Nouveau site >> www.lesalonbeige.fr



Previous month:
septembre 2008
Next month:
novembre 2008

L'unité de l'Eglise en France passe par Lourdes

Lu dans Monde & Vie (à paraître lundi), suite au pèlerinage de la Fraternité Saint Pie X à Lourdes dimanche dernier :

F "Le pape lèvera-t-il les excommunications frappant les quatre évêques présents ? Mgr Fellay demande à ses fidèles de réciter un million de chapelets entre le 1er novembre et le 25 décembre pour que cette perspective de paix se concrétise enfin. Pari fou ? Ou au contraire, comme le murmurent certains, geste purement théâtral de quelqu’un qui a déjà obtenu ce pour quoi il déclare faire prier ? Gageons que la vérité n’est ni d’un côté ni de l’autre. Une chose est certaine néanmoins à l’heure où nous écrivons : le texte latin de la levée des excommunications a déjà été rédigé, et on peut faire confiance à l’administration vaticane pour que les mots y soient pesés au trébuchet de la théologie la plus stricte. Mais il est loin d’être signé ! [...] Mgr Fellay si on lui laisse le temps d’unifier ses troupes, semble disposé à rentrer dans un processus irréversible de retour à la normalité juridique. C’est ce que paraît indiquer ce bouquet spirituel qu’il entend porter à Rome pour la Noël. [...]

Amour et désamour tiennent le devant de la scène, mais le vrai problème est plus profond: quelles garanties réelles Rome peut-elle apporter aujourd’hui à la Fraternité Saint-Pie X signant un accord ? Les fidèles transis qui suivent la messe dehors à Amiens, sans avoir obtenu un geste de l’évêque, Mgr Bouillerais, peuvent attester que les conditions psychologiques d’un accord fructueux ne sont pas encore réunies. Ce qui est embêtant, avec des symboles comme Amiens, c’est qu’ils banalisent l’absence de charité entre les protagonistes, au plus grand détriment de l’Eglise elle-même. C’est tout le contraire de ce que l’on a vu à Lourdes le weekend du Christ Roi [Mgr Perrier, évêque de Lourdes, avait mis à la disposition des pèlerins toutes les infrastructures du sanctuaire, avec une condition, qui sera scrupuleusement respectée : qu’aucune des messes publiques ne soit célébrée par un évêque].

Alors que les évêques français vont se réunir – c’est à Lourdes justement que cela se tient – au début du mois de novembre, on espère qu’ils feront un choix clair, en condamnant le scandale des divisions affichées en toute bonne conscience par certains d’entre eux, et en faisant, comme le pape le leur a demandé (c’était déjà à Lourdes au mois de septembre) le choix de la paix. Qu’ils répètent donc, après le Vicaire du Christ et au même endroit que lui, que «personne ne doit se sentir exclu dans l’Eglise». La solution réelle aujourd’hui est entre leurs mains."

Michel Janva


Politique politicienne à l'UMP

D Le numéro un de l'UMP Patrick Devedjian a jeté un pavé dans la mare en invitant Nicolas Sarkozy à reprendre officiellement les commandes du mouvement, dans un nouvel épisode des luttes d'influence au sommet du parti majoritaire. Le patron de l'UMP, cible de toutes les attaques depuis des mois à la direction du parti et dans son département, a invité à "sortir de l'hypocrisie", appelant par deux fois cette semaine à ce que le président de la République reprenne la tête du parti.

M. Devedjian vise à contrecarrer son secrétaire général adjoint, Xavier Bertrand, à qui l'on prête des ambitions présidentielles :

"On voit bien pourquoi ceux qui veulent devenir président de la République veulent devenir patron de l'UMP".

Michel Janva


Visite de Philippe de Villiers à l'Elysée, lundi dernier

Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France, a été reçu lundi par le président Nicolas Sarkozy. C'est ce qu'a confirmé seulement aujourd'hui le service de presse de l'élu souverainiste, qui a précisé que l'entretien avait porté sur différents sujets nationaux et internationaux. Etonnant silence depuis lundi. 

Mardi, Philippe de Villiers a salué les mesures de lutte contre le chômage annoncées par Nicolas Sarkozy, tout en lui demandant d'exiger de Bruxelles de protéger les emplois.

