe, qui constitue le présupposé de ce dialogue entre les religions".

Benoît XVI rapelle aussi que :

"les représentants des autres religions (...) savent que c'est dans la prière qu'il est possible de faire une expérience particulière de Dieu et d'en tirer des encouragements efficaces dans le dévouement à la cause de la paix".

Pas de méprise non plus sur la forme :
C'est le moment pour le Pape de préciser qu'il faut éviter le mélange des genres et "les confusions inopportunes" :

"C'est pourquoi, même lorsque l'on se retrouve ensemble pour prier pour la paix, il faut que la prière se déroule selon les chemins distincts propres aux diverses religions. Tel fut le choix de 1986, et ce choix ne peut manquer de demeurer valable aujourd'hui également. La convergence des différences ne doit pas donner l'impression de céder au relativisme, qui nie le sens même de la vérité et la possibilité d'y puiser."

Ainsi sont brisées les interprétations de ce que fut réellement Assise :
certains considéraient cet événement comme un reniement de l'Eglise et une oeuvre syncrétiste et relativiste.
D'autres, en revanche, s'enchantaient de ce qu'ils croyaient être une prière commune et une fraternité pacifiste qui pouvait cautionner tous les excès au nom d'un oecuménisme mal compris.
En bon professeur et parfaitement conscient des interrogations des fidèles après 25 ans de Curie et de confidences au Vatican, Benoît XVI, garant de la continuité de l'Eglise dans la Vérité, a replacé l'événement d'Assise à sa vraie place et en a rappelé et confirmé les bases saintes et bonnes voulues par Jean-Paul II.

Habemus magnum papam.

Lahire


Comprendre "l'esprit d'Assise" (2)

Dans sa lettre, le Saint-Père enchaîne la première partie sur le contexte de 1986 et l'intention de Jean-Paul II avec la réalité de l'Amour de Dieu pour tous les hommes, de l''"arc dans la nuée" de Noé au sacrifice de la Croix pour racheter l'humanité.

Le socle d'une prière commune :

"lorsque le sentiment religieux atteint sa maturité, il suscite chez le croyant la perception que la foi en Dieu, Créateur de l'univers et Père de tous, ne peut manquer de promouvoir entre les hommes des relations de fraternité universelle. En effet, des témoignages du lien intime qui existe entre le rapport avec Dieu et l'éthique de l'amour sont visibles dans toutes les grandes traditions religieuses.
Nous, chrétiens, nous sentons confirmés en cela et encore plus illuminés par la Parole de Dieu".

L'importance de la prière pour la Paix :

"En premier lieu, la paix doit être édifiée dans les coeurs. C'est là, en effet, que se développent les sentiments qui peuvent l'alimenter ou, au contraire, la menacer, l'affaiblir, l'étouffer. Par ailleurs, le coeur de l'homme est le lieu des interventions de Dieu. C'est pourquoi, à côté de la dimension "horizontale" des relations avec les autres hommes, la dimension "verticale" de la relation de chacun avec Dieu, dans lequel tout a son fondement, se révèle, à cet égard, d'une importance fondamentale. C'est précisément cela que le Pape Jean-Paul II (...) entendit rappeler au monde avec force. Il demanda une prière authentique, qui touchât l'existence tout entière".

En effet, Jean-Paul II précisa à l'époque que "La prière suppose de notre part la conversion du coeur". Ce qui fait dire aujourd'hui à Benoît XVI :

"Les fidèles en prière des diverses religions purent démontrer, à travers le langage du témoignage, que la prière ne divise pas, mais unit, et constitue un élément déterminant pour une pédagogie efficace de la paix, centrée sur l'amitié, sur l'accueil réciproque, sur le dialogue entre des hommes de cultures et de religions différentes. Nous avons plus que jamais besoin de cette pédagogie, en particulier en ce qui concerne les nouvelles générations".

Loin de contredire Jean-Paul II, Benoît XVI met en lumière l'initiative de 1986 et en reprécise toute l'actualité.

Lahire


Comprendre "l'esprit d'Assise" (1)

C'est l'appel pressant que nous lance Benoît XVI dans une lettre adressée à l'évêque d'Assise pour le 20ème anniversaire de la rencontre interreligieuse de prière pour la paix. Cette lettre du pape qui met en lumière toute l'action de son prédecesseur à Assise en 1986, est passée relativement inaperçue. Pourtant, elle est à conaître pour ne pas hurler avec les loups qui veulent que Benoît XVI soit en rupture avec Jean-Paul II sur le plan du dialogue interreligieux et incontournable pour comprendre la portée et la richesse de la conférence de Ratisbonne.

Situation de la paix dans le monde :
La fin de la guerre froide entre Etats n'a pas porté ses fruits : "Malheureusement, ce rêve de paix ne s'est pas réalisé". Ce que craignait Jean-Paul II s'est pourtant réalisé : ce début du troisième millénaire, les conflits sont plus provoqués par "les différences religieuses elles-mêmes qui constituent des motifs d'instabilité ou de menace pour les perspectives de paix".

Le but de Jean-Paul II à Assise en 1986 :
L'invitation de Jean-Paul II "aux responsables des religions mondiales en vue d'un témoignage commun de paix servit à préciser sans équivoque possible que la religion ne peut qu'être porteuse de paix".
Benoît XVI explicite cette intention en démontrant que la religion ne peut être porteuse de violence :

"En dépit des différences qui caractérisent les divers chemins religieux, la reconnaissance de l'existence de Dieu, à laquelle les hommes peuvent parvenir ne serait-ce qu'à partir de l'expérience de la création (cf. Rm 1, 20), ne peut manquer de disposer les croyants à considérer les autres êtres humains comme des frères.
Il n'est donc permis à personne de se servir du motif de la différence religieuse comme présupposé ou prétexte pour une attitude belliqueuse envers les autres êtres humains
".

Après les idéologies de la guerre froide, Jean-Paul II voyait poindre le danger des conflits à caractère religieux (Benoît XVI parle de "caractère de prophétie exacte"). C'est pourquoi, à l'appel et autour du chef de l'Eglise catholique (une et sainte), les responsables des religions sont invités à apporter un témoignage en s'engageant sur le fait que la religion ne peut qu'être porteuse de paix.

