C'est un site marxiste qui l'affirme :
"le programme du Front National n’est pas fasciste. Il s’agit, en fait, d’une version légèrement plus radicale du programme de l’UMP [...]. On entend parfois l’idée que Le Pen est un fasciste, qu’il aspire à mettre en place un régime fasciste, mais qu’il n’ose pas le dire, etc. Nous n’avons pas les moyens de savoir ce qui se passe dans le crâne de cet individu. Mais même si c’était vrai, on ne caractérise pas un mouvement par ce que ses dirigeants en pensent, mais par ce qu’il est réellement, c’est-à-dire par son programme, son action et sa base sociale. [...]
La base électorale du Front National est largement composée des couches les plus désespérées, démoralisées et pauvres de la classe ouvrière. Ce sont précisément les couches qui ont le plus souffert de la faillite du réformisme. Ce n’est par hasard que l’émergence du Front National coïncide avec la volte-face du gouvernement socialiste-communiste en 1982-1983."
Nous voilà rassurés...
Michel Janva
Le mot "fasciste" est devenu une insulte, mais ceux qui utilisent ce mot sont parfois eux même des fascistes sans le savoir. N'oublions pas que le Duce fut un syndicaliste révolutionnaire, membre du parti socialiste, donc issu de la gauche!
Rédigé par : BOGOMIR | 25 octobre 2006 à 11:54
Le texte en question dit également "La « modération » souhaitée par Marine Le Pen signifiera, à terme, la redondance du Front National face à l’UMP". Analyse intéressante...
Rédigé par : D | 25 octobre 2006 à 14:05
Analyse qui confirme tout l'intérêt pour la gauche d'une candidature Le Pen pour battre Nicolas Sarkozy dès le premier tour et remporter ainsi les élections grace à un 21 avril 2002 bis.
Rédigé par : Eric GAILLOT | 25 octobre 2006 à 17:53