Michel Janva


Un catholique ne peut pas voter pour Barack Obama

Mgr Gracida est depuis 1977 évêque émérite du diocèse de Corpus Christi (Texas). Il est âgé 85 ans. Il vient de déclarer publiquement (vo) :

G "C’est l’évêque René H. Gracida qui vous parle et qui rappelle à tous les catholiques qu’ils doivent voter lors de cette élection avec une conscience éclairée. On ne pourra pas dire d’un catholique qu’il aura voté lors de cette élection avec une conscience droite s'il a donné sa voix à un candidat pro-avortement. Barack Hussein Obama est un candidat pro-avortement."

MJ


Profanation d'une chapelle dans les Yvelines

Mardi dernier, la chapelle Sainte-Rita des sœurs de Saint-Paul-de-Chartres à Vaux-sur-Seine (Yvelines) a été profanée. L’eau bénite a été vidée, les bougies piétinées, le livre de messe brûlé… Déjà, dimanche dernier, la chapelle avait été la cible de voyous : le calice avait été volé. Quant au local des Scouts de France, situé juste en dessous de l’édifice religieux, il a été également attaqué. Les vitres ont volé en éclats et des seaux de peinture ont été déversés sur le sol. La mère supérieure a décidé de fermer désormais la chapelle en dehors des offices religieux.

Pour qualifier les auteurs de ces profanations, Matthieu Suc, dans Le Parisien, parle de «mauvais plaisantins». Si une mosquée était souillée de la sorte, la presse oserait-elle également utiliser ce terme ?

MJ


Le Sénat vs une directive européenne pro-gay

La commission des affaires sociales du Sénat a adopté, hier, à l'unanimité moins deux voix, une résolution invitant le gouvernement français à s'opposer à un projet de directive européenne définissant les discriminations. Selon ce projet, actuellement débattu à Bruxelles, une discrimination est

"une disposition, un critère ou une pratique apparemment neutre [mais] susceptible d'entraîner, pour une personne [un] désavantage particulier par rapport à d'autres".

Les sénateurs s'inquiètent notamment du fait que, si la directive était adoptée,

"la justice pourrait être conduite à reconnaître aux couples homosexuels le droit à la procréation médicalement assistée (PMA) [...] Nous sommes inquiets du caractère flou et extensif de la définition des discriminations élaborée par Bruxelles. Cette directive, si elle n'est pas modifiée, va conduire à faire trancher par la justice des questions de société qui devraient relever du Parlement".

Michel Janva


Libre, le marché ? Vraiment ?

De Mathieu Bédard, chercheur, Institut économique Molinari :

"Loin d'être abandonnée au marché, la finance est au contraire rythmée par l'État. L'intervention publique y a orchestré la déresponsabilisation et le malinvestissement dans des produits financiers trop risqués. Beaucoup s'imaginent que le libre marché règne en maitre sur le monde des affaires. La réalité est tout autre puisque des organismes publics comme les banques centrales y détiennent un monopole sur la création de monnaie. Leur politique monétaire d'argent facile a induit les banquiers à être moins précautionneux avec leurs investissements, d'autant plus qu'ils pouvaient anticiper que celles-ci viendraient à leur secours en cas de défaillance. Ces sauvetages sont devenus la réponse privilégiée à toutes les crises financières depuis 1929.

Le principe de responsabilité relaxé, les banques ont pu se constituer de larges portefeuilles de créances immobilières sur des ménages insolvables. [...] Si des politiques monétaires mal avisées ont provoqué cette crise, on doit à deux administrations publiques américaines, Fannie Mae et Freddie Mac, d'avoir dirigé ce malinvestissement vers le marché immobilier. En se portant garantes d'acquéreurs de logements insolvables, elles ont prôné l'irresponsabilité financière de ménages surendettés. Pire, elles ont repassé ces crédits sous forme de titres financiers complexes à l'ensemble de l'industrie bancaire, propageant la contagion des produits dérivés « toxiques » à l'ensemble des marchés. Difficile de parler de libre marché dans ce climat d'intervention gouvernementale généralisée.

Le risque qu'il y a à se tromper de diagnostic dans cette débâcle financière, c'est de proposer des solutions qui pavent la route à de nouvelles crises. Débloquer des liquidités pour secourir les banquiers ne peut qu'encourager ces derniers à continuer leur gestion imprudente. En exonérant les banques de leur responsabilité, on récompense leurs échecs et on leur donne carte blanche pour leurs futures négligences. Ces récentes interventions des États et des banques centrales préparent par conséquent les aléas moraux de demain. Pour sortir du cycle infernal des crises à répétition, il faut d'abord émettre un diagnostic juste sur les origines de la crise actuelle. La déresponsabilisation des banquiers et des ménages en est la cause, et non pas le libre marché."

