Le Pen chez Villiers
20 octobre 2006
Le président du Front National sera aux Herbiers en Vendée dimanche pour tenir l'après-midi une réunion publique sur le thème "guerre et paix" au cours de laquelle il évoquera la politique étrangère et la défense nationale. Le matin, il sera à Mouilleron-en-Pareds pour honorer la mémoire de Georges Clémenceau et du Maréchal de Lattre de Tassigny.
Philippe de Villiers ne sera pas loin des Herbiers : il organise dimanche après-midi une visite d'une entreprise en construction à Chavagne-en-Paillers, qu'il considère comme l'exemple de la vitalité économique de la Vendée, sur laquelle il s'appuiera pour mener sa campagne présidentielle.
Le rapprochement ne semble que géographique...
"Le matin, il sera à Mouilleron-en-Pareds pour honorer la mémoire de Georges Clemenceau"
Décidément, JMLP cherche vraiment l’appui des républicains farouches et anti-catholiques !
Clemenceau n’est pas vraiment une référence.
Il était médecin, il aurait du le rester.
En 1876, il est élu député et prend la tête des députés de la gauche qui se nomme intransigeante ou radicale.
Il devient le tombeur des ministères.
Viré de la politique par le scandale de Panama, il y revient par l’affaire Dreyfus !
Fondateur du 1er parti politique ! Le parti républicain radical.
Ministre de l’intérieur à 65 ans, il réprime violemment une grève de mineurs suite à un catastrophe qui avait fait 1200 victimes !
Pas de pitié pour les pauvres et les morts !
Il met aussi un terme à la séparation de l’Eglise et de l’état !
En 1917, au plus fort de la Grande Guerre, Clemenceau torpille une proposition autrichienne pour une paix de compromis.
Vive la guerre !
Bref un charmant personnage à remettre au goût du jour !
Mes références sur Clemenceau :
http://www.herodote.net/histoire09282.htm
Rédigé par : henri | 20 octobre 2006 à 15:38
Puis-je commenter votre titre? Je considère (peut-être comme vous?) que Villiers a une attitude féodale à l'égard de la Vendée. Donc dans ce cas, il serait justifier d'écrire "Le Pen chez Villiers". Mais ce comportement féodal, je le déplore (peut-être comme vous?) et dans ce cas j'écrirais plutôt "Le Pen en Vendée" ou "Le Pen chez les vendéens".
Rédigé par : Bof | 20 octobre 2006 à 19:16
@ Bof,
Moi, ça me plait qu'un aristocrate soit chez lui sur ses terres.
Attitude féodale dites-vous ? Oui peut-être et alors ?
S’il est apprécié, et aimé par ses gens, a qui cela peut-il nuire ?
Il y a toujours eu une relation charnelle entre les aristos et leur terre, et les hommes qui y habitaient.
Cette relation a fait la France. Elle fait partie de l’Amour du Pays.
Pour le peuple la relation féodale comme vous dites est certainement meilleure que la relation politique/citoyen ou patron/employé.
Elle implique un respect mutuel, une aide du plus fort au plus faible et un même Amour de la Terre.
Elle est naturellement plus humaine.
Mais il est vrai que pour le comprendre, il faut être "terrien"
Rédigé par : henri | 20 octobre 2006 à 19:56
Aristocrate Villiers? C'est vous qui le dites!
Villiers n'est pas sur "ses" terres. La Vendée est "une terre de géants" qui ne reconnaît comme maîtres que Dieu et le Roy. De plus, il n'a aucune origine vendéenne.
Attitude féodale? Oui. Comment qualifier le travail gratuit réalisé par les figurants du Puy du Fou?
"aimé par ses gens"... mouarf.
Je vous suppose, petit noblayot poussiéreux de province, vivant dans le culte de vos ancêtres pour se persuader qu'il ne déchoît pas. (Avec un pied dans le sillon!! :-))
Rédigé par : Bof | 20 octobre 2006 à 20:43
@ henri : voilà la clef du mystère ... vous êtes un "terrien". Voilà pourquoi vous attaquez sans cesse Le Pen sur des "détails" alors qu'il se bat courageusement (et SEUL !) depuis tant d'années contre l'invasion de la France. C'est que vous êtes "terrien". Vous ne prenez que rarement le métro entre les stations "Bobigny - Pablo Picasso" et "Stalingrad". Vous n'avez pas vécu des années en banlieues au milieu de ces hordes de sauvages qui ne cherche qu'a faire mal, humilier, faire peur, rabaisser, mépriser ce qui est noble, ce qui est français. Voilà d'où vient notre désaccord. Nous n'avons pas vu les mêmes choses, et ne jugeons pas le jeu politique actuel avec le même prisme, la même approche. Pour moi, vous vous interessez au détail, en rêvant d'une France qui n'est plus. Je partage votre amour de cette même France, et sans doute l'essentiel de vos convictions. Pour autant, pour savoir ce que c'est de survivre en "banlieue" quand on est blanc, français, scout, catholique, et fier de l'être, je ne veux que me tourner vers l'avenir pour savoir comment sortir tous nos bons français de la ruine et du désastre qu'ils vivent au quotidien.