Lahire


Redeker : des imams complices ?

Après les déclarations ambigües de Dalil Boubaker, le recteur de la mosquée de Marseille a appelé les musulmans "à ne pas tomber dans ces manipulations et éviter de réagir comme certains le souhaiteraient". On se demande si de fait, ces imams ne sont pas de mèche avec les auteurs des menaces.

Kabtane n'a pas mâché ses mots à l'encontre du texte de Robert Redeker, qualifié d'"exposé provocateur et satisfait d'approximations grossières et ineptes", alignant "des âneries puisées dans la sous-culture des trottoirs et l'ignominie raciste" :

Kabtane "N'est-il pas possible, surtout venant de la part d'un professeur de l'éducation nationale, (d'exiger) un minimum de science et de connaissance ? Que cherche le journal qui publie un texte dont le principal mérite est de combiner l'ignorance et la haine ?".

N'est-il pas possible à cet imam d'avancer quelques contre-arguments plutôt que de proférer des insultes à tout-va ? Mais la suite est pire, sinon criminelle. L'imam :

"émet les plus grandes réserves quant à l'origine exacte de ces menaces. Il est tout de même un peu facile d'attribuer aussitôt à des fidèles musulmans, égarés, de telles menaces. L'heure est aussi aux manipulations".

Nous n'aurons donc pas de condamnation de la violence que certains musulmans -certes pas tous- professent. Et c'est bien cela qui est complice.

Michel Janva


Où l'on reparle de l'Arménie... et de la Turquie

Chirac a inauguré samedi une "Place de France" dans le centre de la capitale arménienne Erevan après avoir rendu hommage aux victimes des massacres d'Arméniens de 1915-1917 en déposant une gerbe au pied du monument Tsitsernakaberd à Erevan.

"C'est avec une émotion profonde que je découvre la terre d'Arménie. [...] Emotion quand je pense à tous les survivants de cette tragédie qui durent prendre les chemins d'un douloureux exil".

Interrogé au cours d'une conférence de presse sur le fait savoir si la Turquie devait, pour entrer dans l'UE, reconnaître un caractère de génocide aux massacres d'Arméniens perpétrés entre 1915 et 1917 dans l'Empire Ottoman, il a répondu : "honnêtement, je le crois".

Armnie "Quand de surcroît il s'agit de s'intégrer dans un ensemble qui revendique l'appartenance à une même société et la croyance en de mêmes valeurs, je pense qu'effectivement la Turquie serait bien inspirée, au regard de son histoire, de sa tradition profonde, de sa culture qui est aussi une culture humaniste, d'en tirer les conséquences".

Pourtant, mercredi dernier, le Parlement de l'UE a adopté un texte qui refuse de mettre en préalable à l'adhésion de la Turquie la reconnaissance du génocide arménien, bien que la question demeure :

"[Le Parlement] souligne que bien que la reconnaissance du génocide arménien en tant que tel ne constitue pas formellement un des critères de Copenhague, il est indispensable qu'un pays sur le chemin de l'adhésion aborde et reconnaisse son passé". (§56)

Ce n'est pas un critère formel mais c'est indispensable... C'est surtout du charabia.

Michel Janva


Conférence de Ratisbonne : analyse orthodoxe

A Ratisbonne, Benoît XVI a posé les bases d'un nouveau dialogue et de possibles actions entre les fidèles de différentes religions, position qui ne renie en rien les actions de ses prédecesseurs. Maxime Koslov, archiprêtre orthodoxe et professeur à l'Académie spirituelle de Moscou, propose de la conférence de Ratisbonne, une analyse très intéressante :

"un chrétien, s'il veut rester tel, ne dira jamais que toutes les religions sont égales, que tous les prophètes sont authentiques et que chacun a sa vérité"

et porteuse d'espérance :

"il y a un espoir que le nouveau round du dialogue, inaperçu par le monde, qui a démarré (fait significatif) à Belgrade, entre les Eglises orthodoxes locales et l'Eglise catholique romaine ne sera pas une simple assemblée de doctes théologiens dont les résolutions seront, comme par le passé, déposées aux archives, mais un acte d'accomplissement des paroles de Christ au sujet de l'unité non pas d'astucieux compromis et d'abandons de la vérité, mais de gens ayant pleine conscience de se trouver dans l'arche de l'Eglise du Christ".

Lahire (merci à JPM)


Le MPF fait un exercice d'équilibriste

VoxGalliae rapporte l'entretien de Guillaume Peltier à Direct Soir :

"au sujet de ses relations avec l'UMP, M.Peltier revient sur la rumeur d'un accord UMP-MPF :

Peltier_3 "La grande rumeur de l'UMP, c'est qu'il pourrait être ministre de Sarkozy ! Soyons sérieux, je vous confirme que Philippe de Villiers sera candidat. Ce qui inquiète l'UMP, c'est que les derniers sondages nous accordent 8% d'intentions de vote" (en fait il s'agit du cas de figure d'une candidature Villepin, en cas de candidature Sarkozy, Philippe de Villiers est crédité de 4%).

Guillaume Peltier a voulu également être rassurant sur les possibilités de Philippe de Villiers d'être candidat : "Nous avons déjà 300 parrainages". Concernant les reports des voix au deuxième tour, le slogan "pas une voix pour le système UMPS" semble céder la place à une prise de position plus souple. Ainsi parlant des éventuels reports de voix en faveur de Sarkozy, Guillaume Peltier déclare que "si nos idées sont prises en compte, tout est possible". (...) De la même manière il n'exclut pas la participation à un gouvernement de la part du MPF à condition que "nos idées soient prises en compte".

Nous savions déjà que le MPF n'appellera pas à voter FN. Mais revenant à une position plus pondérée que dans son communiqué, Peltier laisse entendre aujourd'hui une possible entente avec Sarkozy, si toutefois ce dernier prend ses idées en compte, alors que -au vu de ces fameuses idées- il apparaît tout de même moins probable que Sarkozy les prenne en compte que Le Pen. Alors, à quel jeu d'équilibriste joue le MPF ?

