Il est totalement mensonger de présenter ce cours d'université comme le font les médias.
Ce cours de notre vénéré pape ne mentionne que marginalement le dialogue entre Paléologue et le Persan et n'a aucune, mais alors aucune intention polémique, d’autant qu’il rapproche la prise de position musulmane de celle de Duns Scott et de ses disciples. Duns Scott ce n’est pas un petit penseur occidental !
La passage incriminé, qui est totalement marginal, dit à peut près que l’islam ne reçoit pas l’objection selon laquelle agir avec violence en matière de religion n’étant pas conforme à la raison ne peut être divin puisque Dieu ne peut agir que conformément à la raison. En effet l’islam pense, comme Duns Scott que Dieu est absolument supérieur à la raison et peut donc donner des préceptes contraires à la raison, selon eux, Dieu n’est lié par rien pas même par la vérité, ni par le bien.
Les médias mentent donc. Mais ils mentent effrontément.
Il s'agit d'un cours de très haut niveau qui conclut, pour diverses raisons, que l'inculturation de la foi chrétienne dans la culture grecque n'est pas négociable, au moins dans ses parties fondamentales, mais qu'il est nécessaire de s'adapter aux revendications des cultures extra occidentales, en inculturant partiellement la foi, afin d'initier un dialogue des cultures.
Pour moi, je me permets une précision : le pape semble opposer la culture scientifique, fondée sur mathématique et expérience d'une part à l'aristotélisme d'autre part, alors que Laurent Lafforgue dit quelque part, si je me souviens bien, que les mathématiques sont fondées sur les principes rationnels explicités par Aristote. Mais il ne peut parler de tout dans un texte finalement relativement court.
Au final le pape met en garde contre l’exclusion de l’esprit religieux de la culture, exclusion qui la condamne aux yeux des non-occidentaux et empêche le dialogue. Il s’adresse donc à la pensée occidentale et non aux musulmans.
Il s’agit d’un cours sur la place de la culture occidentale dans le monde de la foi chrétienne dans ses rapports avec le dialogue des cultures. Il n’y a aucune critique de l’islam !
Merci les médias, avec vous on est informé ! Quant à Golias, quelle connerie! (passez-moi l'expression), un texte de caniveau.
Il faut prendre garde que cette traduction en français ne contient pas une mention terminale qu'on trouve sur les versions allemande et anglaise disponibles sur le site du Vatican, selon laquelle :
«Le Saint Père a l'intention de produire ultérieurement une version annotée de ce texte. La présente version doit donc être considéree comme provisoire»
Une suggestion : l'imprimer et la distribuer au maximum de gens de son entourage en leur demandant de faire de même. Effet boule de neige.
Rédigé par : Agnès | 16 septembre 2006 à 12:03
Et ds les banlieues...
Rédigé par : f | 16 septembre 2006 à 12:45
...ils savent lire ?..........pardon, je me lâche...
Rédigé par : Robert | 16 septembre 2006 à 13:45
Qui peut le traduire en arabe?
Rédigé par : hb | 16 septembre 2006 à 14:06
et prier pour le pape qui a grand besoin de notre soutien face à ce déchainement de haine autour de lui
Rédigé par : Ad Jesum per Mariam | 16 septembre 2006 à 16:49
Il est totalement mensonger de présenter ce cours d'université comme le font les médias.
Ce cours de notre vénéré pape ne mentionne que marginalement le dialogue entre Paléologue et le Persan et n'a aucune, mais alors aucune intention polémique, d’autant qu’il rapproche la prise de position musulmane de celle de Duns Scott et de ses disciples. Duns Scott ce n’est pas un petit penseur occidental !
La passage incriminé, qui est totalement marginal, dit à peut près que l’islam ne reçoit pas l’objection selon laquelle agir avec violence en matière de religion n’étant pas conforme à la raison ne peut être divin puisque Dieu ne peut agir que conformément à la raison. En effet l’islam pense, comme Duns Scott que Dieu est absolument supérieur à la raison et peut donc donner des préceptes contraires à la raison, selon eux, Dieu n’est lié par rien pas même par la vérité, ni par le bien.
Les médias mentent donc. Mais ils mentent effrontément.
Il s'agit d'un cours de très haut niveau qui conclut, pour diverses raisons, que l'inculturation de la foi chrétienne dans la culture grecque n'est pas négociable, au moins dans ses parties fondamentales, mais qu'il est nécessaire de s'adapter aux revendications des cultures extra occidentales, en inculturant partiellement la foi, afin d'initier un dialogue des cultures.
Pour moi, je me permets une précision : le pape semble opposer la culture scientifique, fondée sur mathématique et expérience d'une part à l'aristotélisme d'autre part, alors que Laurent Lafforgue dit quelque part, si je me souviens bien, que les mathématiques sont fondées sur les principes rationnels explicités par Aristote. Mais il ne peut parler de tout dans un texte finalement relativement court.
Au final le pape met en garde contre l’exclusion de l’esprit religieux de la culture, exclusion qui la condamne aux yeux des non-occidentaux et empêche le dialogue. Il s’adresse donc à la pensée occidentale et non aux musulmans.
Il s’agit d’un cours sur la place de la culture occidentale dans le monde de la foi chrétienne dans ses rapports avec le dialogue des cultures. Il n’y a aucune critique de l’islam !
Merci les médias, avec vous on est informé ! Quant à Golias, quelle connerie! (passez-moi l'expression), un texte de caniveau.
Rédigé par : jean-françois | 16 septembre 2006 à 19:13
Il faut prendre garde que cette traduction en français ne contient pas une mention terminale qu'on trouve sur les versions allemande et anglaise disponibles sur le site du Vatican, selon laquelle :
«Le Saint Père a l'intention de produire ultérieurement une version annotée de ce texte. La présente version doit donc être considéree comme provisoire»
Rédigé par : Athée de passage | 17 septembre 2006 à 10:43