France : 2 enfants par femme
16 janvier 2007
L'Insee devrait annoncer aujourd'hui qu'en 2006 les Françaises en âge de procréer avaient en moyenne deux enfants (le seuil de renouvellement de la population est à 2,1 enfants par femme). On compterait 800000 naissances en 2006 contre 774600 l'année précédente. Un taux de fécondité jamais vu depuis 1974 et qui constituerait «le record européen, puisque la moyenne de l'Europe est à 1,5», assure le directeur de l'Institut national d'études démographiques (Ined), François Héran. Il ne s'agit pourtant pas d'un record puisque la France se situe derrière l'Irlande et la Norvège. Selon Le Figaro, l'immigration a certes contribué à 20% des naissances depuis 1960, mais n'influence qu'à la marge le taux de fécondité. Pourtant, selon La Croix,
"(...) les mères de nationalité étrangère sont responsables de plus du tiers (36 %) de l’augmentation de l’ICF [indice conjoncturel de fécondité] entre 1997 et 2004. [On compte] 40 % d’enfants nés de mères étrangères dans le département de Seine-Saint-Denis [qui détient le plus fort taux de fécondité avec 2,44 enfants par femme]."
Pour permettre aux femmes de travailler tout en ayant des enfants, Nicolas Sarkozy comme Ségolène Royal proposent de créer de nouvelles places de crèche. Le projet socialiste prévoit 200 000 places réservées aux enfants de moins de 2 ans tandis que l'UMP promet 600 000 places pour les moins de 3 ans. Nicolas Sarkozy envisage également de prendre en compte «intégralement» dans le calcul des retraites le temps passé par les mères de famille pour élever leurs enfants. Avec un taux de 1,36 enfant par femme en 2004 contre 2,03 en 1970, l'Allemagne vient d'instaurer un salaire parental. Selon Paul de Viguerie, président des AFC,
"une politique familiale, ce n’est pas seulement une aide matérielle. À notre avis, il faudrait y ajouter une politique d’accueil de la vie et, pour cela, par exemple, une éducation affective des jeunes qui ne soit pas centrée sur les mécanismes permettant d’éviter une grossesse. Il faut redonner confiance aux jeunes ménages dans leur capacité à accueillir un enfant. Enfin, il faut aussi rappeler aux Français que la vigueur de la natalité a une influence bénéfique sur notre système de retraite. On voit d’ailleurs une prise de conscience des jeunes à ce sujet."
Quelle est l'importance des DOM-TOM dans ce taux relativement bon ?
Rédigé par : Pierre Louis | 16 janvier 2007 à 10:54
En conclusion de son message le président des AFC pourrait recommander de boycotter ces "bouilleurs d'enfants" susceptibles de socialiser 600 000 enfants de plus , qu'il dénonce implicitement.
Quel catholique fidèle au magistère et raisonnable saurait lui en vouloir de faire preuve d'un courage et d'une détermination à la hauteur de la tragédie qui nous est imposée ?
Rédigé par : Sancenay | 16 janvier 2007 à 12:03
600 000, en attendant la mise à la crèche obligatoire...
Rédigé par : Prof. FP | 16 janvier 2007 à 12:36
Déjà que nos chères têtes blondes se font rares mais alors bientôt ça fera parti du passé.
Il en est hors de question, c'est un signe de Dieu.
Rédigé par : Jean | 16 janvier 2007 à 14:09
Et on ne compte pas tous les "non-nés", bien sûr!
Rédigé par : Ghislain | 16 janvier 2007 à 14:26
Tenez, en parlant de démographie, de politique et autre :
Une immigration électoralement payante
Au début du mois de novembre 2003, le président de la République s’entretenant à l’Elysée avec Philippe de Villiers, lui confiait que …. "les racines de l’Europe sont autant musulmanes que chrétiennes". Adoptant les vues du général Wesley Clark, ancien commandant américain, lors de l’agression de la Serbie par l’OTAN, le président de la République a aussi exalté les vertus du métissage en se référant aux origines d’Alexandre Dumas tout en souhaitant ouvertement l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne.