MJ


Euthanasie : alliance PS-UMP

Laurent Fabius (PS) et Henriette Martinez, députée UMP des Alpes-de-Haute-Provence, ont annoncé leur intention de "travailler ensemble" pour défendre une proposition de loi instaurant une "aide active à mourir" de la part des médecins.

Devant le Congrès mondial des associations pour "le droit à mourir dans la dignité", réuni à Paris par l'ADMD, les deux parlementaires, tous deux à l'origine de propositions de loi sur le sujet, ont souligné que ces questions "transcendent les clivages politiques".

Laurent Fabius, qui devrait présenter une proposition de loi d'ici six mois, a dit avoir le soutien de "l'immense majorité du groupe PS", tandis que Mme Martinez aurait avec elle "25 parlementaires de droite convaincus". Tous deux ont critiqué le travail que vient de mener la mission d'évaluation de la loi Léonetti de 2005 sur la fin de vie, indiquant qu'ils n'en attendaient rien. Jean-Luc Romero a annoncé par ailleurs qu'un sénateur UMP, Alain Fouché, ex-président du conseil général de la Vienne, serait à la manifestation organisée dimanche par l'ADMD au Trocadéro.

Michel Janva


Mgr Patenôtre répond à L’Homme Nouveau

L’Homme Nouveau avait relevé les propos de Mgr Yves Patenôtre, archevêque de Sens-Auxerre, qui affirmait dans un éditorial intitulé "Il est venu confirmer ses frères dans la foi" que "le Pape n'est pas le chef de l'Eglise" :

En tout cas, j’ai bien réalisé qu’évêque, successeur des apôtres, je me trouvais à côté de celui qui, au nom du Christ, venait « confirmer ses frères dans la foi ». Le Pape n’est pas le chef de l’Église. C’est le Christ qui est tête du Corps. Mais il est premier parmi ses frères. Et s’il ne nous a pas fait de révélations extraordinaires, il nous a confortés dans le bonheur d’annoncer l’Évangile, source de bonheur pour le monde. Et je trouve que se remettre avec lui sur ce chemin-là fut un moment de grâce sous le regard de Marie et de Bernadette."

Devant les vives réactions provoquées par cet éditorial, Mgr Patenôtre apporte la précision suivante  :

"Mon texte dit toute mon admiration et mon affection pour notre Saint Père ! C’est le Christ qui est le chef de l’Eglise. Relisons les épîtres de Paul, et en particulier l'hymne des Colossiens (1,12-20) : « Il est l’image du Dieu invisible…Il est aussi la tête du corps, la tête de l’Eglise …» Le pape est le chef du Collège des évêques, à la suite de saint Pierre, et ce n'est pas la même chose."

S'il est exact que le pape est le chef du Collège des évêques, sa juridiction ne se limite pas à cela, comme l'indique le Canon 331 :

Can. 331 - L'Évêque de l'Église de Rome, en qui demeure la charge que le Seigneur a donnée d'une manière singulière à Pierre, premier des Apôtres, et qui doit être transmise à ses successeurs, est le chef du Collège des Évêques, Vicaire du Christ et Pasteur de l'Église tout entière sur cette terre; c'est pourquoi il possède dans l'Église, en vertu de sa charge, le pouvoir ordinaire, suprême, plénier, immédiat et universel qu'il peut toujours exercer librement.


François Caussart


Rien ne va plus dans l'Union pour la Méditerranée

La fameuse UPM tant voulue par le Président est enlisée. Un sommet les 3 et 4 novembre est censé résoudre les derniers litiges  : la place de la Ligue arabe, le siège du secrétariat de l'UPM et le nom de son premier dirigeant. Autant de sujets qui n'avaient pu trouver de solution en juillet dernier, car, dans l'euphorie générale, personne n'avait vu ou voulu voir que l'UPM était déjà très mal partie.

Nicolas Sarkozy, contre l'avis d'Israël, avait réussi à imposer la présence de la Ligue arabe. Les conditions de cette présence devaient faire l'objet de négociations ultérieures. Mais Israël conteste la présence de la Ligue. Et les pays arabes menacent de boycotter le sommet si les Français accèdent à la demande des Israéliens.

Cela rappelle le processus de Barcelone, enlisé depuis des années précisément en raison du conflit israélo-palestinien. Et c'est précisément pour sortir de cet enlisement que l'UPM a été inventée...

