Profanation à Perpignan
21 avril 2007
Reçu ce mail :
"Dans la journée d'hier, 18 avril 2007, la Paroisse St-Paul du Moulin à Vent et l'aumônerie étudiante ont été sauvagement vandalisés.
Les auteurs des faits sont entrés par effraction par le toit des locaux de l'aumônerie, attenants à l'église St-Paul. Aucun argent n'a été dérobé (et pourtant il y en avait à portée de main, dans les tiroirs des bureaux), aucun vase sacré volé : l'intention était de détériorer des objets voués au culte catholique. En effet, des chandeliers ont été renversés, ainsi que des statues. Des tableaux religieux ont été cassés et la Croix d'autel tordue. Le bureau du Curé n'a pas été épargné dans cette folie destrutrice qu'on ne peut appeler autrement qu'une profanation délibérée.Je vous laisse imaginer un instant que, s'il c'était agi d'un bâtiment voué à une autre religion, cela ferait déjà la première page de tous les journaux de la région. Malheureusement, comme c'est souvent le cas, le silence le plus total est de rigueur. Un "blog" destiné à la Jeunesse Catholique de Perpignan s'était pourtant fait l'écho de ces faits, en faisant part de sa vive émotion (s'agissant de plus de locaux destinés à la jeunesse) et en apportant son soutien au Curé de St-Paul. Ce dernier a souhaité, d'après nos informations, étouffer l'affaire et a demandé que le blog enlève cet article (ce qui a été fait, "dans un but d'apaisement"). Il semblerait que les possible auteurs de ces faits soient une bande de "jeunes" qui sévit depuis longtemps dans le quartier du Moulin à Vent.
Dès qu'ils apperçoivent les jeunes catholiques qui se rendent aux réunions de l'aumônerie étudiante, ces derniers sont victimes de jets de pierres et de menaces.
C'est la quatrième fois que ces locaux sont cambriolés, mais la première qu'ils sont ainsi profanés. Doit-on rester silencieux face à cela ? Au nom du "politiquement correct", doit-on étouffer ces faits gravissimes qui visent la religion catholique (n'ayons pas peur des mots) et faire comme si rien ne c'était passé, comme si cela était le fruit du "petit" vandalisme de "jeunes" désoeuvrés ?....
Sans chercher à polémiquer, il est important que cette information se sache, quitte à en déplaire aux autorités ecclésiastiques. Si elles ne veulent pas se défendre, et bien nous nous défendrons nous mêmes".
le diable est toujours jaloux, et il n'a pas du mal à trouver une bande de c... pour faire du mal. Seulement notre détérmination pour faire fâce à ces faits peut les décourager. Restons vigilants!
Rédigé par : Miguel Vinuesa Magnet | 21 avril 2007 à 09:00
Et le silence règnera bientôt de lui-même sans qu'il soit nécessaire à nos clercs ( nos Seigneurs les Evêques - voir post précédent - comme nos simples curés qui ont peur de l'ombre de la soutane qu'ils ne portent plus ), de faire acte de trahison, si on en juge par ce que nos dirigeants nous préparent au nom de "leurs valeurs" :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-899116,0.html
Mais peut-être est-ce pour accomplir ce qui est prévu dans l'Apocalypse ?
Ainsi pourront-ils écrire le jour où le décret d'application sera publié au JO de la République Française,après avoir mis les références du texte :
C'est aujourd'hui que cette Parole s'accomplit ?
Rédigé par : charles bories | 21 avril 2007 à 09:53
Nous devrions tous relayer l'information par mail aux différents quotidiens...
Et peut être qu'un jour, à force... un fait divers sortira ?!
Rédigé par : Celige | 21 avril 2007 à 10:07
La différence de traitement entre la profanation de Bretagne et celle d'Arras est tout à fait flagrante. La première est plus grave, puisque il n'est question que d'inscriptions dans la seconde, mais partout dans les médias la seconde a fait les gros titres, avec réactions de tous les politiques (aussi sur la profanation de tombes juives à Lille). Rien, rien sur les tombes chrétiennes. Ca n'est même plus étrange...
Rédigé par : Olivier | 21 avril 2007 à 11:01
Trop de ces faits sont passés sous silence : combien d'églises profannées ou dégradées... mais à chaque fois le clergé cherche à minimiser ou etouffer l'affaire (ainsi quand le tabernacle est forcé on parle de vol de ciboire et surtout pas de célébration réparatrice) et les autorités civiles( généralement le maire ) font de même . Je connais des cas où il n'y a pas même dépos d'une plainte . Après ça, on se contente généralement de fermer l'église et d'en priver les fidèles (generalement sur décision du maire, ce qui est illégal) .C'est ce qui est arrivé il y a un an dans un petit village du Lot ou des reliquaires portés tous les cinq ans en procéssion ont vu leurs vitres brisées ( ils sont classés) . On s'est contenté de les enfermer sans plus...et de fermer l'église...
Les laïcs doivent dénoncer ces faits quand ils les connaissent c'est leur droit et leur devoir...Et ce sera peut-être le seul moyen de provoquer une prise de conscience .
Rédigé par : Onésime | 21 avril 2007 à 11:15
A quand la haine affichée et les destructions systématiques d'églises catholiques en France, comme c'est encore le cas en ex-Yougoslavie, par les partisans de la soi-disant religion de paix qui n'est qu'une religion de combat ?
Rédigé par : | 21 avril 2007 à 17:31
On ne peut rien faire tant que les autorités ecclésiastiques, en l'occurrence le Curé, veulent à tout prix étouffer l'affaire.
Il faudrait se demander: pourquoi veulent-ils l'étouffer ? Par peur ou par complicité ? Comment peut-on être plus royaliste que le roi ?
Rédigé par : Pois Chiche | 21 avril 2007 à 19:22
j'habite le région et j'ai découvert l'article grâce au blog de la jeunesse catholique de perpignan avec comme seul commentaire celui de l'économe diocésain qui réfutait le terme de "profanation" cependant comment appeler un crucifix tordu et les symboles de notre religion détériorés si non "profanation" .Je comprends pourquoi l'article de ces jeunes courageux ait été retiré aussi vite du circuit;je ne comprends pas l'attitude du curé de la paroisse qui a demandé le retrait de l'article.
Rédigé par : daniel | 22 avril 2007 à 21:16