Le hasard des affectations m'a conduit dans une zone rurale. Comme vous, les gens ne comprennent pas de quoi je parle. Ils ne se rendent pas compte. Et tant que leurs voitures ne brulent pas, que leurs enfants ne seront pas agressés, leurs filles insultées, ils ne s'interesseront, comme vous, qu'aux détails des débats politiques. A la pertinence de l'évocation de Clémenceau, à l'age du candidat, à sa façon de parler, à son origine sociale, ...
PS : je vous laisse mon adresse mail ...
Rédigé par : mangouste | 20 octobre 2006 à 20:54
Depuis quand l'idéal est un manque de réalisme?
Le rôle de ceux qui dirigent est précisément de prendre de la hauteur pour une vue d'ensemble, pas de s'enfermer dans une modalité d'application. De donner les grands axes sans nécessairement devoir faire le mauvais boulot.
C'est vieux comme le monde!
D'ici à dire que c'est plus facile et enviable, je ne m'y risquerai pas.
Rédigé par : laetitia de Mahlreich | 20 octobre 2006 à 21:32
être "terrien" n'est pas une insulte
la plupart des Français sont des terriens!
d'autre part, être terrien ne signifie pas obligatoirement qu'on habite à la campagne, mais simplement qu'on en est issu
en ce qui concerne les aristocrates, il en reste trés peu, et ils n'ont plus beaucoup de pouvoir, et encore moins d'argent
pour moi,ils font partie de l'histoire de France
les comtes étaient ceux qui s'occupaient des deniers de l'Etat
les marquis défendaient les frontières
le fait que Villiers soit noble ne me gêne en rien, moi qui suis roturier
Rédigé par : xango | 20 octobre 2006 à 21:53
d'autre part, je vous rappelle que Villiers n'est pas d'origine vendéenne,ce qui montre à l'envie qu'on peut réussir son immigration
Rédigé par : xango | 20 octobre 2006 à 21:54
@ Bof,
Vous avez raison, il est né en Vendée mais est Normand d’origine.
Le dire vendéen c’est reconnaître le droit du sol ;-)
Mais sa mère n’était-elle pas vendéenne ?
Ceci dit, votre honneur, pour ma défense, je dirais que ses origines de nobliau normand font que ses relations avec les ruraux sont celles évoquées précédemment.
Que sa réussite (insolente) du Puy du Fou soit du au travail gratuit des acteurs, c’est un fait !
Et alors qui, ou quoi vous empêche d’en faire autant ?
La capacité à fédérer une masse innombrable de personnes dévouées à une cause, peut-être.
Je suis effectivement « de province », poussiéreux ? Sortons du salon et vous pourrez constater que je ne suis pas petit, ni poussiéreux !
Sans rendre de culte à mes ancêtres, Dieu seul y a droit, je pense que qui que l’on soit, aristo, paysans, ouvrier, bourgeois, ou curés, c’est une obligation de respecter les générations qui nous ont précédées.
Sans elles, nous ne serions pas là, et nous ne serions pas ce que nous sommes.
Et on ne déchoit que si l’on oublie qui on est et d’ou on vient.
Dernière remarque sur votre dernière remarque sur le sillon, je tiens Marc Sangnier pour l’exemple type à ne pas suivre un vrai petit républicain utopique au mieux révolutionnaire au pire.
Il ne pouvait qu’être condamné.
La justice de Dieu finit toujours par triompher!
Rédigé par : henri | 20 octobre 2006 à 23:30
Cessons d'opposer le pot de terre au pot de fer.
Rédigé par : Pascal G. | 20 octobre 2006 à 23:41
@ Mangouste, C’est vrai que je suis un terrien d’origine.
Plus de fait par malheur !
Ceci dit j’ai vécu plus de six années en région parisienne, avec tous les problèmes que ça comporte.
A l’époque il y a environ vingt ans, j’imagine facilement que c’était moins grave qu’aujourd’hui.
Mais je me souviendrais toujours de la ligne C su RER ? et de mon obligation d’intervenir souvent pour aider des personnes importunées par des voyous qui, à ce jour, font la loi dans les cités en attendant de la faire partout.
Cela a certainement joué en faveur de ma décision de retourner en province.
Mais des immigrés il y en a partout.
J’ai connu des ville ou le soir après huit heures il n’y avait pas un seul blanc dans la rue en plein centre ville.
Je suis persuadé que l’invasion islamique que nous vivons est la pire des choses qui nous soit jamais arrivé. Mais je pense être assez lucide pour savoir que ce qui se passe dans les banlieues, se passera partout demain.
Je suis fou de rage car je sais que c’est du à une politique volontariste de nos politiciens véreux, et que c’est fait avec la complicité bêtifiante d’une bonne partie du clergé.
Mais je sais aussi qu’une situation aussi extrême ne peut pas se résoudre de main d’homme et par le biais des élections. PdV OU JMLP même s’ils étaient élus ne pourrait rien faire que de provoquer le chaos un peu plus vite.
Mais je suis en partie rassuré, car quand on étudie l’histoire de France, on s’aperçoit vite que des périodes dures correspondent souvent à un manque religieux du Roi, et que les périodes fastes étaient au contraire des périodes ou refleurissait la religion.
Les guerres et les troubles sont des punitions méritées
Convertissons-nous tous, et obligatoirement la situation s’arrangera.
Je sais, je vais passer pour un vieux bigot aux yeux de beaucoup, j’ai passé l’âge de la susceptibilité.
Rédigé par : henri | 20 octobre 2006 à 23:55