Libéralisation éventuelle de l'ordo de saint Pie V : rebellion en France?
30 octobre 2006
Plusieurs évêques de France ont signé ce communiqué :
"COMMUNIQUÉ DES ÉVÊQUES DE LA PROVINCE ECCLÉSIASTIQUE DE BESANÇON ET DES ÉVÊQUES DES DIOCÈSES CONCORDATAIRES DE STRASBOURG ET DE METZ
Réunis, le 25 octobre 2006 à Lons-le-Saunier, dans le cadre de l’Instance Régionale Évêques-Prêtres, les évêques de la Province ecclésiastique de Besançon et les évêques des diocèses concordataires de Strasbourg et de Metz ont décidé de faire part au Saint-Siège de leurs inquiétudes suscitées par la création de l’Institut du Bon Pasteur, dans l’archidiocèse de Bordeaux, et l’éventualité de la publication d’un Motu proprio du Pape Benoît XVI généralisant l’usage du rite tridentin pour la célébration de la messe.
Les évêques, soucieux du bien commun et de l’unité de l’Église, ont pris cette initiative en raison du trouble ressenti par beaucoup de fidèles, de diacres et de prêtres de leurs diocèses respectifs.
Estimant que la liturgie est l’expression de la théologie de l’Église, les évêques redoutent que la généralisation de l’usage du Missel romain de 1962 ne relativise les orientations du concile Vatican II. Une telle décision risquerait aussi de mettre à mal l’unité entre les prêtres, autant qu’entre les fidèles.
Depuis de nombreuses années, d’importants efforts de formation liturgique ont été réalisés ; les évêques s’en réjouissent et encouragent leurs diocésains à poursuivre le travail engagé.
Monseigneur André LACRAMPE, Archevêque de Besançon
Monseigneur Claude SCHOCKERT, Évêque de Belfort-Montbéliard
Monseigneur Jean-Louis PAPIN, Évêque de Nancy et Toul
Monseigneur Jean LEGREZ, Évêque de Saint-Claude
Monseigneur Jean-Paul MATHIEU, Évêque de Saint-Dié
Monseigneur François MAUPU, Évêque de Verdun
Monseigneur Joseph DORÉ, Administrateur apostolique de Strasbourg
Monseigneur Christian KRATZ, Évêque auxiliaire de Strasbourg
Monseigneur Jean-Pierre GRALLET, Évêque auxiliaire de Strasbourg
Monseigneur Pierre RAFFIN, Évêque de Metz".
Rien n'est dit et déjà certains se méfient. Où est la volonté de vérité?
Rien n'est fait et déjà certains critiquent. Où est la volonté d'unité?
Rien n'est ordonné et déjà certains sont réticents. Où est la volonté d'obéissance?
Plus que jamais, le Saint Père a besoin de nos prières pour faire avancer l'Eglise selon les lumières de l'Esprit Saint. Mais n'oublions pas d'y joindre ceux qui devraient suivre et soutenir aveuglement le Vicaire du Christ : certains en ont vraiment besoin...
Lahire (Merci à Oxbridge)
Hoho, on dirait une lettre d'aveux dans laquelles des conspirateurs se dénoncent.
Rédigé par : Malleus | 30 octobre 2006 à 16:19
Je crois que dans cette histoire, la seule vérité pour le moment c'est qu'il s'agisse d'une rumeur.
Or, on voit bien qui réagit négativement à cette rumeur.
Les diocèses de l'Est de la France sont parmis les plus sinistrés de nos jours en matière de Liturgie. Nulle part dans ces diocèses n'est célébrée la Messe dite de Paul VI !
Alors pour une expression de la Théologie de l'Eglise, on se demande de quelle église ces evêques parlent !
Rédigé par : Boris | 30 octobre 2006 à 16:22
Excusez-moi, Lahire, la fin de votre message m'a un peu échauffé.
Sur le reste, je suis assez d'accord ;-)
Mais... organiser une supplique aux évêques de France pour qu'ils fassent traduire la troisième typique du missel romain me ravirait.