Selon Le Conservateur, ce petit jeu serait de la seule responsabilité de Guillaume Peltier. Pourtant, on apprend par ailleurs que Jean-Philippe Wagner, délégué de la circonscription MPF de Moselle et élu de Meurthe et Moselle, a voté au Conseil régional une subvention de 14369 € pour "l'Université turque de Tubitak-Adana-Usam, visant à développer la recherche et le développement en Europe", alors que la Turquie fait justement partie des 5 points "non négociables" du MPF. Voilà qui nous rappelle l'étrange affaire Yvon Claire, conseiller municipal MPF de Marseille votant le financement de la future mosquée.

Michel Janva


L'article de Redeker

L'article qui vaut au philosophe d'être menacé de mort et de vivre en clandestinité en France n'est plus accessible sur internet à l'adresse que j'avais indiquée. Un de nos lecteurs nous donne un lien qui nous permette encore d'y accéder : http://minilien.com/?Zp1VHkr5PJ . Le temps de faire un copier-coller et surtout de le lire.

Lahire

PS : accessible ici aussi (merci MJ)
 


Elections : l'exemple de la Lettonie

Le 7 octobre prochain auront lieux des élections législatives. Loin des discours mièvres, l'Eglise en Lettonie s'est fortement engagée pour éclairer les électeurs par la voix du cardinal Janis Pujats.

Il a tout d'abord vanté les mérites du jeûne :

"Le jeûne pourrait réduire l'indifférence des gens. Ils ne resteront pas chez eux mais iront voter pour les candidats prêts à défendre les valeurs chrétiennes au parlement et la loi dans notre pays (..)
Le jeûne est une méthode puissante, connue de l'homme depuis les temps du Christ, et même avant. Jeûner et prier en commun aide les gens à se discipliner et à saisir la volonté de Dieu (...)
Jeûner aide les chrétiens à garder une bonne forme spirituelle".

Le parti centriste Premier de Lettonie à ouvertement déclaré qu'il s'engageait à "défendre les valeurs chrétiennes et ceux de la famille". Cependant Monseigneur Pujats a précisé que l'Eglise ne soutenait aucun parti ou candidat :

"Les chrétiens ont un sens commun. Ils peuvent passer en revue toutes les listes électorales et s'ils y trouvent des gens qui défendent les valeurs chrétiennes ils peuvent voter pour le parti qu'ils souhaitent".

Il s'est opposé aux hommes politiques qui avaient soutenu les lobbys gays :

"Personnellement, je suis contre les hommes politiques qui avaient soutenu le droit des gays à exercer n'importe quel travail, par exemple celui d'enseigner les enfants. Qui peut garantir qu'ils ne leur enseignent pas le vice?".

Encore un exemple venu de l'est.

Lahire


Christine Boutin lance son blog

Boutin_3 Cela se passe ici et s'est intitulé "l'être humain priorité absolue". Allez-y, il paraît qu'"aucune question n'est taboue" surtout que pour l'élection présidentielle, Christine Boutin avoue ne pas avoir encore pris sa décision. Sur le site de la FRS (qui a également fait peau neuve), on trouvera un argumentaire sur l'avortement -le FRS prône le respect de la dignité de la personne "de sa conception à sa mort naturelle"- assorti de propositions dont aucune, étrangement, n'évoque la nécessité d'une suppression -à plus ou moins long terme certes- des lois sur l'avortement.

Dans les Questions/réponses, le sujet est traité ainsi :

"Le FRS propose-t-il d’abolir la Loi Veil ?
Le FRS milite pour la défense de la vie considérant que même cabossée, elle vaut la peine d’être vécue. Or la société actuelle ne propose aucune alternative à l’avortement alors que tout le monde s’accorde à dire qu’il vaut mieux l’éviter. Face à cette contradiction, le FRS propose avant tout de renverser la tendance actuelle et d’aider les femmes en difficulté à garder l’enfant à naître plutôt que de les encourager à avorter.

Proposer d’abolir la loi Veil purement et simplement ne saurait cependant résoudre la détresse des milliers de femmes confrontées à ce choix douloureux. Le FRS choisit donc surtout de militer pour que les dispositions en faveur de la vie qui existent déjà soient appliquées et renforcées."

Cette position n'est pas une position pro-vie. Car, s'il est nécessaire d'agir par étapes (voir l'exemple américain), il n'en reste pas moins que l'objectif de la suppression des lois criminelles doit être un but déclaré. Dans Evangelium vitae, Jean-Paul II ne demandait pas aux hommes politiques de se contenter de déplorer verbalement l'avortement, mais de s'engager courageusement pour des dispositions législatives protégeant la vie (§90):

"[L]es responsables de la vie publique [...] ont le devoir de faire des choix courageux en faveur de la vie, surtout dans le domaine des dispositions législatives. [...] Si les lois ne sont pas le seul moyen de défendre la vie humaine, elles jouent cependant un rôle de grande importance et parfois déterminant dans la formation des mentalités et des habitudes. Je répète encore une fois qu'une norme qui viole le droit naturel d'un innocent à la vie est injuste et que, comme telle, elle ne peut avoir force de loi."

Michel Janva


Le catholique ne s'adapte pas à la société

Le père Michel Gitton signe une tribune intitulée "catholiques, faut-il s'adapter ?" dans Liberté Politique, laquelle commence par une citation de Dom Guéranger, le restaurateur de l'ordre bénédictin en France :

"Montrez-vous à cette société tel que vous êtes au fond, catholique convaincu. Elle aura peur de vous peut-être quelques temps ; mais, soyez-en sûr, elle vous reviendra. Si vous la flattez en parlant son langage, vous l'amuserez un instant, puis elle vous oubliera ; car vous ne lui aurez pas fait une impression sérieuse. Elle se sera reconnue en vous plus ou moins, et comme elle a peu de confiance en elle-même, elle n'en aura pas en vous d'avantage. Il y a une grâce attachée à la confession pleine et entière de la foi."(Le Sens chrétien de l'histoire, III, p. 31-32).

