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Il faut appliquer la Constitution européenne

Retour sur les corps d'enfant de l'hôpital Saint-Antoine

Bb_3 Après les 353 corps d'enfants gardés illégalement jusqu'en août 2005 à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul, c'en est aujourd'hui 331 qui étaient conservés dans du formol depuis plusieurs années à Saint-Antoine de Paris qui ont été retrouvés. Il s'agit d'enfants morts-nés ou in utero.
Mais tout le monde se veut rassurant :

  • Dans l'affaire de 2005, les parents n'avaient pas été avertis. Ce n'est pas le cas aujourd'hui, des autopsies étaient prévues sur ces enfants dans cet hôpital qui poursuit des recherches sur les anomalies qui aboutissent à des malformations. Mais de nombreuses autopsies attendent depuis plusieurs années...
  • Voilà qui permet néanmoins d'annoncer que le cadre légal de la conservation de ces corps est respecté malgré les retards pris. Et pourquoi chercher quelque chose de sanctionnable aujourd'hui quand on se souvient que les responsables de l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul avait écopé d'un blâme et que l'affaire évait été classée sans suite par le parquet de Paris?

Dans le cadre de cette affaire, le ministère de la Santé vient d'annoncer qu'un décret, préparé avec le ministère de l'Education nationale et actuellement examiné au Conseil d'Etat, allait "prochainement encadrer le statut des collections à but scientifique" des corps d'enfants non-nés.
De plus, dès la fin du mois de septembre 2005, un rapport sur la conservation de ces corps était rendu au Premier ministre, texte dans lequel on lit :

"La conservation sine die dans le formol des éléments anatomiques identifiants ou identifiables, tels que le visage, n'a aucune justification, en dehors de cas particuliers qui font l'objet d'une autorisation spécifique parentale et d'un protocole de recherche approuvé par un CPPR".

Malgré la complexité des textes de loi qui sont tous basés sur une conception erronée de la personne in utero considérée comme "res nullis", les catholiques reconnaissent aux personnes un droit naturel à une dignité dans la mort par le respect dû à leur corps qui appelle à réduire au strict minimum les délais nécessaires à un exercice normal de la médecine. Ces corps ainsi conservés, oubliés ou pas, peut-être en attente d'exploitation scientifique ou financière, témoignent d'un manque total de respect envers la personne humaine...

Lahire

Commentaires

henri

horreur nazie injustifiable!

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