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Le message du Pape pour la Journée mondiale des Migrants
Islam et islamisme : quelle distinction ?

"’éliminer les nouveaux-nés porteurs de handicap"

Telle est la demande émanant de gynécologues anglais qui appuient cet appel au crime par le fait que l’on épargnerait ainsi aux familles le poids émotionnel ainsi que le poids économique des soins nécessaires pour un enfant porteur de handicap lourd. On se souvient que le même institut s'était fait remarquer en déclarant que les enfants nés avant 22 semaines seront considérés comme n'ayant jamais existé.

La justification de cette nouvelle intervention est tout aussi cynique : cette euthanasie active équivaut aux avortements tardifs qui sont, eux, légalisés. Alors pourquoi s'effrayer et refuser la légalisation de ces nouveaux meurtres? Ces médecins reconnaissent aujourd'hui que l'avortement est un crime... pour justifier un autre crime similaire.

Le jour où l'on découvre que les nouveaux-nés étaient déjà considérés comme des hommes à part entière à l'âge de pierre, on constate que la spirale de la culture de mort en demande toujours plus, est évidemment rétrograde et réellement diabolique...
Le retour du culte de Moloch?

Lahire

Commentaires

Gégé

Je recommande de lire "Lhomme Eternel" de Chesterton, aux édition Martin Morin.
Un puissant livre d'apologie du catholicisme.

En particulier le chapitre "La guerre des dieux et des démons" qui met si bien en exergue que -quelque soit la puissance incroyable de Moloch et de ses alliés- dans un dernier sursaut, c'est bien la vie qui triomphe toujours.

Olivier Arcachon

Tous les "porteurs de handicap lourd" font peser une charge sur leur proche. On pourrait les éliminer, non ?

Un multirécidiviste fait porter une charge lourde à la société, et c'est un handicap lourd à porter : on élimine ?

De 1933 à 1945, être juif, tsigane, homosexuel ou Témoin de Jéhovah a été considéré comme un handicap lourd par un régime honni. On a éliminé.

Chaque génération voit ses "handicaps lourds" où elle veut.

Aujourd'hui on propose les enfants à naître.
Demain, ce seront les très vieux.
Après demain, à qui le tour ?

Sancenay

Tel est l'aboutissement d'une démocratie sans foi ni loi ,cf Mémoire et identité du Bienaimé Jean-Paul II sur ce thème précis.

Simon

Pour les anglophones, voici l'article : http://www.guardian.co.uk/medicine/story/0,,1940510,00.html

Pour les anglophobes, je vais essayer de le traduire (j'espere que les anglophiles me pardonneront mes imprécision, l'anglais était ma LV2 [ainsi que mon orthographe lamentablen il y a les fautes de frappe et je suis en maths sup, pas en khâgne]).

Les obstétriciens demandent un débat sur l'ethique de l'euthanasie des bébés gravement malades.


Les médecins chargés de l'accouchement demandent actuellement l'ouverture du débat sur l'éthique de l'euthanasie pour les nouveaux nés les plus malades. L'option de mettre fin aux souffrances des nouveaux nés gravement handicapés -qui auraient pu être avortés si les parents avaient su plus tôt l'étendue du handicap et la souffrance potentielle- doit être discuté, selon le college royal des gynécologues et obstétriciens, de maniere evidente lors de l'enquete du conseil "Nuffield" de bioéthique, qui examine l'ethique des differentes solutions proposées.

Le college dit que le groupe de travail "Nuffield" devrait "penser plus radicalement sur la non réanimation, l'arrêt du traitement et l'euthanasie active comme des option valables pour les nouveaux nés les plus malades".

L'enquête est intitulée "l'éthique du prolongement de la vie des foetus et des nouveaux nés". L'euthanasie n'était pas à la base à l'ordre du jour, du fait de son illégalité. Mais le RCOG est persuadé que le champs d'inverstigation va être élargi, bien qu'une recommandation en faveur de l'euthanasie active soit très improbable avant un changement de la loi.

Le comité d'ethique du college dit que l'enquete devrait considerer l'euthanasie comme "devant être couverte et débattue de maniere consistante et complète. Si le fait d'abréger la vie et les interventions délibérées pour tuer l'enfant sont valables, elles pourraient avoir un impact sur la prise de décision en obstetrique, comme permettre d'éviter des avortement tardifs, les parents étant plus confiants sur le fait de continuer la grossesse et de prendre un risque à l'accouchement". Il insiste sur le fait qu'une femme enceinte qui decouvrirait l'anormalité de son bébé à 28 semaines peut beneficier d'un avortement, alors que les parents d'un bébé né à 24 semaines avec la même tare n'ont pas d'options similaires.

C'est un énorme coût social, émotionel et financier qu'implique la naissance d'un bébé handicapé, ajoute la commission. Si la mère est veritablement consciente du coût réel et à long terme de l'arrivée d'un tel enfant et comprend le faible probabilité d'être pleinement remboursée par l'état "peut-être qu'elle réagirait différement par rapport à une réanimation agressive de son bébé prématuré, peut-être que les medecins pourraient mieux agir".

L'euthanasie pour les bébés serverements handicapés et souffrants est permise sous certaines conditions en Hollande. Certains suspectent des "meutres de pitié", probablement camoufléss, au royaume uni. Mais le progres des techniques médicales a permis de garder en vie des bébés après seulement 24 semaines de gestation -un peu plus que la moitié du temps normal dans le ventre maternel- avance l'idée que toutes les technologies médicales devraient être utilisées pour garder l'enfant à tout prix. Dans le cas de Charlotte Wyatt, les parents s'opposent vigouresement à l'avis des medecins, qui n'a pas été rétablit par les tribunaux. L'enfant, maintenant agé de 3 ans, survis, malgré son grave handicap et est actuellement à l'hopital.

Les conseils britannique des personnes handicapées a rejeté vendredi une discussion sur l'euthanasie des nouveaux-nés "c'est n'est pas au corps médical ni à personne d'autre comme leur famille de determiner quelle qualitié de vie serait la bonne simplement sur la base d'une faiblesse ou de la santé" dit leur porte-parole parlementaire, Simone Aspis.

ROUBY

Nous sommes en train de revenir aux jours sombres des techniciens que le nazisme defendaient.Ils n'ont plus le même visage, ils ont celui de l'humanisme bien pensant qui abboutit au même résultat celui de la suppression et de l'éliminatiion des personnes differentes. Ou sont les voix des soit disant défenseurs des droit de l'homme?
Ils sont sourds et aveugles, voir complices de cet etat de fait. Les catholiques doivent se lever ainsi que les prêtres et les évêques pour défendre ces victimes potentiel et rappeler que l'humanité est blessée et amputé quand l'un de ses membres et de plus est le plus faible est éliminé.
Patrice ROUBY

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