"La Turquie, un modèle de démocratie, de modernisme, de modération dans le cadre de l’Islam…. Je considère que l’adhésion de la Turquie est si importante que les Etats-Unis devraient subventionner l’Union européenne pour la faciliter", écrit Thomas Friedman dans le Herald Tribune du 12 janvier. Cheval de Troie des Etats-Unis cette Union européenne rallie tous les suffrages des politiciens français bien qu’elle ait pour résultat la transformation de la France en Province, but que se sont assignés, depuis 1974, les présidents de la République successifs de cette calamiteuse Vème République, le Figaro (7 novembre 2003) parle seulement d’une "audace visionnaire".
"Cette audace visionnaire" n’est pas, électoralement, désintéressée. Parce qu’il reste encore quelques traces du proverbial bon sens populaire, les Français boudent les urnes, sachant que les politiciens se serviront de leurs suffrages pour précipiter le déclin national. En revanche, le nouvel électorat formé par les émigrants naturalisés manifeste sa reconnaissance en prenant parti pour le pouvoir qui l’accueille.
"Vous êtes chez vous", leur avait dit François Mitterrand qui, après Giscard d’Estaing et le "regroupement familial", avait bien saisi l’intérêt électoral d’une émigration massive et avait ouvert, à dessein, les frontières préparant ainsi sciemment la fin d’une France souveraine que de détestables Institutions avaient livré, sans contrôle, à ses manigances.
Il suffit d’avoir vu à la télévision la foule maghrébine acclamant Chirac, en avril 2002 pour s’être rendu compte du poids électoral présent – et surtout futur – de la montée des populations africaines vers le nord, plus particulièrement vers une France d’autant plus attrayante que le pouvoir politique y est de plus en plus déliquescent.
Le sport, et ce qui, aujourd’hui, tient lieu de plaisir musical, témoignent de l’importance des apports africains. A défaut de projets conformes à l’intérêt national, les politiciens s’empressent d’exploiter, à leur profit, cette situation nouvelle et s’efforcent d’en accentuer encore le rôle politique et social. D’où le voyage présidentiel en Algérie afin de faciliter l’obtention de visas pour la France, l’envolée sur la démocratie malienne et l’appel implicite au vote de la population noire installée en France, enfin, l’opposition à la stratégie des Etats-Unis en Irak, en portant sur la scène internationale le soutien de la France au monde musulman si malmené par Washington depuis le 11 septembre 2001.
Cette politique, dont l’homogénéité surprendra après les nombreuses facéties du " domaine réservé ", ne devait pas manquer d’être, à son tour, mise en question par la girouette gouvernementale. L’affaire du " voile " n’a pas tardé à faire voler en éclats cette cohérence entre la politique intérieure et la politique extérieure. Et le comble c’est que, au nombre des protestataires, ce sont aussi les Irakiens qui réclament avec véhémence le boycott des produits français. Gribouille n’eût pas fait mieux. Voici la France mise au banc des nations, simultanément, par la toute puissante Amérique et par l’Islam militant.
L’appel à "l’invasion" (invasion dénoncée par Valéry Giscard d’Estaing bien que ce soit durant son triste septennat que des mesures ont été prises en faveur du "regroupement familial") a mis en évidence la légèreté et l’imprévoyance des dirigeants politiques la 5ième République. A moins que, uniquement soucieux de leur réélection (élection du président de la République au suffrage universel oblige) ils aient systématiquement détruit le précaire équilibre social du pays et, volontairement, réunies, en France, les conditions du fameux "choc des civilisations" en créant une dangereuse situation politico-sociale à laquelle ils ne savent plus comment porter remède lorsqu’ils se rendent compte qu’elle menace leur popularité au lieu de la servir. Qu’ils soient de piètres prévisionnistes, ou plus probablement d’égoïstes cyniques, ces politiciens n’ont pas compris – ou ont feint de ne pas comprendre – qu’il existe une double incompatibilité, d’une part, entre la "construction européenne", source d’abandons de souveraineté et l’assimilation de l’étranger et, d’autre part, l’admission, en nombre, d’une communauté de croyants désireux d’implanter dans une France laïque des pratiques religieuses, voire politico-confessionnelles. Il est aisé, électoralement, de se proclamer le "champion des libertés" mais plus difficile, en même temps, de porter atteinte à la "liberté de conscience", ainsi que vient de l’affirmer un parlementaire de l’Assemblée nationale d’Algérie, principale origine de l’émigration vers la France.
