Plus que des doutes sur le réchauffement climatique
29 septembre 2007
Luiz Carlos Molion ,docteur en météorologie, 61 ans, formé en Angleterre et aux Etats-Unis, membre de l'Institut d'études avancées de Berlin, représentant du Brésil auprès de l'Organisation météorologique mondiale s'exprime :
"Le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) affirme que les concentrations en CO2 atteintes en 2005, soit 339 ppm (parties par million), ont été les plus fortes de ces 650 000 dernières années. C'est ridicule. (...) Au cours de ces cent cinquante dernières années, nous avons déjà atteint 550 ppm, voire 600 ppm. (…)
S'agit-il alors de craintes récurrentes ? J'ai des photos de la une de Time annonçant en 1945: "Le monde est en train de bouillir". Puis, en 1947, les titres annonçaient le retour d'une période de glaciation. Aujourd'hui, on parle à nouveau de réchauffement. Ce n'est pas que les événements sont cycliques, c'est que les facteurs qui jouent un rôle dans la météorologie terrestre sont très nombreux. (…)
Il s'agit d'une attitude néocolonialiste : la domination s'exerce par la technologie, l'économie et, aujourd'hui, par un terrorisme climatique comme cette idée de réchauffement planétaire.(…) Il y a aujourd'hui beaucoup plus de fonds mis à la disposition des chercheurs défendant la thèse du réchauffement de la planète. Ces fonds proviennent de gouvernements qui perçoivent des taxes de secteurs industriels qui sont parties prenantes dans cette affaire. Beaucoup de scientifiques se vendent pour que leurs projets soient approuvés".
Quand est-il du trou dans la couche d'ozone découvert en 1980 et qui devait tous nous griller à l'heure actuelle ?
Rédigé par : Eric | 29 septembre 2007 à 16:21
J'ai du mal à saisir l'intérêt de cette remise en question permanente du réchauffement climatique car il ne s'agit pas là du premier de vos articles sur la question. Je commence pour ma part une thèse en science de l'univers qui touche à cette question. Il est vrai que les défenseurs de cette théorie s'en servent pour développer la nouvelle idéologie catastrophiste qui nourrit sans cesse le "nouveau terrorisme écologiste". Il me semble en effet bon de dénoncer l'inégalité de traitement entre des chercheurs défenseurs de la théorie et ceux qui la rejettent. Cependant il ne s'agit pas de dénigrer la science en elle même. De nombreux arguments vont en faveur de la théorie du réchauffement climatique sans forcément virer à l'extrême, cette théorie est plausible et demande une recherche approfondie. La question du taux de CO2 est en effet discutable, néanmoins il est certain que cette quantité augmente et que le CO2 est un fin régulateur de l'effet de serre (au sens scientifique du terme car l'effet de serre est en soit un bien pour notre planète). Maintenant, que cette augmentation de CO2 soit dû à l'homme c'est très probable (80% de chance selon les dernières statistiques). Maintenant que le CO2 boulverse complètement notre climat ce n'est pas prouvé mais il me semble qu'il s'agit là d'un sujet d'étude interressant pour notre recherche. Enfin, si le lobby écologique devient insupportable, il n'en reste pas moins qu'il est fondamental pour les catholiques de développer une théologie et une charité de l'environnement, nécessaire pour que les hommes puissent trouver la justesse dans ce domaine. Le magnifique discours du pape sur la gestion de l'eau était un premier pas vers des recherches plus approfondies. Ne prenons donc pas le contre pied de la science qui viserait à nier absoluement toutes les formes de cette théorie sous prétexte qu'elle nourrit des idées mauvaises. En effet, des dizaines de scientifiques travaillent sur cette question depuis quelques années (certains sont d'ailleurs catholiques) et respecter leur travail me semble juste.
[Comme respecter le travail de tous les chercheurs. La reprise de cet article veut être un complément à ce que l'on entend chaque jour. La science avance, vous avez raison. Mais avec toutes les thèses possibles. Encore faut-il qu'elles soient connues et non bâillonnées. Lahire]
Rédigé par : Bataille | 29 septembre 2007 à 16:39
Voilà une preuve que j'attendais depuis longtemps! Voilà qui coupe court à toutes les idéologies climatiques! Néanmoins, réduisons la pollution de notre planète... mais sans accuser personne ni crier à la catastrophe!
Rédigé par : HN | 29 septembre 2007 à 19:23
@ Bataille
Comme vous le dites très justement cette hystérie eschatologique devient exaspérante.
Le problème est que ce discours est, par ailleurs, culpabilisateur : l'Homme devient ainsi un loup pour la Nature. Là estl'énorme dérive dont il faut etre conscient. La tentation existant déjà de limiter la croissance démographique humaine au nom de Dame Nature.
Et ce, sans rentrer ds le débat scientifique que le salon beige a le mérite de relancer, arguments à l'appui.
Rédigé par : cosaque | 29 septembre 2007 à 20:58
Une émission très intéressante cette semaine sur ARTE a présenté les recherches de plusieurs scientifiques qui semblent avoir réellement prouvé que l'ensoleillement de la terre a diminué d'au moins 10 % en 50 ans, du fait des particules dues à la pollution, constat inquiétant mais qui implique aussi que le réchauffement du à l'homme n'est pas une certitude absolue.
Cela démontre en effet que selon une expression dont je ne sais plus l'auteur (Chesterton ? Pasteur ? C. Bernard ?) : "La science avance sur des cadavres d'idées ".
Mais les auteurs de l'émission se sont servi de ces travaux pour reprendre la théorie de la disparition programmée de l'homme.
D'où l'intérêt d'avoir connaisssance de toutes les informations sur ce qui apparait comme une campagne de dénigrement de l'économie libre et une propagande en faveur d'un socialisme technocratique mondial et du malthusianisme démographique de l'homme blanc de civilisation chrétienne. Voir les livres de Mgr Schooyans.
Rédigé par : Pascal G. | 30 septembre 2007 à 00:33
Toute la perversité de l'écolâtrie mondialiste consiste à substituer une eschatologie païenne à l'Eschatologie divine, le soucis de la non-pollution à la Pureté de coeur, les contraintes écologiques à l'ascèse etc., etc. Elle exagère des risques potentiels temporels pour mieux nous faire oublier les enjeux spirituels décisifs.
Rédigé par : Exupéry | 30 septembre 2007 à 14:46
A Exupéry : c'est comme donner aux pauvres, cela nous fait oublier de réciter notre chapelet.
Rédigé par : Robert | 01 octobre 2007 à 16:19
Je suggere la consultation de cet excellent site, totalement independant :
http://www.climat-sceptique.com/
Rédigé par : Eric DH. | 01 octobre 2007 à 21:05
à HN
la question qui se pose pour le réchauffement climatique n'est pas pour faire culpabiliser l'homme, on sait bien que la nature s'est déjà adaptée à pire situation, on s'en fait beaucoup plus pour nous, c'est l'homme qui est en péril pas la nature, elle s'en sortira sans nous
Rédigé par : pau | 07 octobre 2007 à 15:18