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Le comble : Nicolas Sarkozy a choisi son camp. Au parlement européen,  il a tenu à rassurer ses amis européens par cette phrase :

"j'ai été autorisé par le peuple français à faire ratifier le traité simplifié par le parlement français"

non sans avoir dit avant :

"quand les peuples disent non, il faut se demander pourquoi".

Ne craignons pas d'avoir bien lu : Sarkozy joue sur le fait qu'il a été élu pour la totalité de son programme. Voilà une limite de la démocratie française mise à jour! Qu'est-ce qui l'empêcherait de dire le contraire? Rien. Et pourtant combien de Français, votant pour lui, auraient souhaité que soit respectée une des très rares occasions qui leur fut donnée de se prononcer sur un sujet aussi important que la constitution européenne?
Il est trop tard pour se reposer la question du "moindre mal", il est déjà fait.

Lahire