Les bandes des banlieues à l'assaut de la capitale
30 juin 2008
Le phénomène commence à inquiéter les autorités : les bandes de voyous ne se cantonnent plus à la banlieue mais viennent poursuivre leurs méfaits dans la capitale. Jusqu'alors épargnée par ces violences qui enfièvrent les départements voisins, la capitale est désormais en proie à des situations identiques. Des commerces saccagés par des voyous au visage dissimulé derrière des foulards, des projectiles lancés contre les forces de l'ordre ripostant à coup de grenades lacrymogènes, des poubelles et des arbres brûlés… Cette scène s'est produite sur les pelouses du Champ-de-Mars près de la tour Eiffel le 20 juin. Il y a eu 22 gardes à vue, 13 déferrements et seulement deux personnes incarcérées ! Dès le lendemain, à l'occasion de la Fête de la musique et durant tout le week-end, les bandes avaient de nouveau débarqué dans le même secteur écumé la veille et sillonné l'ouest de Paris, à la recherche de nouvelles victimes. Ces événements sont en tout point comparables à ceux qui avaient émaillé les manifestations étudiantes en mars 2006.
En parallèle de ces manifestations qui attirent les bandes, les forces de l'ordre doivent aussi faire face à la violence gratuite ou aux obscurs règlements de comptes. On se souvient ainsi du triste spectacle gare du Nord. Le 27 mars 2007, les bandes avaient transformé le lieu en nuit d'émeute. Des centaines de jeunes avaient bataillé avec les forces de l'ordre durant des heures. 2007 aura marqué la première année où les bandes de banlieue sont descendues en masse à Paris pour s'y livrer à des règlements de comptes et des pillages.
Au cours des huit premiers mois de 2007, 147 rixes impliquant des groupes de voyous ont été constatées en Ile-de-France (contre 130 en 2006), 10 % d'entre elles ayant lieu dans la capitale. Rachida Dati propose de ficher les bandes.
Arrêter de subventionner les "écoles" de guérilla urbaine.
L'état de guerre civile impose des mesures immédiates.
Rédigé par : michel | 30 juin 2008 à 09:20
Il n'y a aucune raison pour que la Capitale ne jouisse à son tour des bienfaits de la diversité,si bien défendue par les stars du "show-biss".
Rédigé par : JLA | 30 juin 2008 à 09:51
Depuis toujours ..la consécration des talents en tous genres se fait à Paris!
Rédigé par : pique-à-sots | 30 juin 2008 à 11:21
C'est bien français ça : face à un problème de violence de grande ampleur, on va faire des fiches...
C'est bien, on avance à grand pas !
Rédigé par : tonio | 30 juin 2008 à 11:24
C'est marrant ça...ça peut péter n'importe où, ça choque pas trop mais dès que la Capitale est touchée...là ça rigole plus...il faut savoir être confronté à la réalité de la France, une réalité proche de la guerre civile, mais dormons sur nos deux oreilles, Rachida prend les choses en mains !
Où ai-je donc rangé mon arquebuse déjà ?
Rédigé par : JB | 30 juin 2008 à 11:41
Si ces bandes pouvaient enfin mettre le souk place des Vosges pour empêcher M. Lang de dormir, ou à Boulogne pour empêcher Me Royal de "réfléchir", ou à Neuilly ou partout où se sont planqués dans les meilleurs quartiers les caciques de tout poil donneurs de leçons, je me marrerais bien... c'est pas gentil, mais ça soulage !
Rédigé par : Petunia | 30 juin 2008 à 13:40
Que ceux qui apportent leur soutien à la racaille en subissent les conséquences, cela ne me choque pas du tout.
Bien au contraire, ce qui est choquant c'est que des pauvres gens, qui sont opposés à cette politique, en subissent les effets depuis tant d'années!
Rédigé par : BOGOMIR | 30 juin 2008 à 14:18
Ca n'est pas nouveau : déjà en 1995, après des manifestations étudiantes, des "casseurs" avaient cassé des vitrines des quartiers chics de Paris (7è) et brûylé des voitures...
Rédigé par : Charlie | 30 juin 2008 à 18:53
Ca va barder: si Rachida, dont on connaît le fort caractère, veut faire "ficher" les bandes c'est sûrement pour les inviter à "ficher le camp" dans le pays d'origine de leurs papas. Enfin une ministre à poigne!
Rédigé par : RIRI | 01 juillet 2008 à 00:13
Pour compléter l'information : cela fait plusieurs années que la racaille vient sévir en bandes plus ou moins nombreuses au champ de mars. Il semble que cet événement marque une étape de plus dans l'invasion et le pillage de quartiers "bourgeois" de la capitale. Et n'en déplaise à certains je n'y vois aucune raison de s'en réjouir!
Rédigé par : quasimodo | 01 juillet 2008 à 00:26
mais si Quasimodo, il faut s'en réjouir, quelques yeux vont peut-être s'ouvrir, quelques masques tomber, quelques discours devenir plus difficiles à tenir!
et tant que l'on n'a pas touché le fond, il est difficile de remonter.
courage....
Rédigé par : Vercors | 01 juillet 2008 à 12:20