De la "messe en latin" en France
18 octobre 2006
L'annonce de la "libéralisation" de l'ordo de saint Pie V fait couler beaucoup d'encre et donne à certains journalistes l'occasion de montrer leur ignorance sur la question liturgique et de monter en épingle des différences de point de vue pour laisser transparaître des divisions dans l'Eglise.
Parler de la "messe en latin" pour signifier l'ordo de saint Pie V est l'ineptie la plus courante. En effet, chacun sait que tous les ordo sont écrits en latin. Le fait que l'ordo dit de Paul VI puisse être célébré en langue vernaculaire ne doit pas faire oublier qu'il fut aussi écrit initialement en latin, langue de l'Eglise.
Monseigneur Dagens, évêque d'Angoulême, y va de son petit couplet à l'AFP, qui en pleine confusion, titre sur la messe en latin. Le prélat s'épenche sur la question de la libéralisation de l'ordo de saint Pie V :
"Si jamais on voulait, de manière autoritaire, imposer un biritualisme, on serait dans une situation grave et préoccupante (...)
Il serait dommageable pour l'authenticité chrétienne et la vie de l'Église que deux rites différents soient les propriétés de groupes catholiques qui les brandiraient comme des étendards. Ou sinon, on n'est plus dans la logique catholique (...)
Je suis dans l'incertitude de ce qui va être publié. La réalité est que nous, les évêques, nous souhaitons être informés pour exercer notre discernement avec l'évêque de Rome et sous son autorité (...)
Est-ce un acte de réconciliation? J'ai plutôt l'impression que cela réveille des rapports de force, où il y aurait un gagnant et un perdant".
Les termes de cette intervention sont à déplorer. En effet, comme le soulignait un commentaire très judicieux dernièrement, il existe deux ordos (saint Pie V et Paul VI) du même missel romain. Et si on ne se contentait pas de regarder la situation de l'Eglise en Occident, on constaterait qu'il existe plus de 10 rites catholiques dans le monde.
Enfin, nul n'est dans l'incertitude : la certitude est que le Pape oeuvre pour le bien de l'Eglise, qu'il donnera en temps utile aux évêques, aux prêtres et aux fidèles les éléments dont chacun a besoin. Ultime certitude : il n'y aura ni gagnant, ni perdant. L'Eglise étant sainte, la vérité et la charité triompheront.
La presse n'a pas à devenir le bureau des pleurs de nos clercs. C'est la porte ouverte à beaucoup d'excès, comme ces prêtres qui, quand ils ne menacent pas de quitter leur ministère (sic), mettent en garde Benoît XVI en tenant des propos pour le moins irrévérencieux :
"Nous ressentons comme un besoin plus urgent de recevoir de notre pape Benoît XVI des signes d'encouragement à nous insérer dans le monde tel qu'il est pour y porter le témoignage d'une vie authentiquement chrétienne, plutôt qu'à nous replonger dans une vie liturgique d'un autre âge".
Rien n'est officiel sur cette "libéralisation", mais tout se dit. La patience est une vertu qui doit se doubler dans ces circonstances, de la prudence. L'attitude est sans doute plus à la prière confiante qu'aux polémiques gratuites.
"Nous ressentons comme un besoin plus urgent de recevoir de notre pape Benoît XVI des signes d'encouragement à nous insérer dans le monde tel qu'il est pour y porter le témoignage d'une vie authentiquement chrétienne, plutôt qu'à nous replonger dans une vie liturgique d'un autre âge".
C'est le Sillon de Sangnier qui revient!
Rédigé par : Duns | 18 octobre 2006 à 22:01
Nous ne connaissons pas la situation des fidèles d'Angoulème unis au Saint Père et désireux de bénéficier du rite dit de saint Pie V.
Une chose est certaine, depuis 1988, nombre de catholiques souffrent d'être exclus, rejetés par certains évêques. Ils fondent de grand espoirs, comme à Reims, dans la décision que prendra notre Pape Benoît XVI. Mais ils regrettent que l'accueil et l'ouverture ne soit pronée que pour ceux qui professent des doctrines étrangères à la doctrine catholique.
