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Quelques chiffres sur la nuit "ordinaire"

A Marseille samedi soir, on a fêté "dignement" le 14 juillet 1789 malgré les 300 policiers : voitures retournées, en flammes, en guise de remparts, des grappes d’individus, le visage sous une cagoule ou une capuche, armés de cocktails Molotov dans une main et de pierres dans l’autre, des barrages de poubelles incendiées… Les CRS ont dû faire usage de gaz lacrymogènes. Vers 3h du matin, une quarantaine de véhicules et quelque 150 poubelles avaient été incendiés. Les marins-pompiers ont en outre traité 200 feux d’herbe et 13 feux de détritus.  Ils sont intervenus 585 fois pour la seule journée du 14 juillet. Une hausse d’activité d’autant plus épuisante que les secours ont, une nouvelle fois, été pris pour cibles. Comme la police, ils ont été confrontés à une trentaine de caillassages au cours de leurs interventions. Cinq feux urbains ont également mobilisé d’importants moyens. D’après la police, des jets de fumigènes pourraient bien être à l’origine de l’incendie de deux appartements, samedi soir. 12 personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.

Dans les Yvelines, on compte 16 véhicules brûlés et 12 feux de poubelles. Les policiers ont essuyé à 16 reprises des jets de projectiles, notamment aux Mureaux et et à Mantes-la-Jolie. 3 personnes ont été interpellées. Dans le Val-d'Oise, 15 voitures ont été brûlées à Argenteuil et une dizaine à Garges-les-Gonesse. A Sarcelles, un policier a été «blessé superficiellement au visage» par une fusée tirée d'un petit groupe, et hospitalisé. Une dizaine d'interpellations ont été opérées dans le département.
En Seine-et-Marne, une source policière a fait état de trois véhicules incendiés. En Seine-Saint-Denis, la police a dénombré une «dizaine de voitures incendiées» et fait état d'une «vingtaine d'interpellations». Dans le Val de Marne, la Préfecture a recensé une vingtaine de voitures brûlées et quelques incidents à Villejuif.

Michel Janva