Michel Janva


Il faut sauver le soldat Redeker

Le MPF lance une pétition en ligne pour soutenir Robert Redeker, en estimant que

"les Français attachés à la liberté d’expression doivent apporter leur soutien à Robert Redeker. Ce n’est en aucun cas à la République à s’adapter à l’islam mais à l’islam à s’adapter à la République."

On ignore encore à qui sera communiqué cette pétition. Sans doute au ministre de l'insécurité, dont le silence assourdissant (pour cause de ramadan électoraliste ?) tranche à peine avec la déclaration de Dalil Boubaker qui nous fait craindre le pire pour le malheureux professeur :

"Il faut être prudent dans le climat de tension que traverse actuellement la communauté musulmane, sur le plan national et international. Après les caricatures, certaines déclarations sur la violence de l'islam ou le manque de raison dans la religion musulmane, on voit de plus en plus que des amalgames sont faits entre islam et islamisme, et on confond souvent l'un et l'autre, ce qui est une erreur inacceptable."

Ne voulant sans doute pas être accusé d'avoir lancé la fatwa contre Redeker, Boubaker déplore tout de même la situation du professeur :

"Je suis triste de le voir inquiet et menacé, c'est inacceptable. Nous sommes dans un pays de droit et nul n'a la faculté de se faire justice lui-même. [Mais j'estime qu'il y a] dans tout cela plus d'agitation et de rodomontades que de menaces sérieuses".

Si ce n'est pas de la complicité, qu'est-ce ?

Michel Janva


Le Saint-Siège veut reconstruire l'identité de l'Europe

La conférence du pape Benoît XVI à Ratisbonne est une référence pour qui veut "travailler à la construction d'une identité européenne renouvelée", a estimé le cardinal Tarcisio Bertone dans une lettre adressée aux participants d'un congrès universitaire européen réuni à Rome sur le thème "Où va l'Europe ? culture, peuples et institutions".

"[La conférence] fixe comme tâche principale aux universitaires et aux étudiants chrétiens la recherche d'une pleine rationalité, fidèle à l'intégralité de l'expérience humaine, en dialogue constructif avec tous ceux qui partagent la même passion pour la vérité et pour l'homme et sont disposés à travailler sans a priori idéologiques".

"Sur une telle base culturelle, on peut travailler avec réalisme à la construction d'une identité européenne renouvelée, capable d'offrir au monde, face aux défis de l'époque, la contribution d'un héritage culturel et spirituel inestimable".

De son côté, le pape a apporté son soutien à la candidature de l'Albanie à l'Union européenne en recevant le nouvel ambassadeur de ce pays :

"L'Albanie aspire à une intégration y compris institutionnelle avec les nations européennes, car elle se sent déjà liée à eux pour des raisons non seulement géographiques, mais surtout historiques et culturelles".

Benoît XVI a évoqué la figure de Mère Teresa de Calcutta "fille élue de l'Albanie".

Michel Janva


3e concours de légende : les résultats

Ayrault_31_2 La photo à légender était celle-ci, légendée par un de nos lecteurs, hors catégorie (merci à JPW) - cliquez dessus pour l'agrandir :

Vous avez été encore nombreux à participer. Voici la sélection totalement arbitraire :

  • 7ème : "Faire voter les morts : une vieille pratique socialo-communiste qui connaît parfois des ratés" Prevalito
  • 6ème : "Garçon, un demi pour la 508 !" CC
  • 5ème : "P.S. retourne maison" TP
  • 4ème : "j'y suis ! Domaine Vessigaud 1981 !" le conservateur
  • 3ème : "Quand on lui montre la lune, le fou regarde le doigt. Le politique lui..." XD
  • 2ème : "Bon alors d'où vient le vent aujourd'hui ? voté-je oui ou voté-je non ?" TB 
  • 1er : "Absentéisme à l'Assemblée Nationale : le PS sollicite le musée Grévin" Prevalito

Félicitations à Prevalito et à la prochaine !

Le Salon Beige


Benoît XVI soucieux des chrétiens persécutés

Benoît XVI a reçu jeudi le nouvel ambassadeur d'Allemagne auprès du Saint-Siège venu lui présenter ses lettres de créance. Le Pape a une nouvelle fois insisté sur le drame de l'avortement, sur la nécessité de préserver la famille et sur l'enseignement religieux. A sa sortie de l'audience le diplomate a déclaré :

"Le Saint-Siège demande aux instances compétentes de ne pas renvoyer les chrétiens étrangers persécutés chez eux en raison de leur foi".

Lahire


Humour et politique

Lundi sera remis le Prix Press Club "Humour et Politique" 2006. L'heureux élu succédera à Nicolas Sarkozy, détenteur du prix 2005 pour avoir affirmé, sans rire: "Je ne suis candidat à rien". Parmi les nominés :

  • Dominique de Villepin : "Le pétrole est une source d'énergie inépuisable qui va se faire de plus en plus rare".
  • Nelly Olin, ministre de l'Ecologie et du Développement durable : "Je trouve qu'on a tellement de choses à se mettre dans la tête qu'il est inutile de s'encombrer le cerveau".
  • François Baroin, ministre de l'Outre-mer: "Je suis un des rares ministres chiraco-sarko-villepino compatibles".
  • Azouz Begag, ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances: "Je ne suis pas l'arabe qui cache la forêt".
  • Philippe Douste-Blazy, ministre des Affaires étrangères: "Le Hamas a voulu faire une croix sur Israël".
  • Laurent Fabius, parlant du projet de Ségolène Royal: "Je préfère dire 'voici mon projet' que 'mon projet c'est Voici"'.
  • Arlette Laguiller, porte-parole de Lutte ouvrière: "Mes idées n'ont pas pris une ride".
  • Jean-Pierre Raffarin : "Ségolène, elle séduit au loin et irrite au près".
  • Ségolène Royal: "Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit".
  • Ségolène Royal, à l'occasion de son voyage en Corse: "Je ne parlerai ni des attentats ni des incendies, je ne parlerai que de la Corse qui travaille".
  • Nicolas Sarkozy, répondant à la phrase de Dominique de Villepin au sujet du CPE ("Nous sommes en 14, c'est la guerre des tranchées, moi j'ai des c[...]"): "En France, ce ne sont pas les c[...] que l'on coupe, mais la tête".
  • Odile Saugues, député PS du Puy-de-Dôme: "Mettre une taxe sur des billets d'avion qu'on ne paye jamais, c'est un comble pour un président".
  • Pascal Terrasse, député PS de l'Ardèche, parlant du retour de Lionel Jospin: "C'est la première fois qu'un déserteur passe ses troupes en revue".
  • Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France: "Docteur Sarko et Doc Gynéco, c'est la com' et la came".