Voici que l’inconséquence gouvernementale disloque déjà la récente homogénéité du discours officiel qui combinait, à l’intérieur, l’intérêt électoral et, à l’extérieur, l’annonce d’une nouvelle politique arabe. Fort maladroitement le pouvoir a réussi à mettre en évidence une nouvelle dichotomie : imposée à l’intérieur depuis des décennies, la laïcité n’est plus admise à l’extérieur – du moins quant à ses exigences – alors qu’elle passait pour une donnée normale de la vie politique française. Bien que la France abonde en islamologues de renom, ses dirigeants n’ont pas encore compris que, pour les musulmans, depuis une vingtaine d’années, la laïcité active n’est pas concevable, le religieux l’emportant dans tous les domaines sur la politique. A cet égard, jusqu’à ces derniers temps les "racines musulmanes" de l’Europe, vantées par M. Chirac, n’étaient guère sorties de terre et, si elles affleurent et deviennent embarrassantes c’est que l’élection du président de la République au suffrage universel leur fournit, maintenant, un terrain favorable en raison de l’importance numérique des nouveaux "arrivants".
D’abord afin de disposer en France, d’une main d’œuvre moins exigeante quant aux salaires – et aussi en vue de contenir ces salaires – puis, pour des raisons électorales, les présidents de la 5ième République dévoyée (1) ont joué la carte de l’émigration. Peu leur importait que la France y perde son identité, que le chômage augmente, que la productivité stagne, que les dépenses sociales s’envolent, que l’enseignement échoue et que grandisse l’insécurité pourvu qu’ils s’assurent les votes de l’importante clientèle électorale constituée par l’émigration.
L’irréversible a été commis. D’après les démographes au milieu du siècle un Français sur deux devrait être d’origine étrangère récente (Maghreb, Afrique noire, Chine, Turquie). C’est dire que la France sera différente de ce qu’elle a été au cours des dix derniers siècles, la culture musulmane y ayant remplacé la judéo-chrétienne, les mœurs africaines se substituant aux européennes.
Comme si elle était fatiguée d’avoir eu une si prestigieuse Histoire, la population française, en particulier, ? l’européenne en général ? recherche prioritairement le " mieux vivre ", le maximum de jouissance des biens terrestres, si bien que la famille nombreuse lui apparaît, désormais, une charge incompatible avec son appétit de consommation. Par démagogie, les politiciens ont milité en faveur de la fameuse "parité" laquelle, tout naturellement, conduit les femmes à préférer leur "carrière" à la gestion familiale, ne serait-ce que parce que c’est, pour elles, le moyen de rivaliser avec leurs compétiteurs masculins. Aussi, les générations ne sont elles plus remplacées, l’ensemble de la société vieillit et souffre, de plus en plus, des maux de l’âge : tarissement de l’innovation et de l’esprit d’entreprise, priorité aux loisirs et à la retraite sur la production, charges socio-médicales excessives, développement de l’individualisme jusqu’à la négation de la collectivité nationale.
- Au lieu de combattre ce renoncement, les politiques de la Vème République dévoyée ont été incapables de pratiquer une politique familiale qui eut freiné cette marche à l’abîme. Au cours des trois décennies les crédits alloués à la famille ont été, régulièrement, réduits.
- On a vu que, l’élection du président de la République au suffrage universel aidant, les présidents successifs ont eu intérêt à favoriser l’immigration. Il ne s’agissait pas pour eux, comme au temps du général De Gaulle, de servir la France mais de s’en servir en spéculant sur la légèreté des Français, leur penchant pour la facilité et le ludisme.