A Reims, la triste histoire des fidèles se trouve: http://www.paixliturgiquereims.org/article-2963512.html
Rédigé par : collectif51 | 18 octobre 2006 à 22:12
L'article de l'AFP, repris par la Croix, (plus développé dans sa précédente édition de ce jour), vient complèter des articles de presse similaires récents pour faire part des "inquiétudes" de certains milieux ou cercles catholiques et même de membres du clergé français dont on sait qu'ils sont peu favorables au Pape Benoit XVI et qu'ils s'efforcent de faire échouer les projets tendant à un rapprochement avec les catholiques traditionnalistes. C'est là une attitude bien française, de telles réactions hostiles dans d'autres pays n'ayant pas été signalées.
Un sondage en cours du journal italien Corriere della serra révèle qu'aujourdhui sur 32786 votants, 70,1% des votants sont favorables « au retour de la messe en latin ». Ce sondage a évidemment une valeur relative mais quand même significative d'une tendance.
Rédigé par : yves | 18 octobre 2006 à 22:33
Ma réaction à ces menaces absurdes de certains vieux sectaires :
http://francelatine.over-blog.com/article-4220555.html
Rédigé par : phiconvers | 18 octobre 2006 à 22:53
Dans quelle mesure l'évêque d'Angoulême se croit-il autorisé à parler au nom des évêques ? "nous les évêques " On n'oserait tout de même pas le soupçconner d'avoir tenté, et réussi, un putsch!Comment peut-il subodorer que ses confrères ne soient pas "tolérants".J'ose croire d'ailleurs que beaucoup sont dans cette affaire très désireux d'avoir enfin, grâce à l'iniatiative du Saint-Père, l'occasion de se montrer charitables au grand jour.
Si Monseigneur Dagens s'est rendu à Rome aux obsèques de notre bien-aimé Pape Jean-paul II, a-t-il trouvé qu'il n'était "pas dans la logique catholique" que nos frères de rite oriental se soient exprimés de si belle et si solennelle manière par des chants funèbres de toute beauté.
Allons , Monseigneur, ne restez pas crispé sur vos incertitudes l'Eglise universelle est riche de sa diversité. Lisez le Salon Beige, il vous informera très rapidement et vous fera même ,en prime, bénéficier des sages commentaires de ses rédacteurs dont je profite de l'instant pour les remercier de cet excellent et bienveillant post
Rédigé par : Sancenay | 18 octobre 2006 à 23:15
Les articles rapportés font état d'une pétition de 30 jeunes prêtres inquiets du rétablissement de lamesse traditionnelle.
Or, on oublie une pétition en sens contraire faite en 2002 par au moins unce centaine de prêtres diocésains
100 JEUNES PRETRES
DES DIOCESES DE FRANCE
SOUTENUS PAR 150 DE LEURS ANCIENS,
DEMANDENT AU PAPE
LA MESSE TRADITIONNELLE
Voici un an, près de 400 prêtres étaient contactés en vue d’adresser une supplique au Saint
Père, pour que soit totalement libéralisée la célébration de la messe tridentine. La lettre qui leur était alors adressée manifestait clairement l’enjeu de cette démarche : « Le sort réservé au missel tridentin depuis trente ans est symptomatique d’un phénomène fort nuisible qui fait souffrir beaucoup d’entre nous. Quoique l’usage du missel tridentin ne fût jamais légalement supprimé (cf. card. Stickler,in The Latin Mass, été 1995), nous savons pourtant combien, de fait, un interdit des plus sévèrespesa sur son utilisation. Ce type d’ostracisme, loin de se limiter à la question strictement liturgique,s’est souvent appliqué en maints domaines pastoraux et même doctrinaux, d’où le triste climatde lutte intestine qui peut parfois régner au sein de notre clergé, aux plus grands dépends del’Église. Si les rappels doctrinaux sont nécessaires, il faut également que dans les faits puissentcesser ces injustes pressions exercées sur tout ce qui peut attiser la haine des néo-modernistes.Puisque, la grande victoire de ces derniers fut l’interdiction abusive du missel dit de saint Pie V (cf.card. Ratzinger, Ma vie mes souvenirs, Fayard 1998, p. 132-135), la libéralisation de ce même misselsera le signe qu’une triste page est en train de se tourner ».