Il y manque l'intervention de l'idiot-utile de service qui a envoyé une lettre de soutien au quotidien anarcho-bancaire Libé, cité par Alain Sander dans Présent de demain :

"François Bayrou, alias Neuneu 1er : «Dans les pages de Libération, on ne sent pas d’influence extérieure (sic!).»"

Michel Janva


On ne peut pas ignorer les textes du Pape

Bertone_1 Le nouveau secrétaire d'Etat du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, a reçu ce matin le corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège. Le nouveau bras droit du pape Benoît XVI a souligné (en français, la langue diplomatique, à l'heure de la grand'messe de la francophonie, il est utile de le souligner) que "les documents du Saint-Siège", et "surtout" ceux émanant des papes, "ne sont pas des textes sur lesquels on peut passer rapidement, ou pire, que l'on peut se permettre d'ignorer".

"Ce sont des textes à lire attentivement et à méditer, pour que les idées puissent se traduire en actions pratiques et que le monde puisse reconnaître la force et l'actualité du message chrétien".

Il a souhaité que les diplomates s'engagent notamment pour :

  • repenser la question de la dette des pays les plus pauvres,
  • pour le respect de la liberté de conscience et de religion,
  • contre la violence sous toutes ses formes infligées aux femmes, aux enfants nés ou à naître,
  • pour la défense de la vie de sa conception à sa fin naturelle.

Michel Janva


Eglise du Sacré Coeur : précisions de Mgr Dubost

"il n'y a pas de vérité sans charité".
Ainsi se terminait mon post sur l'affaire de l'église du Sacré-Coeur de Sainte-Geneviève-des-Bois du diocèse d'Evry. J'ai depuis reçu de très nombreux commentaires que je n'ai pas eu le temps de mettre en ligne (je vais m'y mettre!), certains me communiquant la réponse de Monseigneur Dubost que voici :

"Je n’ai jamais envisagé de donner (ou de vendre) cette église aux  musulmans. D’où tenez-vous cette information ? Cordialement + Michel Dubost".

Je fais donc amende honorable et vous propose de tirer quelques enseignements de cette affaire :

  • Tout d'abord, la réponse de monseigneur Dubost peut être considérée comme un point positif de ce post erroné. La Vérité a ainsi été rétablie et elle doit l'être par les mêmes canaux qu'elle a été galvaudée. il serait juste qu'autant de mails soient envoyés pour rétablir la vérité qu'il y en a eu pour propager la rumeur.
  • Ensuite, le discernement reste essentiel dans l'information et la vérification de la source vitale, quel que soit le moyen de communication utilisé (mail, post...).
  • Enfin, comme je le soulignais dans mon post initial, ce mail était entaché d'un jugement lapidaire sur les paroles de monseigneur Dubost. Ce manque de charité et de vérité était aiguisé par le mensonge sur l'église du Sacré-Coeur. Que tous ceux qui l'ont propagé se remettent humblement en marche vers la Vérité en particulier dans le domaine du dialogue interreligieux en acceptant les leçons de notre Pape et de nos évêques. Ce sera donc le prochain sujet de notre page "libres réflexions" ouverte à tous.

La rumeur doit disparaître et la vérité restaurée. Et en ce jour de la saint Michel, profitons-en pour prier pour monseigneur Dubost : c'est sa fête!

Lahire


Encore une église vandalisée

Barleduc L'église Notre-Dame de Bar-le-Duc (Meuse) a reçu, probablement hier matin, la visite destructrice de vandales, et une plainte a été déposée dans la soirée par le curé de la paroisse. Trois statues de plâtre de dimension humaine datant du début du XXe siècle, posées sur des socles de plus d'un mètre de haut, ont été projetées à terre. Les statues du Sacré-Coeur, de Sainte Jeanne d'Arc et de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus se sont totalement brisées. Une statuette du XVIIIe siècle dorée à l'or fin, représentant la Vierge à l'Enfant, a été fortement endommagée. Des vases de fleurs ont été systématiquement renversés.

Quelle presse, quel politique dénoncera cette christophobie ?

Michel Janva


La police victime de l'impunité

3 policiers en patrouille ont été molestés hier dans un quartier de Vitrolles alors qu'ils venaient d'interpeller un jeune qui les avait insultés. Les policiers, deux hommes et une femme, étaient en train de contrôler le conducteur d'un scooter à proximité du commissariat quand deux jeunes circulant à deux roues sont passés en les insultant. Au deuxième passage des jeunes, les policiers sont parvenus à interpeller l'un d'eux, ce qui a provoqué un mouvement de colère de nombreux riverains qui sont intervenus pour le libérer. Plusieurs habitants du quartier s'en sont alors pris à la patrouille de police et à leur voiture. Les 3 policiers doivent subir un examen médical afin d'évaluer leur interruption temporaire de travail. Le premier jeune interpellé a été placé en garde à vue, ainsi qu'un autre, arrêté par une autre patrouille à proximité. Pour Bernard Coumes, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance, on assiste

"à une aggravation de la situation dans certaines banlieues. Avant, on jetait toutes les semaines des pierres sur les patrouilles mais maintenant, notamment après certaines images télévisuelles, on veut aussi casser du flic en prime".

Michel Janva (via Bafweb)


Nous demandons des excuses des musulmans

Le Cardinal Archevêque de Cologne, Mgr Joachim Meisner s'est dit déçu que la réaction des musulmans allemands au meurtre de Soeur Léonella soit un échec (ici en v.o.) :

Meisner "je suis triste que les musulmans d'Allemagne n'aient pas poussé comme un cri unanime : "nous demandons des excuses et des rétractations sur le fait que l'islam se soit présenté de manière si choquante"!"

