Un pays musulman dans l'UE ? Pourquoi pas
18 décembre 2006
... répondent les Européens d'après cette dépêche AFP.
Une majorité de citoyens vivant dans cinq pays européens estime que la religion ne devrait pas constituer un obstacle pour adhérer à l'Union européenne (UE), selon un sondage publié lundi dans le journal britannique Financial Times.
Le Financial Times ne précise pas le chiffre exact de cette majorité.
Et pour cause, car la dépêche AFP mélange en fait deux sondages : celui dont elle donne le résultat est le traditionnel sondage Eurobaromètre, réalisé par la Commission de l'UE, et dont les résultats ne semblent pas encore être publié sur son site. D'après le Financial Times, ce sondage indiquerait également un soutien croissant pour la Constitution européenne. Mais l'enquête Eurobaromètre donne traditionnellement des résultats penchant dans le sens de la Commission.
La méthodologie que décrit l'AFP correspond à un deuxième sondage, réalisé lui par le Financial Times et portant sur les attitudes envers la religion des deux côtés de l'Atlantique. Parmi les chiffres qu'il met en évidence : 72% des Américains sont pour que les élèves soient autorisés à porter des signes religieux à l'école, contre 10% de Français.
Le sondage eurobaromètre que vous évoquez aurait été publié le 9 ou 10 décembre. Deux journaux turcs anglophones en ligne en donnaient les résultats (exacts ou non ?, fait que j'ai évoqué dans "Présent" daté du 13 décembre :
"Autre signe des égards européens
pour son voisin… asiatique et islamique
: seuls les journaux turcs évoquaient
lundi le dernier sondage eurobaromètre,
paru ce week-end, qui évalue
à 60 % le nombre de sondés britanniques,
allemands, français, italiens et
espagnols hostiles à l’adhésion turque."
Rédigé par : Jeanne Smits | 18 décembre 2006 à 08:52
Notre continent n'a plus connu d'épreuves depuis plus de 60 ans vit dans un certain confort matériel (encore jamais atteint),lequel confort se transfère inconsciemment dans les esprits qui se sont embourgoisés,cela a eu pour conséquence, entre autres de créer une distanciation entre la représentation intellectuelle et la réalité des faits. Cela ne prêterait pas à conséquence si les valeurs européennes traditionnelles n'étaient pas remises en cause, hélas tel n'est pas le cas et nos gouvernants ou nos "sondés" ont perdu le sens des réalités qui risquent de réapparaitre au grand jour (trop tard ??)
Rédigé par : tite | 18 décembre 2006 à 18:29