Sans se soucier de la différences des manières de vivre, des oppositions confessionnelles, de l’inadaptation des nouveaux arrivants à la technicité des activités de la société française, sans davantage tenir compte de l’emploi, à la fois dans leurs rangs et dans ceux des autochtones, sans avoir évalué le coût d’une longue période d’assimilation, les politiques, tous partis confondus, ont ouvert les frontières, encouragé l’étranger à déserter sa terre d’origine quitte, ensuite, à devoir assumer une aide accrue au tiers monde, appauvri d’autant. Et c’est ainsi que, cherchant à développer l’industrie en France, le président Pompidou accueillit la main d’œuvre étrangère, mais c’était une main d’œuvre quasi-analphabète, alors qu’à l’ère post-industrielle, c’est celle d’une Silicon Valley qu’il eut fallu recruter. Pour François Mitterrand, l’immigration était un atout électoral. Aussi s’empresse-t-il de régulariser le séjour des "clandestins", en invitant d’autres à tenter la grande aventure. Fascinés par le mythe européen, têtes légères, les parlementaires français souscrivirent à la suppression des frontières en adoptant les accords de Schengen. Ce fut l’ "invasion" et les débuts de l’irrémédiable.
Depuis, la décadence française s’accélère. La France recule sur tous les fronts. Elle est de plus en plus soumise aux carences – et aux violences ? de civilisations allogènes, très différentes de celle à laquelle, après des siècles d’efforts, de succès et d’épreuves partagés avait abouti la France des années 60. En général, la population autochtone, démographiquement affaiblie, vieillie, désorientée, se résigne au déclin, le tenant pour une inéluctable évolution des choses de ce monde. Elle s’en accommodera, par lâcheté, assez longtemps pour que, devenue minoritaire, elle soit contrainte de s’en arranger.
Il ne serait pas aussi surprenant qu’il apparaît qu’un jour l’Histoire révèle que, même médiocres politiques (si l’on en juge par les résultats de leur gestion), les grands responsables d’un désastre national consommé en moins d’un demi siècle aient agi délibérément afin de faire payer aux Français le prix de leur comportement devant les urnes : refus d’un second mandat présidentiel accordé à Valéry Giscard d’Estaing et François Mitterrand tenu à l’écart du pouvoir suprême pendant un quart de siècle. Néfastes, les Institutions de la 5ième République ont permis à ce pouvoir de donner libre cours à ses fantasmes, ses lubies, ses retournements et, surtout, ses appétits de puissance personnelle, au détriment de l’intérêt de la nation. Pour qu’elle tombe en quenouille il a suffi de trois hommes et de cinq mandats présidentiels.
Général Pierre Marie GALLOIS
(1) Il y a deux Vème République, celle que dirigeait le général De Gaulle, et la Vème dévoyée de ses successeurs.
vu sur http://www.vdfr95.com/Journal63/forum.htm
Rédigé par : Eric | 16 janvier 2007 à 15:26
Je suis maman de 3 jeunes enfants et je ne pense pas qu'une argumentation du type "c'est bénéfique pour notre système de retraites" soit la plus appropriée.
Je préfère,entre autre et de loin : l'accueil de la vie; la difficile mais magnifique tâche d'accepter la responsabilité d'un petit enfant et, avec la grâce de Dieu, d'en faire un être humain responsable; l'envie de transmettre ce qu'on a de meilleur et de plus important; l'amour d'un conjoint; le regard d'un enfant; sortir de son égoïsme et bien d'autres choses encore...
Quelques extraits d'une jolie chanson de Lynda Lemay :
La Marmaille
Mais d'où me vient cette envie folle
Mais d'où me sortent ces idées-là
Cette passion des cours d'école
Cet attendrissement que voilà
Toutes mes certitudes s'écroulent
J'veux d'la marmaille à moi
J'veux moucher les p'tits nez qui coulent
J'veux mettre ça en pyjama
Je veux qu'ça crie, je veux qu'ça saute
Que ça brise des matelas
Et j'veux qu'ça salisse des chaises hautes
J'veux d'la marmaille à moi
Longtemps j'ai cru que la marmaille
J'en aurais jamais sur les bras
Qu'j'avais ni l'cœur, ni les entrailles
Assez solides pour porter ça
J'veux nettoyer les genoux qui saignent
J'veux d'la marmaille à moi
Je veux qu'ça boude, je veux qu'ça s'plaigne
J'veux emmener ça au cinéma
J'veux ressusciter l'père Noël
Je veux que ça y croie
J'veux qu'ça attrape la varicelle
J'veux d'la marmaille à moi
Mon univers a basculé
J'veux d'la marmaille à moi
Et c'est depuis qu't'es arrivé
Que j'veux d'la marmaille...