MJ


La gravité de la situation selon Redeker

Interrogé sur Europe 1, Robert Redeker se plaint de l'abandon dont il est victime :

"Pour l'instant, le ministère de l'Education nationale ne m'a même pas contacté, n'a pas daigné me contacter, me demander si j'avais besoin d'une aide. [Je suis également] lâché par les syndicats enseignants qui généralement vous félicitent lorsque vous critiquez l'Eglise catholique mais qui sont beaucoup plus réticents lorsqu'il s'agit de critiques contre l'islam. [Je suis] lâché par les politiques locaux".

Concernant les propos de Gilles de Robien, Redeker a estimé que "si M. de Robien avait raison, il n'y aurait jamais eu de vie intellectuelle en France" :

"La fonction politique n'est pas de dire ce que l'on a le droit de penser mais de défendre la liberté de pensée et d'expression".

Redeker veut "que les syndicats d'enseignants bougent, que les associations laïques promptes à défendre la laïcité lorsqu'il s'agit du catholicisme bougent également et que le ministère bouge lui aussi, que les politiques, que la société entière, que les intellectuels prennent conscience de la gravité" de la situation.

La gravité de sa situation, il la dévoile dans un mail à André Glucksmann :

"Je suis maintenant dans une situation personnelle catastrophique. De nombreuses menaces de mort très précises m’ont été adressées, et j’ai été condamné à mort par des organisations de la mouvance al-qaïda. L’UCLAT et la DST s’en occupent, mais…je n’ai plus le droit de loger chez moi (sur les sites me condamnant à mort il y a un plan indiquant comment venir à ma maison pour me tuer, il y a ma photo, celle des lieux où je travaille, des numéros de téléphone, et l’acte de condamnation).

Mais en même temps on ne me fournit pas d’endroit, je suis obligé de quêmander, deux soirs ici, deux soirs là… [...] Je suis un SDF. Il en suit une situation financière démente, tous les frais sont à ma charge, y compris ceux eventuels d’un loyer d’un mois ou deux éloigné d’ici, de deux déménagements, de frais de notaire, etc… C’est bien triste.

J’ai exercé un droit constitutionnel, et j’en suis puni, sur le territoire même de la République. Cette affaire est aussi une attaque contre la souveraineté nationale : des lois étrangères, décidées par des fanatiques criminophiles, me punissent d’avoir exercé un droit constitutionnel français, et j’en subis, en France même, grand dommage".

Bienvenue en France.

Michel Janva


La libanisation du "9-3"

Extraits du billet de Rioufol dans Le Figaro :

"la Justice [...] est le reflet d'une lâcheté collective. Cela fait plus de trente ans que le consensus antiraciste ignore le problème posé par un peuplement majoritairement musulman. La Seine-Saint-Denis (le «9-3») compte plus de 1,5 million d'habitants, dont les deux tiers sont immigrés ou d'origine immigrée. Le «cefran» (Français) est l'étranger. [...]

Un phénomène de libanisation du «9-3» se met en place, avec ses guérillas. Et ce sont les immigrationnistes qui ont amorcé cette bombe. Convaincus que la «France française» doit céder la place et que l'avenir est à l'indifférenciation des cultures dans un Babel «peace and love», ils ont créé un territoire revanchard.

[...] Cependant, la presse a sa part de démission, qu'il serait trop commode d'oublier. C'est à elle, et non au préfet Jean-François Cordet, qu'il revenait d'alerter l'opinion sur cette situation sécuritaire catastrophique en Seine-Saint-Denis, un an après les émeutes. Mais les médias sont-ils prêts à dire toutes les vérités qui dérangent ? [...]

Disons-le : si les médias «progressistes» ont rechigné à mettre au jour ces phénomènes identitaires et religieux, c'est parce qu'ils impliquaient la communauté musulmane et contrariaient les slogans sur «l'immigration, chance pour la France» et «l'islam, religion de paix et de tolérance»."

Michel Janva


Villepin et Le Figaro soutiennent Redeker

Dominique de Villepin soutient le professeur Redeker :

"C'est inacceptable, ça montre bien que nous vivons dans un monde dangereux, trop souvent fait d'intolérance, et à quel point nous devons être vigilants pour que le respect de l'opinion d'autrui soit totale dans notre société. Nous sommes dans une démocratie, chacun doit pouvoir s'exprimer librement dans le respect bien sûr des autres. C'est la seule limite qui doit être acceptée à cette liberté".

Ce matin, Le Figaro, dans lequel était parue la tribune incriminée, défend également cette fameuse liberté d'expression :

"Le Figaro est un journal ouvert à des opinions diverses. Tous les jours, nous accueillons dans nos colonnes des points de vue contradictoires, des débats, des controverses. Bien entendu, nous avons une ligne éditoriale forte [sic !] et nous ne partageons pas toutes ces idées, loin de là, ni la façon dont elles s’expriment parfois. Mais nous considérons que, au-delà de l’information, le rôle d’un journal est de fournir à ses lecteurs tout ce qui peut leur permettre d’analyser en profondeur l’actualité. Or, pour comprendre notre monde, pour se faire une opinion, il faut aussi savoir regarder ceux qui vivent autrement et écouter ceux qui pensent différemment [Le Figaro doit certainement inviter ses lecteurs à lire aussi Le Salon Beige...]. Nous condamnons donc avec la plus grande fermeté les graves atteintes à la liberté de penser et à la liberté d’expression que cette affaire a provoquées."

Michel Janva

Addendum : c'est bien joli de soutenir l'abstraite "liberté d'expression" mais, suite à l'interview de Redeker, Villepin et Le Figaro devraient songer à soutenir ce professeur de façon concrète !


Homosexualité : nouveau dossier de Famille Chrétienne

Famille Chrétienne a monté un dossier sur le "mariage homosexuel" et "l'homoparentalité". Il s'articule autour de trois thèmes :

  • comprendre les enjeux
  • chercher la vérité
  • anticiper les conséquences.