Rédigé par : Polemikon | 30 octobre 2006 à 16:31
N'hésitons pas à adresser à chacun de ces saints prélats une missive leur faisant part de nos sentiments filiaux.
Rédigé par : furgole | 30 octobre 2006 à 16:37
Allez zou à vos chapelets et n'oubliez de les inscrire au bouquet spirituel offert à Benoît XVI par le Fraternité Saint Pie X !
Il en a bien besoin !
Rédigé par : Tourville | 30 octobre 2006 à 17:02
Je ne connais pas la majorité des signataires - à l'exception de Mgr Lacrampe dont la position ne me suprend pas.
En revanche celle de Mgr Doré, si ! Je l'ai connu plus inspiré.
Rédigé par : Agnès | 30 octobre 2006 à 17:05
@ Lahire
Depuis mon retour j'ai l'impression que les messages ne s'affichent plus immédiatement après l'envoi.
Avez-vous changé quelque chose au fonctionnement du site ?
Merci d'avance.
Rédigé par : Agnès | 30 octobre 2006 à 17:12
"Les évêques, soucieux du bien commun et de l’unité de l’Église", ne se sont pourtant jamais préoccupés "du trouble ressenti par beaucoup de fidèles, de diacres et de prêtres" au vu des dérives liturgiques et doctrinales consécutives à Vatican II. Et, non content de persister à ne pas s'en préoccuper, voilà qu'ils voudraient empêcher le pape de le faire ! Quel genre de pasteurs avons-nous là ? Sans doute serait-il bon de leur faire savoir avec quel espoir, au contraire d'eux, nous attendons et accueillons les initiatives de Benoît XVI...
Rédigé par : oxbridge | 30 octobre 2006 à 17:15
Avec tout le respect dû aux évêques, je me permets de dire que vouloir ostraciser des centaines d'années de prières et des centaines de milliers de croyants catholiques me paraît glisser vers le schisme. Il ne faut pas tout faire pour se couper des autres croyants, il faut même faire l'inverse.
Les précautions oratoires et le langage obscur n'y pouront rien changer.
D'autant plus que la "messe du concile" c'est la messe dite de Saint Pie V.
La liturgie de Paul VI a été promulguée bien plus tard et n'a pas été composée par le concile Vatican II.
Il n'existe aucun lien nécessaire entre les textes de Vatican II et la liturgie de 1969. Nous en avons une preuve historique irréfutable. Il n'existe non plus aucune incompatibilité entre le Concile Vatican II et la messe selon le missel de 1962. Nous en avons aussi une preuve historique irréfutable.
Pourquoi s'assombrir ainsi, Messeigneurs ?
Rédigé par : jean-françois | 30 octobre 2006 à 17:29
Nosseigneurs!
L'unité se fait elle par l'exclusion de ceux qui sont différents?
Les fidèles de Reims lisent avec effroi cette déclaration de la part d'évêques qui se doivent d'être les pères de tous dans leur diocèse.
Le bien commun est de donner aux fidèles ce qui leur permet, selon leurs particularités, d'accéder plus facilement au Salut éternel.
Rédigé par : Collectif51 | 30 octobre 2006 à 17:30
A-t-on déjà vu des évêques être aussi courageux devant l'Islam ? On préfère de loin les barbares barbus que les tradis trapus.
Rédigé par : Cousin du Nouveau-Monde | 30 octobre 2006 à 17:31
C'est incroyable ce que les évêques peuvent être obéissants au Saint-Père !!!!
Et quand je pense que tout cela est parti d'une rumeur persistante !!!!
Je constate bel et bien qu'humeur rime bien avec rumeur !
Mais de là à ce que des évêques tombent dans le piège d'une rumeur, il y a une différence énorme !
Rédigé par : pierre | 30 octobre 2006 à 17:38
les fidèles, les diacres et les prêtres ressentiraient moins de "trouble" si les éveques faisaient leur boulot : enseigner, célébrer, gouverner. C'est à dire selon leur mission épiscopale agir au nom du Chrsit en Phrophète, prêtre et roi. Expliquer clairement le sens de la foi et de la liturgie dans une catéchèse CHRISTOLOGIQUE et non pas de la ragougnasse psycho-religieuse
Encore faudrait-il savoir ce qui s'entend derrière ces 3 mots essentiels et à quoi ils renvoient dans l'AT, quels faits et gestes de Jésus et quelles intuitions des Pères de la primitive Eglise.