... J'veux d'la marmaille de toi.
Rédigé par : Marie | 16 janvier 2007 à 16:32
Il semblerait bien, au vu des différentes statistiques consultables sur le site de l'INSEE, que la hausse ne doit quasiment rien aux DOM-TOM, et qu'elle concernerait bien la composante "de souche" (ou leucodermique)de la population française.Aucune étude démographique ne pouvant se baser sur des critères ethniques, on peut néammoins utiliser un critère géographique.Et s'il est vrai que la Seie-Saint-Denis a une forte natalité, c'est également le cas de la Mayenne, de la Manche, du Maine-et-Loire...Beaucoup de départements de l'Ouest ont un bon taux de fécondité, ce qui n'est pas le cas de la Corse, de l'Hérault, des Bouches-du-Rhône ou encore des Alpes-Maritimes, départements à forte population immigrée.
De plus, l'article du Figaro laisse entendre que ce sont les classes moyennes et les femmes actives (notamment les plus diplomées) qui ont modifié leur comportement vis-à-vis des naissnces.Cela reste approximatif, mais ne peut-on pas penser qu'il y a une tendance générale à la hausse de la fécondité dans les familles françaises ?
Rédigé par : charly | 16 janvier 2007 à 18:47
Je confirme l'intervention de Charly; l'article de la Croix dit que sans les naissances des DOM et des mères étrangères, l'indice de fécondité serait de 1,90 où 1,92 ce qui reste relativement élevé. D'autre part, la Réunion , la Martinique et la Guadeloupe sont territoires français depuis le XVII°siècle. Je prends ces chiffres comme un signe d'espoir pour l'avenir de la France et pourquoi pas de l'Europe.
Rédigé par : Boucicaut | 16 janvier 2007 à 21:05
La propagande officielle se gargarise d'être" en tête des pays d'Europe" sur le plan de la natalité.Il n'en reste pas moins que du fait des politiques mortifères idéologiquement imposées par des minorités , mais appliquée et apparemment partagées par tous les gouvernements confondus de ces dernières décennies, nous sommes en dessous du seuil vital de renouvellement qui est de 2,1, et non pas de 2 et que le vieillissement engagé de la population ne fera qu'accroître rapidement dans les prochaînes années le déficit.
Doit-on se rappeler à la veille de la marche pour la vie qu'en dix ans , l'avortement subventionné fait une "saignée" supérieure à la grande guerre dans la démographie française et nécessairement , par voie de conséquence dans son économie puisqu'il était enseigné, par les "hussards noirs de la république" eux-mêmes, que la "saignée de la grande guerre " , 2 millions de morts, avait ruiné l'économie française durablement.
Si l'on rajoute à cela l'inévitable effet dévastateur de spirale de violence qu'entraîne au sein de la société cette idéologie anti-humaniste qui inspire cette politique mortifère, on ne peut que comprendre comment l'on détruit, volens nolens, une civilisation sur l'autel d'un indéfini "progrès".
L'un des principes fondateurs de notre civilisation et que l'on rejetterit volontiers dans les poubelles de l'histoire tenait dans l'amoureuse recommandation "croissez et multipliez-vous".
Elle a été remplacée par le leitmotiv malthusien " nous sommes encore trop nombreux pour jouir de la vie" avec le réultat désatreux pour l'humanité que l'on sait.
Il est grand temps que la Vérité triomphe des ténèbres.
Rédigé par : Sancenay | 17 janvier 2007 à 11:39