Sur la foi du dossier précédent (sur le Da Vinci Code), il apparaît bon de souscrire avant le 14 octobre (!) à cette offre (10 euros pour 6 numéros) pour approfondir un sujet sur lequel l'Eglise s'est déjà nettement déclarée sans ambiguité. En effet, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a publié en 2003 un document "considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles". Ce document incontournable signé du cardinal Ratzinger est d'une lecture particulièrement aisée.

En complément donc, Famille Chrétienne offrira sans doute aux parents et aux jeunes adultes des moyens de répandre cet enseignement auprès des adolescents et des enfants en âge de comprendre, des familles, des voisins, des amis, des collègues etc. pour répondre au devoir d'apostolat des laïcs.
Les laïcs compétents (il y en a!) devront y trouver les éléments nécessaires pour remplir le devoir lié à leurs talents de faire connaître la position de l'Eglise aux candidats à la présidentielle, ce sujet devant être au coeur de la campagne électorale.
C'est tout ce que nous espérons de ce dossier, malgré une très légère appréhension sur l'intitulé de la troisième partie.

Lahire


Affaire Redeker : combat commun du FN et du MPF

Le FN et le MPF sont pour l'instant les deux seuls partis à s'être positionnés sur l'affaire du professeur Redeker.
Louis Alliot du FN :

"Ces menaces "démontrent que l'organisation de l'islam prônée par Nicolas Sarkozy est un échec" [il] demande l'application stricte des lois de la laïcité (...) le démantèlement rapide de tous les réseaux extrémistes présents sur notre sol (...) et l'expulsion immédiate de tous ceux qui ne reconnaissent pas notre Constitution".

Guillaume Peltier du MPF:

"[il dénonce les] dangers de l'islamisme restent un sujet tabou en France aujourd'hui (...) [il a demandé] une conférence nationale sur les valeurs de la République et la nécessaire adaptation de l'islam à nos lois".

Sans qu'elles se soient concertées, ces deux voix concordantes et quasi-simultanées montrent, qu'au delà des personnes, le combat en des occasions particulières pourrait réellement être commun.

Lahire


Le Sacré Coeur, si cher au Bx Charles de Foucauld, aux musulmans d'Evry

J'ai reçu ce mail informatif à plusieurs reprises. Il fait part d'une scandaleuse initiative : la maison de Dieu abandonnée à un autre culte, celui de l'islam. Le Sacré-Coeur bradé aux musulmans :

"Mgr Dubost, évêque d'Evry, a récemment décidé d'accorder l'église du Sacré-Coeur de Sainte-Geneviève-des-Bois (91) aux musulmans... Une invitation à cet événement circule en ce moment.
C'est cet évêque qui disait, voici quelques jours : "Je crois pouvoir dire que le pape a blessé des musulmans (...) je pense que quand on a blessé quelqu'un il faut toujours arriver à le dire".
Contact à l'évéché ici ou écrire ici :
21, cours Mgr Romero - BP 170 - 91006 Evry cedex Tél. : 01.60.91.17.00 - Fax : 01.69.91.17.14.

Le mail se poursuit par un dénigrement systématique du petit discours prononcé par le même évêque à l'occasion du début du Ramadan... Nous aurons l'occasion de revenir sur le sujet. En effet, suite aux différents appels de Benoît XVI (Assise 2006, Ratisbonne...), les catholiques doivent mener une réflexion approfondie sur le véritable "dialogue entre les religieux" tel que le Pape nous l'a indiqué et évidemment le mettre ensuite en oeuvre.
Gardons toujours présent à l'esprit que seule la charité doit guider notre réflexion et qu'"il n'y a pas de vérité sans charité".

Lahire


Ségolène Royal en famille

Ser Voici la retranscription d'un article qui émane d'un bulletin de liaison d'une promotion d'officiers en mai 1992. Il est écrit par le général Pierre Royal. Nous le livrons à titre de document pour lequel nous n'avons pas les moyens de vérifier la véracité des faits :

"Suite aux nombreuses questions qui me sont posées quotidiennement concernant mes liens de parenté avec Ségolène Royal, le nouveau ministre de l’Environnement, je tiens à effectuer la mise au point suivante.

Ségolène est ma nièce, fille de mon frère aîné Jacques qui a terminé sa carrière militaire avec le grade de lieutenant-colonel dans l’artillerie de Marine.

Si je ne partage en aucune façon ses idées politiques, l’esprit démocratique me contraint à les supporter. Par contre, je ne puis admettre que, pour construire sa carrière politique, elle ait Sali de façon outrageante la mémoire de son père.

Lors de la sortie de son livre « Le Printemps des Grands-parents », titre très cocasse quand on saura qu’elle a été particulièrement odieuse avec mes parents (ses grands-parents), elle a accordé un certain nombre d’interviews d’où il ressortait qu’elle avait eu une enfance très dure du fait de son père, militaire rigide et borné qui la brimait.

Par contre, au moment de la guerre du Golfe, dans une interview dans le journal « La nouvelle République du Centre », elle disait son soutien aux soldats français, évoquant avec émotion le souvenir du départ de son père pour l’Algérie et sa mort au combat (en réalité, mon frère est mort d’un cancer en 1981) !

Autre article récent, dans le 'Courrier de l’Ouest' du 22 mars 1992. Je cite : "On sait moins que son père était militaire et que, petite fille, à la maison, il lui fallait faire, contrainte et forcée, sa prière quotidienne".
En conséquence, je n’ai aucune relation avec cette jeune femme, résolument mythomane et j’ai honte de voir le nom de ma famille ainsi galvaudé".

Lahire (via de nombreux lecteurs)


Institut du Bon Pasteur : Des laïcs bordelais se rebellent

Un groupe de laïcs de Bordeaux a écrit à Monseigneur Ricard à cause de "l'absence d'information et de concertation avec l'Eglise locale dans la création de l'Institut du Bon Pasteur". Ils veulent "convoquer un conseil pastoral diocésain exceptionnel" et "tout mettre en oeuvre pour rencontrer le Saint-Père dans un dialogue direct". Rien que ça. On pense instinctivement à cette histoire d'animal de la Fontaine si proche des bénitiers...
Mais, plus sérieusement, existe t-il donc des laïcs "plus" pour se permettre de remettre en cause des décisions qui ne reviennent qu'au Pape?

