Le traumatisme post-avortement : une bombe à retardement
04 mars 2008
Un nombre croissant de femmes recherche une prise en charge psychologique après un avortement. L'association Agapa, créée il y a 14 ans, est un lieu d'écoute face à la détresse post-avortement. Les accompagnements effectués par l'équipe bénévole ont augmenté de 20% entre 2006 et 2007 et plusieurs antennes de l'association viennent de s'ouvrir en province. Parfois, l'avortement a eu lieu il y a 10, 20 ou même 60 ans, comme cette femme de 82 ans qui les a récemment appelés, ne digérant pas «la culpabilité».
"Si à un moment de leur existence les femmes choisissent en toute conscience d'avorter, très souvent la détresse surgit bien après, comme une bombe à retardement"
Psychiatre, le Dr Sophie-Mathilde Tauss affirme que 30 à 50% de ses patientes qui ont «refoulé ce vécu» ont à revivre tôt ou tard cette épreuve «avec une grande violence» car «même décidé, l'avortement n'est jamais un acte banal». Selon les chiffres de l'Ined, «près de 40 % des femmes ont recours à l'avortement dans leur vie», ce qui donne lieu à quelque 200 000 IVG chaque année en France.
Il est intéressant de connaitre le commentaire du Planning Familial. il montre assez bien leur hypocrisie !
"Pour Maïté Albagly du Planning familial, si les femmes gardent des séquelles psychologiques de leur avortement, "c'est parce que la société les culpabilise", ajoutant qu'"il y a autant de femmes qui vivent mal leur grossesse que leur IVG.""
Finalement, si la société ne les "culpabilisait" pas, il n'y aurait rien à dire de l'avortement !
Rédigé par : Xtof | 04 mars 2008 à 16:10
Voir le dernier livre de Macha Meril : un jour je suis morte. Elle raconte sa douleur de n'avoir jamais pu avoir d'enfant à la suite d'un avortement à l'âge de 16 ans. Dans son interview lors d'une émission télévisée récente(sur France 2 ?) elle n'évoquait qu'à peine l'avortement en question d'ailleurs. Déni ?
Rédigé par : isabelle | 04 mars 2008 à 19:40
Effectivement,l'état de grossesse est un état symbiotique qui est à la fois organique et psychique.La mère s'adapte à l'enfant et l'enfant à la mère.Il met en place des logiciels très précis.Les rompre brutalement,c'est comme un coup de marteau sur un PC.Il en reste toujours quelque chose sur le "disque dur".
Rédigé par : senex | 04 mars 2008 à 19:47
C'est bien de guérir. Mieux vaut prévenir. Entre "prévenir" et "guérir" il y a: "le mal".
Guérir, c'est qu'on a souffert.
Prévenir, on n'a pas souffert.
Là est toute la différence.
Mesdames (et messieurs!!) songez à ce qu'est l'avortement. Je vous propose un texte:
http://valeurseternelles.unblog.fr/2008/03/03/sur-lavortement/
Rédigé par : Franz | 04 mars 2008 à 20:50