MJ (via BE)


L'Obamanipulation selon Bernard Antony

Lue sur son blog, une analyse  de l'Obamania ambiante. Extraits :

"J’ai entendu ce matin sur France-Inter émettre l’opinion selon laquelle si Barak Hussein Obama n’était pas élu la semaine prochaine, cela s’expliquerait simplement par une persistance raciste chez les Américains blancs [...]

ce qui est hallucinant dans le propos c’est que l’on balaye par avance toute motivation de vote qui porterait sur les choix politiques, sur la compétence, sur l’entourage et les influences. Ainsi voter le cas échéant pour un candidat blanc, reviendrait au fait que l’on voterait pour lui parce qu’il n’est pas noir; et ne pas voter pour un candidat noir signifierait qu’on lui refuse le suffrage parce qu’il n’est pas blanc !
On mesure là tout simplement la fulgurante inversion obsessionnelle qui a transformé l’anti-racisme en racisme à rebours [...]

Alors dans la démocratie antiraciste triomphante, les vieux français au bout du chemin de leur repentance, pourront choisir en tout liberté citoyenne le ou la candidate de leur choix ne portant pas la tache congénitale de la blanchitude [...]

Selon le même sens du progrès démocratique, il faudra bien sûr que les rétrogrades appelés aujourd’hui « hétérosexuels » ne puissent choisir qu’entre un candidat lesbienne ou une candidate gay. Allons bon, voilà que je me mélange les pédales !"

Carole d'Hombelois


Jacques Voisin réélu à la tête de la CFTC

V Le président de la CFTC Jacques Voisin a été réélu hier pour un troisième mandat lors du congrès, réuni à Strasbourg, de la centrale chrétienne, confrontée dans les années à venir à une réforme de la représentativité syndicale qui menace son existence.

La CFTC est confrontée à l'obligation de se développer, sous peine de disparaître du paysage syndical français, afin de satisfaire aux nouveaux critères de représentativité syndicale, fondés sur les résultats aux élections professionnelles et qui entreront progressivement en vigueur d'ici 5 ans. La centrale chrétienne, qui participe à toutes les négociations sociales depuis 1966 en raison d'une "présomption irréfragable" de représentativité, devra d'ici cinq ans gagner le droit de siéger à la table des négociations en réunissant au moins 10% des voix dans une entreprise ou 8% dans une branche ou au niveau interprofessionnel. Avec 6,8% des voix enregistrées au niveau national en 2005-2006, elle n'a actuellement aucune assurance de conserver sa place. M. Voisin soutient que son organisation peut survivre sans fusionner comme d'autres le font.

Michel Janva


Le libéralisme n'est pas le libre-échangisme

Une distinction que fait Ivan Rioufol en s'appuyant sur Maurice Allais :

"Faut-il, pour autant, jeter le libéralisme par-dessus bord ? La gauche le souhaite, refusant d'admettre que la crise puisse se réduire à des pratiques folles n'entachant pourtant pas le fonctionnement d'un libre marché assaini. François Bayrou renvoie dos à dos capitalisme et socialisme, pour en appeler à un "humanisme" désarmant d'angélisme. En réalité, un libéral ne se sent pas forcément désavoué par ce chaos : il est celui d'un "laisser-fairisme mondialiste" que Maurice Allais, Prix Nobel d'économie en 1988, ne cesse de dénoncer en vain.

Alors que des experts se poussent du col pour assurer qu'ils avaient prédit les événements, il faut relire les critiques de l'économiste libéral contre une mondialisation généralisée des échanges entre pays "caractérisés par des niveaux de salaires très différents aux cours des changes", prélude aux pires catastrophes. Pour lui, "une société libérale n'est pas et ne saurait être une société laxiste et anarchique". Ne serait-il pas temps d'entendre ses critiques contre "le credo d'un libre-échangisme mondial" et son plaidoyer pour la "préférence européenne" ?

Non seulement le capitalisme ne s'est pas effondré, mais le gouvernement serait bien avisé d'accompagner désormais sa démocratisation, notamment en accélérant les intéressements des salariés. C'est François Chérèque, patron de la CFDT, qui remarque :

"L'économie de marché, c'est ce qu'on a trouvé de mieux pour créer de la richesse et avoir les moyens de réduire les inégalités. Encore faut-il la réguler et ne pas accepter que le capitalisme soit aux mains d'une caste qui en profite au maximum, au détriment d'une redistribution plus juste des richesses."

Cette caste, qui la défend ?"