Messieurs les éveques sus-nommés, relisez donc Vatican II tel qu'il doit être compris et non pas tel que vous voudriez qu'il soit!! Notamment Lumen Gentium, Gaudium et spes, Dei verbum et Sacro santo Concilium. Moi je n'y vois aucune incohérence avec les deux rites, qui sontcomme les deux faces d'une même oraison, d'un même sacrifice renouvelé, d'un même cri de joie et d'amour vers le Seigneur. A moins évidemment que ces trois derniers aspects ne vous titille méchamment.
Tiens? Où sont Mgrs Brincard, Centène, Rey,...? Pas de ce bord là semble t'il. Deo gratias!!
Rédigé par : claire | 30 octobre 2006 à 17:39
Me voilà arrivé depuis peu dans le diocèse de Besançon, et je me disais bien que quelque chose clochait dans ce pays : pas de messe le matin à la cathédrale, des messes en centre ville d'une pauvreté et d'une sécheresse à faire fuir un croyant,
On me disait pourtant du bien de Mgr Lacrampe, je sais désormais à quoi m'en tenir.
Il n'y a pas 50 personnes aux messes dominicales dans toutes les paroisses du centre ville (je les ai toute faites en désespoir de cause), et ils s'inquiètent de perdre quelque chose...
Malheureuse eglise...
Rédigé par : Zebre | 30 octobre 2006 à 17:50
Prions pour Benoît XVI.
Les échéances arrivent très vite.
Il va devoir compter ses soldats.
La rébellion est commencée.
La révolte gronde.
Satan est à l’œuvre.
Il est temps que tous les catholiques réellement catholiques se rassemblent pour le soutenir et soutenir L'Eglise à travers Lui.
Ce communiqué n'est que le début de la grande bataille qui s'annonce.
L'intérêt premier de ces actions c'est que cela va permettre de savoir qui est des nôtres et qui est du Monde.
Je ne les connais pas ces évêques, je sais juste que Mgr J-L Papin a invité ses fidèles à signer une pétition intitulée " Libérez les esclaves ", et qui demande la régularisation des 60 000 sans-papiers qui en ont fait la demande.
Tout un programme!
Rédigé par : henri | 30 octobre 2006 à 18:46
COMMUNIQUÉ DE QUELQUES FIDÈLES, DANS L'EXERCICE DE LEUR SACERDOCE COMMUN
Considérant la grâce de notre baptême,
Considérant la promesse de l'assistance du Saint Esprit reçue lors de notre confirmation,
Considérant les devoirs que le Concile Vatican II nous fait à nous laïcs,
Considérant l'encyclique Christifideles Laïci,
Considérant l'Instruction sur quelques questions concernant la collaboration des fidèles laïcs au ministère des prêtres,
A propos de l’éventualité de la publication d’un Motu proprio du Pape Benoît XVI généralisant l’usage du rite tridentin pour la célébration de la messe,
Nous laïcs,
soucieux du bien commun et de l’unité de l’Église,
soucieux de la sanctification de toutes les âmes et de leur Salut,
soucieux de l'évangélisation ad gentes,
Reconnaissant que l'Eucharistie est la source et sommet de la vie et de la mission de l’Eglise,
Estimant que la célébration d'icelle ne peut en conséquence être utilisée comme enjeu ou support d'influence de pouvoir ou de querelle, ni ne peut souffrir n'a-peu-près,
Estimant que l'unité de l'Eglise est à l'image de l'unité de la Sainte Trinité
Estimant donc que l'unité ne se fera pas en muselant la diversité, ou à la bolchevique,
Estimant que seuls les textes votés par les pères concilaires et ratifiés par le Saint Père constituent le Concile Vatican II,
Estimant donc que son esprit rêvé ou ses orientations manipulées ne peuvent être imposés à l'obéissance des fidèles,
Estimant que la pleine réception du Concile Vatican II ne se fera pas par une cristallisation de son soit disant esprit mais par sa lecture comme développement organique du dogme, de l'enseignement, et de la pratique constante de l'Eglise
Faisons part à la conférence épiscopale française,
et à chaque évêque des diocèses français personellement,
Que nous assurons le Saint Père de notre pleine confiance dans l'exercice de son magistère, et de nos prières assidues, pour sa personne, ses collaborateurs, et l'ensemble de nos pasteurs.
