"L’avortement n’est pas une fatalité"
16 juillet 2007
E-Deo met en ligne une partie du sermon prononcé par le Père Emmanuel Lemière de la communauté saint Martin à Montrichard :
"Respecter la personne humaine ne signifie pas rechercher un consensus mou, dénominateur commun qui attirerait le pays à l’abîme, l’abîme d’une société qui saperait elle-même les bases sur laquelle toute société est construite. Il est devenu urgent de préciser que, respecter les personnes, c’est ne pas porter atteinte à leur intégrité et à leur vie ; et ce, depuis leur conception jusqu’à leur mort naturelle (...)
Il n’est pas du ressort de la République de légiférer sur les délais à partir desquels le foetus est un enfant (...)
nulle institution n’a droit de vie ou de mort sur ses citoyens, sous peine de provoquer une effroyable régression vers des formes inférieures de gouvernement qu’ont connu l’Antiquité, mais aussi notre 20ème siècle.Le jour où, en France, les homosexuels ne seront plus considérés comme des cas pathologiques à résorber, ni enrôlés sous la bannière d’un lobby agressif qui prétend défendre coûte que coûte la liberté, mais où ils seront accueillis comme des personnes, avec leur histoire affective difficultueuse, alors il sera devenu possible de les respecter et de les aider à murir, sans leur laisser croire que l’union homosexuelle peut être une alternative à l’union matrimoniale de l’homme et de la femme.
Il est du devoir de la République de combattre toute forme d’homophobie, comme toute forme de haine contre tout type d’hommes ; il n’est pas du ressort de la République, car il n’est du ressort d’aucune société, d’institutionnaliser les relations homosexuelles et l’adoption d’enfants par des couples homosexuels, sans dévoyer sa mission de cohésion sociale".
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