Michel Janva


Les projets de CUC et d'adoption par des homosexuels sont avancés

C'est Gaylib, lobby gay associé à l'UMP, qui l'affirme :

"Les deux principaux chantiers cette année sont :

  • Un statut du "beau- parent" comme le préconise la défenseure des enfants, madame Dominique VERSINI. On peut être attaché à la famille traditionnelle et ne pas nier qu’aujourd’hui elle ne constitue plus le seul et unique modèle dans la réalité. Que ce soit la famille monoparentale, homoparentale ou recomposée il faut que la loi encadre cette nouvelle donne afin de protéger l’enfant.
  • L’union civile universelle, répond également à ce besoin d’organiser son couple sans toucher au caractère sacré du Mariage. D’un point de vue législatif, le futur statut de beau-parent est dans les tuyaux. Une première mouture est à l’étude et la ministre de la famille Nadine MORANO est en première ligne sur ce sujet comme on a pu le voir à Royan. Nous pensons qu’au printemps 2009 elle pourra présenter un texte."

Michel Janva


«Je vais voter pour ceux qui ne sont pas encore nés»

Acteur de films d’action, Chuck Norris est catholique et défenseur de la vie, ce qui n'est pas très fréquent dans le cloaque hollywodien. Il vient d'écrire un article intitulé «Je vais voter pour ceux qui ne sont pas encore nés» :

C "Il y a des gens qui pensent qu’après 35 ans d’une incessante controverse née de la décision de la Cour suprême Roe contre Wade, l’avortement est une “vieille” affaire qu’on ferait mieux de laisser tomber. Je ne suis pas d’accord. J’estime, assurément, que les problèmes économiques constituent un problème important dans cette élection, mais que ce n’est pas le seul problème. Nous sommes évidemment concernés par nos problèmes financiers. Mais nous devons aussi être concernés par l’avenir de l’Amérique et par ceux qui en feront partie. Notre postérité nous intéresse. Ses droits nous intéressent. Lesquels comprennent ses “droits inaliénables” dont « le Créateur les a dotés » et au nombre desquels figurent les droits quintessenciels : “La vie, la liberté et la recherche du bonheur.”"

"L’avortement n’a rien à voir avec le “droit de choisir” d’une femme. Il a à voir avec un “droit à la vie” plus fondamental, qui est l’un des trois spécifiquement précisés comme droits inaliénable dans la Déclaration d’Indépendance (et dans l’article VII de la Constitution). Et c’est une violation du premier devoir de l’État qui est de protéger la vie innocente [...] La vérité, c’est que si Obama est élu, nous aurons placé un homme à la fonction suprême du pays, qui a les opinions et les votes en matière d’avortement les plus à gauche parmi tous les présidents de l’histoire américaine [...] Gagner l’élection ce n’est pas simplement savoir ce que ceux qui sont donnés perdants – comme John McCain et Sarah Palin, deux rebelles défenseurs de la vie – devraient faire. Mais c’est savoir ce que les citoyens qui se battent pour ces donnés perdants peuvent faire. Nous, le peuple, nous devons nous lever, revenir aux fondamentaux et, une fois de plus, voter conformément à nos valeurs".

MJ


Pas de séparation franc-maçonnerie - Etat

S Le sénateur UMP de l'Isère, Bernard Saugey, a été élu président de la Fraternelle parlementaire, qui regroupe les francs maçons du parlement, ainsi que leurs collaborateurs et les personnels administratifs de l'Assemblée nationale et du Sénat, soit environ 400 personnes. Il succède au député PS, Pierre Bourguignon pour un mandat de trois ans. M. Saugey appartient à la Grande Loge nationale française et au Suprême Conseil pour la France.

Michel Janva


EXCLUSIF : Les premières têtes de liste FN pour les élections européennes

Sur les sept "circonscriptions interrégioniales" pour les élections européennes de juin prochain, quatre ont vu leur tête de liste désignée ce soir : 

  • Nord-Ouest : Marine Le Pen remplace Carl Lang (tête de liste élue en 2004)
  • Est : Bruno Gollnisch, se succède à lui-même (élu en 2004)
  • Sud-Ouest : Louis Aliot remplace Jean-Claude Martinez (tête de liste élue en 2004)
  • Sud-Est : Jean-Marie Le Pen se succède à lui-même (élu en 2004)

Les circonscriptions de l'Ouest, du Centre, de l'Ile de France et des DOM-TOM ne sont pour l'instant pas attribuées. Leur tête de liste en 2004 était dans le même ordre : Samuel Maréchal, Jean Verdon, Marine Le Pen : les deux premiers n'ayant pas été élus. L'Outre-Mer n'a pas eu de candidat FN.