Rédigé par : nono, de retour de vacances | 30 octobre 2006 à 18:55
Combien de mitres ces évêques ont-ils sur le site goliath? et combien en avaient-ils avant la récente déclaration ici citée?
Rédigé par : Bof | 30 octobre 2006 à 19:14
Les évêques en question, on le voit bien, ne sont absolument pas préoccupés de la continuation du schisme lefebvriste.Ces frères séparés, ils s'en fichent et ils durcissent encore les positions contre l'avis du Saint-Père.
C'est malheureusement toujours la même catégorie de fidèles dont s'entourent certains de nos évêques pour affirmer que le peuple les suit, mais hélas, nos églises se vident!
Ad majorem Dei gloriam!
Rédigé par : Guyonnet-Dupérat | 30 octobre 2006 à 19:15
Ils ont mis 30 ans pour vider les Eglises Catholiques et Romaines,en annilhant le Sacré, la Liturgie,le Grégorgien et la langue officielle de l'Eglise :le latin.
Laissez la place,à ceux qui sont issus de la tradition bi-millénaire,eux vont à nouveau remplir les Eglises,avant qu'elles finissent en mosquées.
Rédigé par : JLA | 30 octobre 2006 à 19:28
"Soucieux du bien commun de l'Eglise"
Très bien ! Quand la maison brûle, on ne fait pas la fine bouche devant l'afflux de pompiers volontaires...
Rédigé par : Marc | 30 octobre 2006 à 20:19
Vraiment, nos prélats affairés gagneraient à prendre le temps d'une bonne retraite.
http://francelatine.over-blog.com/article-4220555.html
Personne ne les entend de toute façon, sauf Golias et la Croix peut-être... Et ce sont les premiers à prêcher le rapprochement avec les protestants.
Rédigé par : phiconvers | 30 octobre 2006 à 20:37
La province eclesistique de Besançon! Ces provinces rassmblant une vingtaine de départements sont une création des évêques de France de la fin des années 1960 pour remplacer les archevêchés et les provinces historiques jugés ringards. Elles ont été totalement inefficaces et déconnectées de la vie des fidèles et de toute réalité historique. Elles n'existent théoriquement plus depuis 2003. Excédé par leur incapacité, Rome a crée à la place des provinces correspondant aux régions adminstratives (ex: province d'Auvergne avecClermont-Ferrand comme archévêché). En maintenant cette structure dissoute les évêques français montrent leur insoumission à Rome et leur idéologie animée par une haine de tout découpage reprenant des régions historiques.
Rédigé par : jeangab | 30 octobre 2006 à 21:17
Ils sont aux abois, c'est ce qui compte, il sont sur la défensive. Donc, soyons confiant, l'avenir est avec nous les tradis.
Rédigé par : Icare | 30 octobre 2006 à 21:26
Ils sont sur la défensive, aux abois, c'est bon signe, l'avenir est aux tradis.
Rédigé par : Icare | 30 octobre 2006 à 21:30
"Estimant que la liturgie est l’expression de la théologie de l’Église" écrivent-ils ! Je dois en conclure que les Eglises diocesaines n'ont plus la foi catholique puisqu'elles nous obligent à subir les délires des dadames patronesses !
Rédigé par : | 30 octobre 2006 à 22:09
Ce communiqué a certainement été rédigé par un petit peloton de laïcs zélés et dévoués, oui zélés et dévoués à la promotion de leurs lubies qu'ils imposent aux autres fidèles au nom de la tolérance, et qu'ils savent également si bien imposer à leurs vicaires et à leurs évêques, entre deux réunions, par leur insistance, leur perpétuel lobbying, leur ténacité de militants dominateurs.
