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Le FRS s'oppose à la légalisation des mères porteuses

Voici le communiqué du FRS :

"« La loi actuelle refuse la maternité pour autrui au nom du respect du corps humain », rappelle Jean-Frédéric POISSON, Député des Yvelines et Porte-parole du FRS. En effet, cette évolution est contraire au respect du corps de la femme, instrumentalisé, comme de celui de l’enfant à naître. D’autre part, cela va totalement à l’encontre des dernières études scientifiques mettant en avant l’importance du lien mère-enfant pendant la grossesse.

Franchir un nouveau palier en ce sens serait donc largement préjudiciable pour notre société et c’est pourquoi le FRS ne peut qu’exprimer son vif désaccord avec de telles propositions.

« Une fois de plus nous est posée la question la place de la personne, de notre réponse dépendra l’avenir des générations futures »".

MJ

Commentaires

trahoir

"D’autre part, cela va totalement à l’encontre des dernières études scientifiques mettant en avant l’importance du lien mère-enfant pendant la grossesse."
Le problème ne se pose t il pas aussi lors des adoptions ? Surtout que dans le cas d'adoption "trans cotinental" il n'est pas certain que les adoptants puissent avoir des visions claires du vécu des enfants pendant la gestation et les premiers mois (années ?) de vie de l'enfant ? J'ai entendu des personnes plutôt bobos et pas franchement cathos (instits pour tout dire) ayant constaté des problèmes récurrents, voire une sorte de risque à l'adoption. Il est vrai que dans nos sociétés occidentales de nombreuses précautions sont demandées au femme enceinte, ont elles été demandées aussi aux femmes proposant leurs enfants à l'adoption et dont on suppose que leurs conditions de vie sont malheureusement bien différentes des nôtres.
Tout cela n'est peut être pas politiquement correct mais voilà les questions qu'on se pose outre atlantique dans le NY Times :
http://warner.blogs.nytimes.com/2008/01/03/outsourced-wombs/?8ty&emc=ty
This was “Julie,” an American thirtysomething who’d come to India to pay a poor village woman to bear her baby. She went on:
“You have no idea if your surrogate mother is smoking, drinking alcohol, doing drugs. You don’t know what she’s doing. You have a third-party agency as a mediator between the two of you, but there’s no one policing her in the sense that you don’t know what’s going on.”
Pour revenir à la question des mères porteuses vous pouvez lire ce lien sur la "délocalisation" des grossesses (c'est plus "pratique") :
Outsourcing Pregnancy - American women looking for Indian wombs
http://cocogen.wordpress.com/2008/01/14/new-outsourcing-indian-women-lend-their-wombs-to-americans/
Vous avez aussi ce qui s'appellent des "fermes à mère porteuse" qui assurent justement à la mère un cadre de vie correcte :
Wombs to rent: Childless British couples pay Indian women to carry their babies
http://www.dailymail.co.uk/news/article-500601/Wombs-rent-Childless-British-couples-pay-Indian-women-carry-babies.html
Le bouquet avec Marie Claire US :
http://www.marieclaire.com/world/articles/surrogate-mothers-india
Où va t on ?

delsol

Mme BOUTIN est-elle en mesure de neutraliser la politique de destruction de la famille engagée en un temps record par sa collègue Mme MORANO? Rien n'est moins sûr...

La gauche en a rêvé, la droite est en train de le faire.

Gérald

Mais voyons Delsol, la droite aussi en a rêvé! La droite est libérale. Arrêtons de faire semblant de croire que la droite reste encore une force traditionnelle.

Madame Boutin aura sans doute la décence de démissionner. Non?

michel

Il y a certainement du fric à gagner là-dedans...
Peu leur importe notre avis.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2008/06/xavier-darcos-s.html

Qui aura droit au congé de maternité (quelle mère) et qui payera : la famille qui a passé la commande, ou la sécurité sociale.

michel

http://madame.lefigaro.fr/societe/exprimez-vous/36

Louis

Après avoir lu ce post, j'ai par hasard regardé THE ISLAND, un film magnifique sur la production de clones pour en faire des réservoirs à organes ou des mères porteuses.
La réalité marche à grands pas vers la fiction.

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