Monseigneur Burke contre Rudy Giuliani
05 octobre 2007
Jeanne Smits rapporte :
"Le maire de New York devance actuellement les autres candidats républicains à l'élection présidentielle américaine... et s'est attiré le clair désaveau de Mgr Raymond Burke, archevêque de Saint-Louis, Missouri. Le prélat vient de déclarer à son propos au Saint-Louis Post Dispatch qu'il refuserait la communion à un catholique dont il connaîtrait les prises de position publiques en faveur de l'avortement ou contre la loi morale.
Dans le cas de Giuliani elles ne font pas l'ombre d'un doute. Il est connu également pour son soutien à l'officialisation des unions homosexuelles".
Encore un qui a vendu son âme au diable pour le pouvoir.
Rédigé par : Eric | 05 octobre 2007 à 13:46
A quand la meme chose en France ?...
Rédigé par : cosaque | 05 octobre 2007 à 15:18
De plus, il est marié pour la 3ème fois avec une femme qui en est aussi à son 3ème mariage.....(magazine TIME du 24 septembre)
Rédigé par : Anne | 05 octobre 2007 à 15:31
Cosaque, sur le blog de Patrice de Plunkett, un lecteur fait remarquer (il l'a lu dans l'immonde revue Golias) que lors des funérailles du cardinal Lustiger, c'est un cardinal étranger qui a donné l'hostie au Président de la République pour les raisons que l'on sait.
http://plunkett.hautetfort.com/archive/2007/10/04/alexis-ii-a-paris-l-evenement-historique.html#more
C'est, en quelque sorte, courber l'échine pour des raisons de convenance. Qu'en sera-t-il demain si un président notoirement athée se trouve dans la même situation ?
D'ailleurs, aux obsèques de l'abbé Pierre, la clique de gauche comme de droite n'était-elle pas là pour recevoir l'hostie alors qu'un Catholique comme Villiers avait refusé cette mascarade électoraliste ?
Aux Etats-Unis, le courage est peut-être plus grand. Déjà, lors de la campagne présidentielle de 2003, il avait été question de ne pas autoriser les politiques pro-mort à communier. Peut-être parce que la société américaine est plus partagée que la française à propos de l'avortement. Peut-être parce que les responsables ecclésiastiques sont plus conscients de leur rôle. En tout cas, c'est au moins de la cohérence, et même moi qui ne suis pas catholique, je ne peux que comprendre que lorsqu'on pose un principe, on n'y déroge pas pour les grands.
Rédigé par : Jean | 05 octobre 2007 à 19:47
@ Anne
Ces deux hommes se ressemblent et se connaissent bien. Sarkozy lui avait rendu visite ostensiblement, lors de l'un de ses déplacements officiels américains, pour se donner une image d'efficacité. Ce Giuliani est devenu une figure politique nationale comme procureur puis maire de New York, sur le concept de ''Zéro tolérance, dès le premier délit'', mais qu'il a, lui, réellement mis en oeuvre. Et il a, lui, réellement fait baisser la délinquance et la criminalité.
S'il n'a obtenu aucun autre résultat que dans la manipulation des statistiques officielles des crimes et délits, par contre Sarkozy est, comme Giuliani, favorable à toutes les perversions légales de la morale naturelle.
Rédigé par : Pascal G. | 05 octobre 2007 à 23:41
Bravo Mgr Burke ! Quel courage !
Quand en sera-t-il de même pour certains évêques de France ?
Rédigé par : paul | 06 octobre 2007 à 09:11
Je n'ai cependant pas entendu Mgr Burke à propos des candidats à l'investiture Démocrates. N'en aurait-il rien dit, se contentant de réclamer des candidats républicains des positions qui les feraient perdre mécaniquement ?
Rédigé par : Edmond | 06 octobre 2007 à 12:10