Que ces éternels indispensables aillent jusqu'à la séparation ? Pourquoi pas ? Ils ont déjà fait tant de mal à l'Eglise en échange de leur "bonne volonté", de leur tolérance obtuse et biaisée, que je n'en serais pas surpris.
Laissons-les partir, laissons le pus s'échapper de la plaie.
Rédigé par : svenhought | 30 octobre 2006 à 22:14
Lors de la semaine sainte un oeuf géant dominait l'autel de l'église, donc NN SS, si vous reconnaissez "que la liturgie est l’expression de la théologie de l’Église" (sic), je dois penser que vus êtes des adorateurs d'oeufs ?
Quant au trouble des fidèles, de qui ? Ils sont où ? Il est vrai que le fidèle est plus rare à Besançon que le cochon dans le maquis corse !!!!!!
Rédigé par : | 30 octobre 2006 à 22:25
Oui Monseigneur votre Eglise qui est Besançon chemine en humanité et en croissance, la preuve en 20 ans :
1986 : 1 séminaire... en 2006 = 1 maison de retraite pour vieux prêtres...
1986 : 1 foyer-séminaire... en 2006 = fermé...
1986 : 1 monastère de ND de Charité... en 2006 = fermé...
1986 : 1 Carmel... en 2006 = fermé
1986 : 1 couvent de clarisses... en 2006 = en voie de fermeture...
1986 : des maristes... en 2006 = partis...
1966 : 9 paroisses sur le centre ! En 2006 = 1 seule paroisse, sans parler des églises fermées et livrées au théâtre alternatif !
Comme vous savez le dire Pèèèèèèèèèèèèère évêque, il faut sans doute voir là un chemin nouveau qui boulverse nos certitudes.... Un appel à aller de l'avant, merci pour votre lucidité sur la réussite de votre pastorale !
Rédigé par : UN FIDELE DE BESANCON | 30 octobre 2006 à 23:30
mbof ...
stat crux dum volvitur orbis ...
Rédigé par : Vince | 30 octobre 2006 à 23:35
Nos excellences confondent unité et uniformité...
Rédigé par : GMC | 30 octobre 2006 à 23:42
Ce qui est ... pitoyable/risible ... j'hésite, c'est que deux des signataires ne disent pas la messe avec le rit Paul VI, dans la mesure où ils sont dominicains. Il s'agit de messeigneurs Legrez o.p. et Raffin o.p.
Comment peut-on signer une chose et faire son contraire ?
Rédigé par : Tuxedosam | 30 octobre 2006 à 23:55
allez-y défouloir de laïques contre leurs évêques, plus de respect pour personne et encore moins pour l'Eglise, c'est comme cela que cela commence... on se croirait chez Golias
Rédigé par : Jean | 31 octobre 2006 à 09:51
Ah mais Mgr Raffin, c'est celui qui organise des concerts de Rap et de Techno dans la cathédrale de Metz Saint-Etienne, et fiche à la porte les pauvres catholiques émus qui viennent courtoisement protester. C'est sûr qu'une messe de saint Pie V à la cathédrale de Metz à la place d'un concert de rap ou de techno, c'est carrément fascisant et intolérable!
Rédigé par : amdg | 31 octobre 2006 à 11:36
comme le soulignent certains lecteurs, cette situation n'étonnera pas ceux qui connaissent la situation de désolation absolue des diocèses de l'Est.
Je ne comprends pas pour quel motif il n'y a JAMAIS :
1/ rappel à l'ordre
2/ mise au point du Saint Siège
3/ révocation pure et simple des fautifs
4/ nomination d'un évêque fidèle au Saint Père
c'est pour moi un sujet de scandale, au sens propre du terme
Rédigé par : sixtine | 31 octobre 2006 à 12:18
@ Jean,
On se calme?
Le respect ça se mérite.
Celui qui ne le mérite pas doit être dénoncé publiquement si sa faute est publique.
Les évêques en question souvent ne représentent pas l'Eglise, mais une église, dont on aimerai savoir qui elle représente vraiment !
La désobéissance au Pape, est critiquable, condamnable.
Point final.