D'abord, l'Eglise se dirige de Rome et pas de Bordeaux dans le cas de l'érection d'un institut de droit pontifical.
Ensuite, il y a eu concertation avec l'Eglise locale en la personne de son chef, le cardinal Ricard.

Enfin, le Pape (et non le cardinal Hoyos comme ils le croient) est quand même libre de créer ce qu'il veut dans l'Eglise sans en demander l'aval à une poignée de laïcs qui plus est revendicatifs. La hiérarchie de l'Eglise a été voulue et mise en place par le Christ : qui sont-ils pour la remettre en cause?

Ces laïcs qui ont l'humilité de dire "
qui se sentent responsables de l'Eglise" estiment avoir été lésés et se permettent même de donner des leçons au Pape :

"sa conviction que la fraternité du Christ suppose la bienveillance a priori et la vérité dans ce qui est dit et échangé. Toute réconciliation qui se ferait en dehors de cette exigence ne ferait que reporter à plus tard de nouvelles difficultés".

Le but n'est pas de leur dresser un gibet ici, mais de souligner un écueil dans lequel les laïcs qui s'investissent dans l'Eglise risquent de choir :

  • en règle générale, servir ne donne aucun droit vis-à-vis des destinataires du service et surtout pas un droit d'intéressement. Le désintéressement est une vertu difficile mais nécessaire pour qui choisit de servir.
  • Servir dans l'Eglise ne donne aucun droit, surtout pas celui d'outrepasser sa place ou de se croire investi d'une mission supérieure à son rang et devrait en plus développer l'humilité et le devoir de formation religieuse. Servir l'Eglise, c'est avant tout la respecter.

L'occasion rêvée de relire l'exhortation apostolique de Jean-Paul II  "christifideles laici" sur "la vocation et la mission des laïcs dans l'Eglise et dans le monde".
Et comme disait ma grand-mère bien avant l'Institut du Bon Pasteur : "chacun son troupeau et les vaches seront bien gardées".

Lahire


Bayrou pour l'adoption par les homosexuels

François Bayrou a été interrogé par Le Progrès :

"Quelle est votre position sur le mariage homosexuel et sur l'adoption ?

Bayrou_1 Le mariage, pour moi, c'est un homme et une femme. Mais je suis pour la reconnaissance d'une union civile, et cela ne me gênerait pas qu'elle soit conclue à la mairie. Quant à l'adoption, on en parle comme si n'existaient pas aujourd'hui 300000 enfants élevés par des homosexuels [chiffre absolument fantaisiste destiné à soutenir le lobby. NDMJ]. On ne peut pas les oublier, ces enfants. Je ne suis pas favorable à une adoption plénière par deux homosexuels, car l'adoption, c'est la filiation, et ce serait donc accepter qu'un enfant ait deux pères, ou deux mères, ce qui pose un problème. En revanche, l'adoption simple, qui n'entraîne pas un lien de filiation, et qui est aujourd'hui ouverte à un célibataire, devrait l'être aussi aux homosexuels."

Alors le mariage, c'est un homme et une femme mais cela n'empêche pas une union civile de deux homosexuels. Quelle différence ? L'adoption plénière par des homosexuels pose problème mais l'adoption simple, ça il n'y aurait pas de problème. Quelle différence ? Mais il prend les Français pour des gogos ce Bayrou !

Michel Janva


Ces "Indigènes" dont on ne parle pas

Nous avons déjà parlé de la désinformation autour de ce fameux film. On pourrait enfoncer le clou. Les médias ont beau jeu de dénoncer les exactions de soldats français 'collabos' durant la dernière guerre puis d'encenser les 'indigènes' qui ne seraient pas reconnus, on sent qu'il y a comme une entourloupe dans le raisonnement. De même qu'il y a des anciens combattants français et 'indigènes' non reconnus par la postérité, il y a eu des collabos des deux 'côtés'.

La “Brigade Nord Africainerecrutée par “la bande de la carlingue” de Bonny et Lafont, installée au 93 de la rue Lauriston, à Paris, au siège de la Gestapo, participa aux basses oeuvres dont étaient chargés leurs supérieurs (lire ce document, page 79). Elle prit part à la lutte contre la résistance, et se rendit coupables d’exactions dans le Sud Ouest de la France, en particulier dans la région de Limoges, Tulle et Périgueux. Dénommée la "légion Nord africaine", la "phalange nord-africaine" ou la "SS Mohamed", elle fut dirigée par Henri Lafont.

Il crée ce groupe de combat avec un national-islamiste algérien, Mohamed El-Maadi, ancien rédacteur du journal El Rachid, tirant à 30000 exemplaires et dénonçant "l'occupation judéo-anglo-américaine de l'Algérie". Fin janvier 1944, il prend le commandement de 300 mercenaires Nord africains et, dès février, il l'engage pour lutter contre les maquis. La SS Mohamed s'en prend à la population civile : viols, pillages, meurtres, massacres, exécutions d'otages… Les Périgourdins les voient comme "un ramassis d'individus sans foi ni loi, de truands prêts à toutes les besognes, de tueurs sans pitié entièrement au service de la Gestapo et de ses œuvres les plus basses."

Faut il admettre que les minorités peuvent aussi être du mauvais côté de l’histoire de France ? Aux antipodes du politiquement correct actuel qui voudrait que les minorités soient éternellement les victimes d’une histoire officielle qui les méprisa trop longtemps, il faut raconter ce que fut le passé de ces collabos “arabes”, devenu supplétifs d’une bande de truands au service de la Gestapo.

Michel Janva (via Novopress)

15h12 : visiblement, Bafweb a eu la même inspiration. Il apporte sa pierre à l'édifice de l'Histoire et évoque notamment l’organisation Todt, au service de la Wermacht, qui avait réussi assez facilement à recruter environ dix-huit mille Arabes.