Un mariage peut être reconnu nul, mais pas annulé
17 octobre 2007
Zenit profite de la reconnaissance de nullité du mariage de l'ancien président italien et des errements de la presse pour préciser un point important de la théologie des sacrements :
"l’Eglise « n’annule » jamais un mariage sacramentel valide, mais la question est d’établir, lorsque les époux le demandent, s’il y a eu ou non sacrement lors de la célébration. Après enquête, elle peut conclure que le mariage était « nul », c’est-à-dire qu’en dépit des apparences, la célébration ne réunissait pas les conditions pour qu’il y ait sacrement du mariage, au sens catholique".
c'est faux, un mariage conclu et non consommé peut être dissous par le saint père. De même, les privilèges paulins et pétriniens autorisent le souverain pontife à briser des mariages en faveur de la foi (cf I Cor, VII). Ces exceptions sont reconnues par le droit canonique, mais peu appliquées actuellement
Rédigé par : cyrille | 17 octobre 2007 à 22:22
Sauf votre respect, mais le principe même de l'annulation en droit est de déclarer qu'un acte n'existe pas. Votre titre est surprenant...
[oui en droit, mais non en langage courant où annulation signifie rendre nul. Lahire]
Rédigé par : marco | 17 octobre 2007 à 23:57
J'y comprends rien !
Rédigé par : Pois Chiche | 18 octobre 2007 à 15:44