"«Le peuple irlandais a parlé au nom du peuple français"
13 juin 2008
Dixit Philippe de Villiers qui ajoute :
"Ce vote sonne comme un rejet massif de la dérive anti-nationale et anti-démocratique de l'Europe de Bruxelles. Chaque fois que les peuples s'expriment directement, leur message est clair, ils ne veulent plus d'un système qui les dépossède de leur souveraineté. (...)
Il revient [désormais à Nicolas Sarkozy qui va assurer pendant six mois la présidence de l'Union européenne] de jeter les bases d'une nouvelle Europe respectueuse des peuples".
Il ferait mieux de se taire.
Rédigé par : jano | 13 juin 2008 à 17:45
Première réaction de joie, certes : nos cousins gaëliques ont rejoint les français et les bataves. N'oublions quand même pas que les ibères et les luxembourgeois avaient voté "oui".
Je vois maintenant 3 menaces :
- nous restons donc, si je ne m'abuse, au régime du traité de Nice, qui est mauvais.
- nos eurocrates vont nous pondre un nouveau subterfuge dans le style "mini traité simplifié" et tenter de forcer la vois des peuples.
- les hourras à l'Irlande viennent certes de nos amis, à commencer par P de V., mais aussi et simultanément du Parti Communiste de langue française, de Besancenot, de Chevènement le laïcard ... Cà nous interroge !
Personne ne nie que la solidarité européenne soit une nécessité absolue pour la paix et le développement. Ce que les peuples rejettent, c'est une proposition incompréhensible, qui arrive sur un fond de crainte pour leur souveraineté (les quotas de pêche, la politique monétaire, la défense, l'avortement ...).
Il faut que nos amis, P de V. en tête, se fassent :
- force de proposition d'une solution alternative compréhensible, de manière à ne pas laisser le champ libre à la gauche bolchevique et aux eurocrates. Et il faudra la faire accepter par le pouvoir sarkoziste.
- pédagogues, pour ne pas laisser de champ à
au slogan : "les "nonistes" sont contre la prospérité que nous avons créée, ils nous mettent dans l'impasse".
Les techniques de sondage permettent d'étudier les aspirations populaires, et d'en tirer un projet alternatif présentable. pourquoi ne pas se lancer sur cette voie ?
Rédigé par : lesloups | 13 juin 2008 à 17:49
C'est vrai que Philippe de Villiers s'est tu pendant tout le débat sur la ratification parlementaire du Traité de Lisbonne.
Heureusement que les Irlandais se sont exprimés.
Les Irlandais sont de meilleurs Français que Philippe de Villiers!
Rédigé par : Pol | 13 juin 2008 à 18:07
P de V, fera mieux de se taire.
Rédigé par : jano | 13 juin 2008 à 20:07
Bien dit le ptit Vendéen !!!
Rédigé par : Le Marseillais | 14 juin 2008 à 13:03