Si, malgré leur accord profond, plusieurs prêtres ont dit ne pas vouloir signer cette supplique
en raison du climat délétère qui règne dans leur diocèse (cf. encadrés pages 5 et 6), deux cent cinquante d’entre eux y ont apposé leur nom. Tous régulièrement incardinés, ils exercent leur ministère au service d’un diocèse de France. Pour des raisons malheureusement évidentes (cf. les mêmes encadrés, p. 5 et 6), nous ne publierons pas les noms de ces signataires. Seul leur âge retiendra notre attention tellement il est symptomatique. Ces prêtres se divisent très nettement en deux groupes, la tranche des 60-75 ans se faisant globalement remarquer par son absence. Il est donc plus juste de dire que ce sont quelque cent jeunes prêtres qui ont signé cette supplique, soutenus par cent cinquante de leurs aînés. A ceux-là s’ajouterait encore une cinquantaine de religieux, non comptabilisés vu que cette démarche visait exclusivement les prêtres incardinés au service des diocèses français. Pris dans sa globalité, ce nombre, quoique conséquent, n’est guère révélateur : rappelons que, Régis de Cacqueray-Valménier, né en 1967, a été ordonné
prêtre à Ecône en 1992. Nommé dans établissement scolaire à Montréal de l’Aude, il en prendra la direction deux ans plus tard. De là, son apostolat s’étendra sur tout le sud toulousain.
Il vient d’être nommé Supérieur du District de France pour la Fraternité Saint-Pie X.
organisée dans la discrétion, cette démarche s’est propagée au moyen du bouche à oreille et n’a touché que quatre cents prêtres français.
C’est surtout à l’étonnante jeunesse de cent de ces prêtres qu’il nous faut nous arrêter. Leur
moyenne d’âge est de 41 ans. A leur endroit, quelques parallèles sont saisissants : plus de la moitié d’entre eux sont nés pendant ou après le concile Vatican II. Cinquante-quatre ont été ordonnés dans les dix dernières années, dont vingtsept depuis les JMJ parisiennes…
Surprenante jeunesse, qui brise définitivement la sombre image de ringards que l’on voulait coller aux défenseurs du rite traditionnel !
Les plus remarquables ne sont cependant pas ces jeunes prêtres, et le texte officiel remis à
Jean-Paul II a su le souligner admirablement. Avant d’égrener la longue et méticuleuse liste des
prêtres plus anciens – et souvent très anciens ! – qui ont apposé leur signature à la supplique, le
document a quelques mots introductifs dont la sobriété ne met que plus en valeur l’aspect saisissant de ce témoignage : « Ces prêtres viennent témoigner par là que jamais le désir de la messe tridentine ne s’est éteint en France. Leur âge, souvent très respectable, indique aussi les longues années de souffrance que leur valut l’éviction du missel tridentin. Ce sont aussi ces croix, souvent subies dans la solitude, qu’ils viennent aujourd’hui déposer aux pieds du Saint Père, afin que celuici exauce leur voeu. »
Pour l’heure, cette supplique n’a pas été entendue, et Rome a semblé rester sourde à cet appel.
TEXTE DE LA SUPPLIQUE
Très Saint Père,
Agenouillés aux pieds de votre Sainteté, nous
venons vous exprimer humblement notre souhait
de voir reconnaître, dans un document faisant autorité,
que les prêtres désireux de célébrer la messe
en langue latine, peuvent utiliser le missel de
1962 approuvé par le pape Jean XXIII sans
clause restrictive. La publication de la troisième
édition typique du missel romain ne pourrait-elle
pas être par exemple l’occasion de cette reconnaissance ?