Rédigé par : henri | 01 novembre 2006 à 08:39
Après des années de mensonges , de matraquage idéologique, de prévarication, car il faut bien vivre n'est-ce pas? les loups ,enfin débusqués, sortent du bois.Nous voici entrés dans un temps de Vérité et de purification de l'Eglise.Le Diable auteur de cette longue tragédie réclame sa part par ces voix perverties.Bien sûr que le spectacle est tragique et non moins grotesque .Mais ce n'est qu'une nouvelle Pâques, dont l'Eglise, conduite par un Saint-Père miséricordieux sortira bientôt grandie de l'épreuve.Prions pour le Saint-Père , mais aussi pour les bons prêtres qui sont encore sous les ordres de ces quelques fous.
Rédigé par : Sancenay | 01 novembre 2006 à 18:54
Prions pour le Saint Père !
On assiste à un déchainement d'un certain clergé de France.
Le tout orchestré par les médias dont "La Croix".
Jour après jour la lecture de La Croix est instructive.
C'est de l'intoxication bien orchestrée !
Tant qu'à l'attitude des évêques ils font un lobying intense.
Ils feraient mieux de nous expliquer en quoi ils ont fait progresser l'Eglise dans leurs évêchés ? Combien de nouveaux séminaristes ? Combien de nouveaux prêtres ?Combien de nouvelles églises ? Combien de nouvelles paroisses ? Combien de nouvelles messes ? Combien d'installation de nouvelles communautés ? Combien de conversions ? Comment s'associent-ils à la "nouvelle évangélisation" ?
Rédigé par : jean_droit | 02 novembre 2006 à 17:23
LETTRE OUVERTE A NOS EVÊQUES DE FRANCE
L’annonce d’un probable Motu Proprio du Pape Benoît XVI permettant la célébration de la messe selon le rite dit de Saint Pie V a provoqué de vives réactions au sein de l’épiscopat français. Réactions surprenantes à certains égard, surtout quand elles émanent de personnalités telles que Mgr Le Gall, dont la rigueur liturgique et l’opposition à toute forme de déviance sont notoirement connues.
Personne ne connaît la teneur exacte du document romain, bien que des fuites savamment orchestrées depuis le début de l’été en aient préparé la publication. Il semblerait pour l’essentiel de placer le rite ancien, dit de Saint Pie V, sur le même plan que le rite de Paul VI, l’un étant rite ordinaire, l’autre (l’ancien) rite extraordinaire. Et peut-être d’autoriser tout prêtre à célébrer selon les deux rites, sans autorisation préalable de son évêque.
Comment expliquer une telle levée de boucliers face à une initiative qui ne devrait gêner personne ? Officiellement, les partisans du rite ancien sont ultra-minoritaires, et le crainte de division qu’inspirerait la mise en place d’un bi ritualisme semble donc dépourvue de fondement. Les prêtres qui célèbrent selon l’ancien rite sont soit très âgés, soit spécialement formés au séminaire, et donc très peu nombreux. Et ils ne semblent pas désireux de changer leur manière de célébrer. Il faut sans doute chercher ailleurs l’explication de cette levée de boucliers.
Une première explication tient sans doute au refus obstiné de certains évêques d’appliquer le motu proprio de Jean Paul II, daté de 1988, autorisant largement la célébration selon l’ancien rite, et donnant aux évêques la responsabilité d’organiser dans leur diocèse une telle dérogation. 18 ans après ce texte, il reste impossible de le faire appliquer dans certains diocèses, comme à Reims, en dépit des demandes incessantes de fidèles. Pour quelle raison certains prélats refusent-ils d’appliquer les instructions romaines qui de leur propre aveu ne concernent que quelques dizaines de fidèles ? Ces clercs ont ils conscience des rancœurs et des oppositions stériles que leur obstination provoque ? Le nouveau texte permettra de contourner cette obstruction abusive et d’établir plusieurs lieux de culte dans chaque diocèse, dès lors que les prêtres seront disponibles pour célébrer selon le rite ancien.
