Un professeur demande à ses élèves d'écrire un poème sur l'injustice.
Poème de Maylis (14 ans) : J’étais dans le ventre de maman
J’étais
bien dans le ventre de maman
J’allais
naître dans moins d’un an
Il
paraît que j’avais une maladie
Qui
s’appelait trisomie.
C’est
pourquoi un soir
Maman
s’est levée dans le noir
Elle
a appelé le docteur
Et
a décidé que je meure.
Cette
affreuse décision
Ne
s’était pas prise sans pression
Toutes
ces espèces de féministes
Rêvant
d’un monde idéaliste
Prônent
les droits des mamans
Et
détruisent ceux des tout petits enfants
On
dit que les avortements
Sont
des libertés pour les gens
Mais
moi je sentais bien ma mère
Verser
des torrents de larmes amères
De
mes petits poings je tambourinais
Le
ventre auquel on voulait m’arracher
Vint
le moment de l’IVG
J’allais
mourir, je le savais
C’est
alors que l’on m’injecta
Un
produit qui m’empoisonna
Ce
liquide m’étouffait
J’étais
en train d’agoniser
Puis
un tuyau vint m’aspirer
Comme
un vulgaire déchet
On
a dit à maman que je ne sentais rien
Puisque
je n’étais pas encore un être humain
Un
jour viendra où tous les hommes comprendront
Que
les bébés sont des humains dès leur conception
L’accouchement
terminé
Les
nouveau-nés peuvent enfin pousser
Ce
cri qui signifie :
Merci
papa, merci maman de m’avoir laissé la vie !
Maylis
Commentaire du professeur
"Ne
t’imagine pas tout savoir. Un embryon n’a pas d’esprit. La mère de
famille si ! Condamner toute une famille à l'’enfer pour que vive un
être qui n’est pas encore humain, cela se discute. Tu es
libre(heureusement) d’avoir ton opinion sur la question mais tu n’as
pas le droit de condamner les autres de penser autrement que toi".
Quand l'idéologie répond à la simple vérité...
Lahire (Merci à AT)