Daigne Sa Sainteté agréer l’hommage de notre
filiale soumission et de nos incessantes prières à
Ses intentions.
article paru dans "Lettre à nos frère prêtres n° 15 septembre 2002
ww.fsspx.org/fran/LettrePretres/pdf/Lettre15.pdf
Rédigé par : yves | 18 octobre 2006 à 23:45
« comme ces prêtres qui, quand ils ne menacent pas de quitter leur ministère »
Sont-ils vraiment prêtres ?
Sont-ils vraiment catholique ?
Oseraient-ils parler de cette manière à Jésus ?
Ont-ils encore la moindre notion d’obéissance et de dignité ?
Que connaissent-ils de la « liturgie d’un autre âge » ?
Ces prêtres ou plutôt ces pasteurs veulent leur propre religion, sans écouter l’autorité du Pape !
Il me semble voir là les signes du protestantisme.
En tout cas, moi catholique, j’ai besoin de prêtres qui soit des phares solides et lumineux, dans la tempête que nous traversons, et je ne vois là que des petites gens, râleurs aigris, contestataires.
Ils me font penser à des soixante-huitards attardés.
Rédigé par : henri | 19 octobre 2006 à 00:06
Qu'il y ait 'du latin' à la messe est souhaitable pour pouvoir prier à comme priaient les personnes du passé, ce qui peut être un moment proffond, important. Et c'est souhaitable également 'en largeur', c'est à dire géographiquement tout bêtement, pour pouvoir prier à une messe si l'on se trouve à l'étranger, prier comme l'assistance, avec. Cela me semble facile à accepter et à faire accepter, en dehors même du 'type de rite'.
'De' la langue vernaculaire, en prière et dans la messe, un minimum aussi...
Il est bien vrai qu'il existe plus de divertsité à l'heure actuelle que de similitude, et le latin ('du latin') à la messe est évidemment dans la logique catholique, et non dehors.
Bravo m.Lahire et Lsb, "il n'y aura ni gagnant, ni perdant", "nul n'est dans l'incertitude ", "l'Eglise étant sainte, la vérité et la charité triompheront." Patience donc.
Rédigé par : l'Omnivore Sobriquet | 19 octobre 2006 à 00:35
Les musulmans ont compris l'importance de l'universalité de la langue!
Ils apprennent le coran en arabe sans même en connaître la traduction.
Pour le latin, nous avons au moins la traduction en face.
Sommes-nous plus stupide qu'eux!
Le français devait être à la base une facilité pour attirer les chrétiens tièdes et les non-chrétiens dans l'Eglise.
Qui pouvait penser une telle bêtise, si ce n’est les ennemis de l’Eglise ou des gens stupides et incultes ?
Depuis quand la facilité fait-elle les saints ?
C’est le même principe qui veut qu’on facilite l’accès au BAC pour que tout le monde puisse l’avoir. Tout le monde l’a, mais tout le monde y a perdu.
La suppression du latin avait un but éminemment révolutionnaire !
Rédigé par : henri | 19 octobre 2006 à 08:27
Ce qu'a dit hélas Mgr Dagens n'est pas étonnant mais révélateur. Je puis personnellement témoigner de la hargne haineuse et persévérante des curies épiscopales françaises en général (sauf rarissimes exceptions) visant d'abord les prêtres célébrant la Messe dans le rite de Paul VI avec le kyriale en grégorien et l'Ordo en partie en latin : ils sont rares mais il y en a, qui ont même patiemment réintroduit les justes manières catholiques et non interdites par les textes officiels de l'Eglise voire recommandés théoriquement par elle.
