Supplique aux évêques de France
13 novembre 2006
La supplique aux évêques de France (dont j'avais déjà parlé) pour leur demander, en vue des prochaines élections, d’intervenir solennellement dans ces débats afin de rappeler que la défense de la culture de vie doit être le premier critère de choix pour un électeur catholique et qu’aucun élu catholique ne saurait cautionner des lois qui légalisent l’avortement, l’euthanasie, le clonage humain…, peut être signée en ligne.
la démarche est tout à fait louable mais je n'ai malheureusement que peu d'espoir quant à la prise de position des évêques de France, incapables aujourd'hui de combler un fauteuil vide auprès des medias pour faire connaître LA position de l'Eglise sur la question du Téléthon et plus généralement sur le respect de la Vie dès sa conception. Ils préfèrent laisser s'exprimer de bien mauvais représentants de notre Foi tel que Monsieur René POUJOL de Pélérin magazine! mais, qui ne tente rien n'a rien alors bravo pour cette initiative!
[N'oubliez jamais que l'espérance est une vertu chrétienne. MJ]
Rédigé par : VRM | 13 novembre 2006 à 14:37
en tant que chretien, le FN est pour la peine de mort, alors là ça se complique...
[Pouvez-vous expliciter, svp ? L'Eglise laisse les politiques décider ou non de l'abrogation de la peine de mort, elle n'en fait pas un principe non négociable et reconnaît même sa légitimité dans le cadre de la légitime défense de la société (CEC 2267 : http://www.thesocialagenda.org/francais/article3.htm#7) MJ]
Rédigé par : david | 13 novembre 2006 à 16:38
David...
L'Eglise s'est pronocée, sur le sujet, et pas par la bouche d'un quelconque théologien !... C'est St Thomas d'Aquin !
Et il s'est prononcé pour !...
Rédigé par : Christus Regnat | 13 novembre 2006 à 17:01
Jésus Lui-même, justifie la peine de mort dans l'évangile:
Pilate: j'ai le pouvoir de te crucifier
jésus: tu n'aurais sur moi aucun pouvoir s'il ne t'avait été donné d'en haut
Jean 19 8-11
Rédigé par : henri | 13 novembre 2006 à 18:43
Je signale avoir contacté par mail individuel chaque évêque s'étant prononcé par anticipation contre le texte du motu proprio qu'à ce jour, personne n'a vu. Je n'ai eu aucune réponse.
J'imagine que si j'avais apostrophé un de ces prélats sur le "discours de haine anti-musulmane" de Ratisbonne, j'aurais eu le droit à une réponse détaillée...
Voilà ce que m'inspire aujourd'hui la CEF :
http://francelatine.over-blog.com/liste-article-blog.php
Rédigé par : phiconvers | 13 novembre 2006 à 19:35
Les arguments des partisans de la peine de mort dans les posts précédents me paraissent bien fragiles.
En effet, on peut aussi dire que Staline n'aurait eu aucun pouvoir si il ne lui avait été donné d'en haut et justifier ainsi les victimes du communisme. De même, Saint Thomas d'Aquin n'a sûrement pas dit "la peine de mort, je suis pour".
Jésus est venu accomplir les commandements dont celui-ci : tu ne tueras point.
Le catéchisme de l'Eglise catholique me semble trés clair sur ce point en rappelant que l'église n'autorise le recours à la peine de mort que si il n'existe aucun autre moyen pour préserver le bien commun de la société.
Aujourd'hui, en France nous avons tous les moyens de suivre la religion catholique, c'est à dire d'appliquer des peines de perpétuité.
Plus facile à dire qu'a faire...
Rédigé par : coucou | 13 novembre 2006 à 21:37
@ coucou,
Soyons sérieux et humain!
La peine à perpétuité est une vue de l'esprit( qui n'est pas le Saint)!
Quelle humanité y a t-il à enfermer une jeune personne pour la laisser mourir de vieillesse dans une cellule?
Pour moi je serai totalement incapable de vivre en prison sans espoir d'en sortir.
Comme torture morale, ce serait plus terrible que la torture physique.
Les partisans à tout prix contre la peine de mort me semblent plein de bons sentiments et je ne doute pas de leur bonne foi.
Mais gouverne-t-on un pays avec seulement de la bonne foi, et des bons sentiments ?
Je pense qu'il faut plus de courage pour condamner un homme à la peine de mort qu'a perpétuité.
Ceci dit je ne suis pas un sanguinaire et je pense que cette peine de mort doit être appliquée avec justice, prudence, modération, mais fermeté, courage et lucidité.
Le bien commun prime ou plutôt devrait primer sur le sentimentalo-gélatineux !
D’ailleurs aujourd’hui on commence à s’interroger sur le bien-fondé de la prison !
Demain ce sera les victimes qui seront punies ?
Stop.
Il faut savoir raison garder !
Rédigé par : henri | 14 novembre 2006 à 00:17