Une seconde explication tient au conservatisme radical de l’église de France, qui s’est enferrée depuis plus de trente ans dans un refus obstiné de voir la réalité. Une réalité faite de souffrance pour nombre de fidèles silencieux, qui n’osent pas ou n’estiment pas utile de s’en plaindre (ont-ils tort, quand leurs évêques ne répondent pas ?). Souffrance de se voir imposer des célébrations affligeantes de platitude, d’horizontalité, parsemées de textes profanes, de chants dont la bêtise rivalise avec la pauvreté musicale, d’homélies tirées d’on ne sait où, plus proches parfois du courrier des lecteurs des magazines que de la réflexion théologique. Souffrance de voir que le Concile Vatican II, dont se gargarisent nos prêtres, n’est jamais appliqué, et que tout au plus une interprétation déformée tient lieu de connaissance à ceux qui l’invoquent à tout moment. Le Concile n’a jamais demandé aux prêtres de ne pas respecter les normes liturgiques, le Concile n’a jamais demandé aux évêques de laisser s’instaurer dans leurs paroisses une « liturgie propre » à chacune. Le Concile n’a jamais permis que les textes sacrés soient traduits selon l’esprit du temps, que les lectures dominicales soient tronquées ou supprimées, que l’Eucharistie devienne un banquet amical, que le brouhaha envahisse l’église à l’occasion d’un geste de paix bien mal compris, que les prêtres ne portent plus les ornements liturgiques dont ils ne connaissent plus la signification symbolique profonde… Souffrance de ne pas avoir été entendus par ceux qui ont reçu la charge, comme successeurs des apôtres, de mener le peuple de Dieu. Messeigneurs, combien d’entre vous ont répondu, ou même pris au sérieux, aux courriers de fidèles vous demandant d’intervenir ? Combien d’entre vous ont souhaité savoir exactement ce qui se passe dans les paroisses ? Combien d’entre vous ont diffusé l’encyclique de Jean-Paul II Ecclesia de eucharistia et l’instruction Redemptionis sacramentum ? Lesquels d’entre vous ont pris des mesures pour que cessent dans leur diocèse les abus innombrables ? Lesquels ?
Savez vous, Messeigneurs, que dans les paroisses de France, l’organisation la plus courante est constituée d’un conseil paroissial qui décide en théorie de tout, sous l’autorité nominale du curé, mais qu’en réalité chaque clocher à son « directeur » laïc, auto-intronisé, le plus souvent une femme qui fait la pluie et le beau temps dans la paroisse ? Savez vous que nombre de curés de plus de 60 ans, et ils sont largement majoritaires, ne font plus ce qu’ils veulent dans leur paroisse, parce qu’ils sont soumis à l’influence envahissante de ces laïcs ? Savez vous que rencontrer un prêtre devient un parcours du combattant, que les lieux de confession deviennent difficiles à trouver, que les affiches et revues placées au fond de l’Eglise, sans compter les banderoles qui « ornent » le chœur échappent à tout contrôle du prêtre débordé entre multiples clochers et réunions interminables (à quoi servent-elles ?) Savez vous que le prêtre, notamment à la campagne, n’a plus aucun droit de regard sur la préparation de la liturgie, dont il prend connaissance à son arrivée dans la sacristie, parce que les « équipes liturgiques » décident de tout ? Savez vous que les fidèles qui sont attachés à la célébration digne de la messe telle qu’elle a été réformée par Paul VI désespèrent de trouver une paroisse qui respecte ces normes liturgiques, qui ne valent pas par elles mêmes mais qui constituent une loi commune de l’Eglise pour que soit célébré pleinement le sacrifice eucharistique ?
Comment s’étonner dès lors que de nombreux fidèles, pas spécialement attachés à un rite ancien qu’ils n’ont pour la plupart pas connu, et très loin des élucubrations dangereuses des sectateurs de Mgr Lefebvre, aspirent avant tout à une libération ?