J'ai personnellement subi 3 pétitions dirigées en sous main par l'eveché lui meme et je pourrais faire une longue liste des décisions de gangsters que j'ai subies. Sans compter les accès de charité de mon eveque qui m'a dit 'si j'avais su je ne t'aurai pas ordonné' J'ai répondu 'si vous aviez du discernement vous auriez du y penser avant'. Après quoi l'ev eveque a été dans des milieux 'tradis' pour pleurer sur la crise des vocations
Quand est ce que Rome lui coupe la tête à cet épiscopat de malheur ?
Abbé Charles Tinotti, curé de paroisse
Rédigé par : Abbé Charles Tinotti | 19 octobre 2006 à 09:45
Au lieu d'être des fils soumis et respectueux de l'Eglise à gauche, comme à droite on juge, on excommunie, on menace... Restons donc chacun à notre place. Jugeons comme nous voulons ce qui nous regarde, pour les autres on les confie à la Providence.
Donc vous êtes libre de critiquer, de préférer telle ou telle prière, ce que vous ne pouvez pas faire, en revanche, c'est dire que ces prières sont illicites ou rendent les sacrements invalides. Mais vous pouvez préférer et dire pourquoi, y compris pour des raisons théologiques, préférer donc telle ou telle prière. Sauf, bien entendu, le respect dû aux prêtres qui célèbrent comme ils veulent et aux fidèles qui vont aux cérémonies qui leurs conviennent.
Alors, pourquoi se compliquer la vie, aller détrôner le pape, faire la contre révolution dans l'Eglise, que sais-je ?
Selon la définition du schisme dans le code de Droit Canon 751, (version trouvée sur jesusmarie.com version du P. Torrès) "le schisme est le refus de soumission au Pontife suprême ou de communion avec les membres de l’Église qui lui sont soumis."
Je dirais très respectueusement à Mgr Dagens, attention au schisme Monseigneur, rentrez en vous-même : pourquoi voulez-vous interdire aux gens de prier, sinon à votre façon ? Pourquoi refusez-vous la communion avec des membres de l'Eglise, soumis pape ?
La colère est mauvaise conseillère. "Ils" ne sont pas agréables, irrespectueux, stupides ? Mais l'Eglise est composée de pécheurs, ça vous étonne ?
Rédigé par : jean-françois | 19 octobre 2006 à 11:04
Voici ce que le Cardinal Ratzinger a dit en 1998 :
"Il faut encore examiner l'autre argument, qui prétend que l'existence de deux rites peut briser l'unité.
Là, il faut faire une distinction entre le côté théologique et le côté pratique de la question. Pour ce qui est du côté théorique et fondamental, il faut constater que plusieurs formes du rite latin ont toujours existé, et qu'elles se sont retirées seulement lentement suite à l'unification de l'espace de vie en Europe. Jusqu'au concile existaient, à côté du rite romain, le rite ambrosien, le rite mozarabe de Tolède, le rite de Braga, le rite des chartreux et des carmes, et le plus connu : le rite des dominicains, - et peut-être encore d'autres rites que je ne connais pas.
Personne ne s'est jamais scandalisé que les dominicains, souvent présents dans nos paroisses, ne célébraient pas comme les curés, mais avaient leur rite propre. Nous n'avions aucun doute que leur rite fût catholique autant que le rite romain, et nous étions fiers de cette richesse d'avoir plusieurs traditions diverses.
En outre, il faut dire ceci : l'espace libre, que le nouvel Ordo Missæ donne à la créativité, est souvent élargi excessivement ; la différence entre la liturgie selon les livres nouveaux, comme elle est pratiquée en fait, célébrée en des endroits divers, est souvent plus grande que celle entre la liturgie ancienne et la liturgie nouvelle, célébrées toutes les deux selon les livres liturgiques prescrits.
Un chrétien moyen sans formation liturgique spéciale a du mal à distinguer une messe chantée en latin selon l'ancien Missel d'une messe chantée en latin selon le nouveau Missel ; par contre, la différence entre une messe célébrée fidèlement selon le Missel de Paul VI et les formes et les célébrations concrètes en langue vulgaire avec toutes les libertés et les créativités possibles, - cette différence peut être énorme !
