Avortement : la responsabilité du père enfin abordée
04 mars 2007
Cela se passe dans la presse canadienne et c'est e-Deo qui relève cette information : Le père n'a plus le droit à la parole quand il est question de vie et de mort sur son propre enfant. Cette situation crée une société où le mensonge est roi.
L'avortement est trop souvent représenté à tort comme relevant de la seule responsabilité de la mère au nom du droit des femmes à disposer de leur corps. Or, l'enfant a son propre corps et il le détient d'une action commune de ses deux parents. Le père est co-responsable de façon égale de la vie de ses enfants, même à naître, comme nous l'avions déjà évoqué.
C'est ce que rappelle Christian Charron dans un article "l'avortement, une réalité trop facilement oubliée" :
"les hommes n’ont aucune possibilité légale d’empêcher un avortement. En effet, dans l’affaire Chantal Daigle vs Jean-Guy Tremblay, la Cour suprême du Canada n’a donné aucun droit à l’homme de prévenir un avortement.
L’avortement produit une conséquence dans notre société à laquelle personne ne pense : il encourage une société moins vraie, ou si vous préférez, qui accepte plus facilement le mensonge. En d’autres termes, les personnes qui ont eu à vivre cette expérience, ou ont été impliqués dans cette décision, ne veulent pas trop réfléchir à la nature profonde de leur geste.
La zone de vérité de leur cerveau devient un endroit à éviter. Par la suite, dans d’autres situations, ils seront portés à réprimer ou à se tenir à distance de ce qui est profond ou vrai, car cela les met en contact de nouveau avec la dure réalité de cette mauvaise expérience".
C'est très important cet aspect là. Si on reconnaît l'avis du père, on personnalise le foetus. Sinon, il n'est qu'une partie du corps de la mère.
Rédigé par : Jean | 05 mars 2007 à 01:04