L'exposition d'Ibiza interdite
30 septembre 2007
Michel nous avait annoncé l'odieuse exposition installée dans une église d'Ibiza. La réaction des catholiques a permis qu'elle soit démantelée. L'intervention forte de l'évêque du lieu (réaction politique, chapelet public, etc) a eu raison de cette manifestation injurieuse et mise en place dans le non-respect des conventions entre la municipalité et l'Eglise.
Le rôle de l'archevêque de Tolède n'est pas à minimiser qui, dans un discours appuyé, a su trouver le ton juste et adapté à la situation, sans fioriture ni respect humain. Lu sur le blog de Jeanne Smits :
"Si nous voulons bien nous en rendre compte, poursuivait-il lors d'une interview à la Cadena Cope, ces manifestations ne se contentent pas de blesser, ce sont de grossiers blasphèmes contre la réalité de Dieu, la réalité de Jésus-Christ : ce n'est pas seulement de l'anticléricalisme, mais quelque chose de bien plus profond. Il existe un projet d'éradication de Dieu, c'est le laïcisme, non point la saine laïcité - l'autonomie qui revient à ce qui est du monde par le fait d'être du monde. C'est quelque chose de très grave qui se retourne contre l'homme lui-même".
Le cardinal Cañizares a accusé clairement ce projet de consister à vouloir « éliminer l'Eglise catholique ». « Ce n'est pas un procès d'intention. Les faits sont les faits, et l'on fait pas après pas. Mais ils n'y arriveront pas. On n'a pas réussi cela pendant deux mille ans. Il ne s'agit pas de prétention ou d'arrogance de ma part, je me contente de m'en remettre aux faits, à la réalité, à la vérité. Cette vérité que l'on tente de rejeter ou de détruire".
Dieu premier servi.
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