L'intégralité du discours est sur http://www.fssp.org/fr/annivratz.htm
Voici également une recension des différents rites dans le monde : http://blog.empyree.org/?2804-arbre-des-eglises-chretiennes
Rédigé par : D | 19 octobre 2006 à 11:05
Unicité de rite: la belle blague!!!
http://rorate-caeli.blogspot.com/2006/10/un-seul-rit.html
Rédigé par : totus | 19 octobre 2006 à 18:29
Ce matin sur RTL (07h50) Alain Duhamel évoquait un document des évêques de France relatif aux prochaines échéances électorales. Voici, quelques uns des propos échangés :
"Politiquement, est-ce qu'on a une idée d'où se situent les évêques de France ?
Oui, on a une idée, tout à fait, il est bien clair qu'ils sont républicains, démocrates, et modérés. Ils sont allergiques aux extrêmes, de gauche, ou de droite, en gros, ils sont plutôt deuxième gauche et UDF, c'est à dire à gauche des catholiques pratiquants, et à droite des catholiques sociologiques."
...
Manquerait plus que qu'ils se revendiquent "laïcs"...
http://www.rtl.fr/info/chroniques/chroniquesint.asp?rubid=17310
Rédigé par : FJRN | 19 octobre 2006 à 23:31
Monseigneur DAGENS;
Merci d'avoir pensé au fait que des amateurs puissent s'exprimer par internet.
Vous me connaissez, je suis une néofite baptisée en 2000 avec mes deux gaçons Gabriel et Julien du diocèse de Cognac.
En ce qui concerne la messe en latin, je pense que dans le passé elle a fait beaucoup de "mal" à une population obligée d'être présente et qui ne comprenait pas un mot à ce qui y est dit.Ce genre de situations a dû faire perdre beaucoup de fidèles potentiels.Cela dit, la situation est passé de l'obligation à l'INTERDICTION.Ce n'st guère mieux pour ceux qui à l'époque éprouvait un plaisir et une compréhension à cette langue morte.Certes elle est morte mais elle n'en est pas moins à l'origine de notre langue.
Cet été, mon mari et moi sommes arrivés à l'église de Rocamadour, où 5 minutes plus tard il y allait avoir une messe en Latin.
J'ai dit à mon mari, c'est un appel du Seigneur, on ne peut pas ne pas y aller !!!
J'argumentai, c'est pas comme si elle était dans deux heures !!Et puis au moins comme ça on pourra se faire une idée .Nous avons assité à la messe, et j'étais très contente de faire cette expérience !!!
J'en ai conclu que de l'imposer a du être terrible et que de l'interdir à du aussi priver des gens d'une culture qui leur était coutumière.
Pour notre époque, je pense qu'il serait bien de proposer, les deux de manière à laisser les anciens retourner à leur source et les "plus modernes" continuer à comprendre ce qui est dit en Français.
Ce qui n'empêche pas les uns d'aller voir les autres , mais toujours sur la base du choix de chacun !!!!!
J'aime l'éthymologie et j'aime comparer les langues(je parle anglais, allemand espagnol et français ,bien sûr) et cela m'apport beaucoup au quotidien.
je reçois un mail par jour de " el castillano" qui m'écrit une fois par jour en espagnol et explique un mot par jour.Je me régale et je prends conscience que le latin est très important dans les racines des mots et je regrette que mes parents ne me l'aient pas fait apprendre.
Mais, il n'est pas trop tard pour bien faire d'autant que j'entreprends des études d'aides -soignantes, et nous avons étudié les préfixes ,radicaux et suffixes.
J'espère que mon témoignage pourra être source de réflexion et n'hésitez pas à me laisser un petit mot, cela me ferait plaisir d'avoir votre avis .
Mme JEAN
Rédigé par : JEAN Josette | 04 novembre 2007 à 21:05