Enfin, une troisième explication tient peut-être à la crainte de voir se développer des communautés dont le zèle missionnaire et la qualité des vocations n’est plus à démontrer. Quand, en privé, des évêques reconnaissent que la majorité de leurs séminaristes proviennent des milieux traditionnalistes, des mouvements de renouveau et surtout du scoutisme traditionnel, tous mouvements où le sens du sacré est une réalité prégnante, n’ont-ils pas de sérieuses raisons de s’inquiéter ? A moins qu’ils ne décident en fin de voir la réalité en face, si douloureuse soit-elle : les paroisses ne donnent plus guère de vocations, enfermées dans leurs certitudes doctrinaires, au contraire des églises où le prêtre, qu’il célèbre selon le nouveau rite tel qu’il doit être appliqué, ou selon l’ancien rite, se remplissent de jeunes ménages, d’adolescents en quête de transcendance, et de familles qui veulent vivre leur foi pleinement et travaillent à élever leurs enfants dans un sens réellement chrétien.
Messeigneurs, ne rallumez pas la guerre liturgique. C’est à un sursaut de lucidité que vous êtes appelés, pas à une opposition stérile. C’est à l’exercice souverain de vos attributions de pasteurs que vous devez vous consacrer, parce que c’est cela que les catholiques de France attendent. Pas de réactions gallicanes, pas de critiques acerbes. L’unité du peuple de Dieu autour du sommet et de la source de toute vie chrétienne.
Un paroissien souffrant.
Rédigé par : Hercule | 02 novembre 2006 à 17:23
C'est très troublant et déconcertant voir affligeant l'attitude de ses évêques!!!!
Certaines de nos Eglises sont vides de jeunes,il y a toute une génération sacrifiée dù à l'abandon du sacré,aux sacrements,il y a eu tant et tant de choses par terre, 35 ans de catéchisme à travers la France fut un combat de chaque instant pour Annoncer "La BONNE NOUVELLE"Cette cacophonie est dû à satan,en priant Dieu nous donne toutes les réponses"prier,prier,prier"
Benoît xvi est un immense don de Dieu,quelle grâce de l'avoir,ses évêques devraient en prendre conscience,s'insurger est un manquement d'amour.
Rédigé par : violette | 06 novembre 2006 à 12:27
Il faut que ces évêques retrouvent la voie de la prière, et de la foi.
Celle que Dieu veut d'eux.
Je suis d'un milieu social pas vraiment favorisé, je sors d'un cancer, et ne peut travailler pour le moment.
Je n'ai que quarante ans ce mois-ci, et n'ai donc pas connu les messes en latin.
Au caté, on faisait que du coloriage et du collage, comme encore maintenant, en fait, que des choses inutiles.
Je trouve qu'il n'est pas normal que des évêques s'insurgent contre la volonté de Dieu.
Ils ont perdu la tête, [...].
Sans la prière quotidienne et profonde, ils n'arriveront à retrouvé le vrai chemin de Dieu.
Oui, je suis pour les messes en Latin, ou tout du moins des messes remplies de spiritualité.
La foi de ma paroisse est sèche, tout comme celle de ces évêques. Notre prêtre veut même nous enlever le Tabernacle, car il en a assez de voir les gens s'agenouiller devant!!!!!
Tout est fait pour nous éloigner du sacré et du Divin.
Sans la spiritualité, la foi n'est rien.
Il faut que la foi et la spiritualité de l'église redeviennent celles qu'avaient les apôtres de Jésus.
Convertissez-vous, Messieurs les évêques,[...]
En polémiquant sur les dires du pape, avant même qu'il ait rendu ses écrits, montre bien que vous faites preuve de conflit, et de peu d'humilité.
Dieu n'est que paix, et non guerre.
Dieu n'est qu'humilité et sagesse, et non énervement.
Mais si vous ne priez pas, effectivement, le mal vous rongera, comme il a commencé à le faire.
Depuis mon heure de prière journalière, comprenant un tour de chapelet, Dieu me donne par le Saint Esprit, sa sagesse, sa paix, son humilité.
[...] il faut prier sans cesse.
Alors Messieurs les évêques, convertissez-vous, car vous avez de l'importance aux yeux de Dieu. Il vous aime, et vous êtes ses ministres.
Si Dieu a voulu toutes ces âmes sur terre, c'est pour qu'elles aiment.
(j'en fais partie, mais vous aussi !)
Lala, en tout humilité
Rédigé par : lala | 06 novembre 2006 à 21:15