Carole d'Hombelois


La reine d'Espagne contre le "mariage" homosexuel

La reine Sophie d'Espagne s'est offert une petite tranche de liberté de parole dans un livre à paraître dans les prochains jours en Espagne (La reina muy de cerca - La reine de très près ). Cette femme discrète, qui s'est rarement exprimée en public depuis son arrivée en Espagne, il y a 46 ans, aborde de nombreux sujets d'actualité, dont certains - avortement, euthanasie, homosexualité - sont sensibles politiquement. Dans l'ouvrage, qui a reçu l'imprimatur de la Maison royale, la reine Sophie se prononce notamment contre le mariage gay :

"Je peux comprendre, accepter et respecter qu'il y ait des personnes avec d'autres orientations sexuelles, mais de là à ce qu'elles soient fières d'être gays, qu'elles montent sur des chars pour manifester... Si ces personnes veulent vivre ensemble, s'habiller en mariés et s'épouser, cela peut être leur droit ou pas, en fonction des lois du pays ; mais qu'elles n'appellent pas cela un mariage, parce que cela ne l'est pas."

Michel Janva


Enseignement et éducation

Le Figaro publie le discours prononcé mardi sous la coupole de l'Institut de France par Jacqueline de Romilly, dans le cadre de la séance solennelle de rentrée des cinq Académies, consacrée à l'éducation. Extraits :

Enseignement» et «éducation» sont deux mots presque synonymes qui pourraient s'employer l'un pour l'autre. Il existe cependant entre eux une légère nuance de sens : l'enseignement désigne avant tout la transmission des connaissances intellectuelles ; le mot « éducation» , qui a pu s'employer à propos d'animaux, désigne le fait de mener un être à l'accomplissement de ses qualités propres ; pour l'homme, ces qualités humaines concernent l'esprit, le caractère et l'aptitude à la vie en société. Naturellement, enseignement intellectuel et formation morale ne vont jamais tout à fait l'un sans l'autre."

MJ


Histoire et Parlement : boulette, ou un ballon d’essai ?

Lu sur le blog de Daoudal :

"A la sortie du conseil des ministres, [Xavier Darcos] a affirmé qu'il n'accepterait "aucune ingérence du politique dans l'enseignement de l'histoire". "Il s'agit, comme nous l'avons fait pour l'enseignement primaire, de recueillir l'avis de la représentation nationale sur la manière dont les programmes sont orientés." Les historiens ayant commencé à réagir vivement aux propos précédents du ministre, celui-ci a envoyé une lettre à Pierre Nora, président de l'association "Liberté pour l'histoire", l'assurant qu"'il n'entre aucunement" dans ses "intentions de demander au Parlement de se substituer à la communauté des historiens pour définir le contenu des programmes d'histoire"… C’était une boulette, ou un ballon d’essai ?"

MJ


Rome propose un discernement dans la formation des prêtres

Ce matin, a été présenté le document de la Congrégation pour l'éducation catholique intitulé: "Orientations pour l'utilisation de la psychologie dans l'admission et la formation des candidats au sacerdoce". Le Cardinal Zenon Grocholewski, Préfet du dicastère, a dit que le document expose le contexte socio-culturel qui influence plus ou moins la mentalité des candidats, laquelle

"entretient parfois des blessures et des difficultés en mesure de peser négativement sur leur capacité à poursuivre la formation vers le sacerdoce... Ces problèmes se présentent généralement à l'entrée au séminaire mais parfois se manifestent juste avant l'ordination... Ce climat ambiant induit la nécessité d'offrir une sérieuse formation mentale au futur prêtre".

Le document souligne le rôle fondamental des formateurs et, par conséquent, la nécessité de leur préparation pédagogique en matière vocationnelle. Or dans la formation on ne saurait séparer la part spirituelle et le rôle du père spirituel, qui ne peut être en aucun cas être remplacé par une quelconque forme d'assistance psychologique. Par elle même la vie spirituelle favorise les vertus humaines s'il n'existe pas de blocages psychologiques.

"le recours à des experts en psychologie doit être limité à certains cas, dépistés au moyen d'un diagnostic et traitables par une éventuelle thérapie, en l'occurrence un appui psychologique au développement des qualités exigées pour exercer le ministère sacerdotal. On pourra donc y recourir dans les cas graves et exceptionnellement... L'aide de la psychologie prendra place dans le cadre général de formation afin de ne pas mettre en péril la valeur primordiale de l'accompagnement spirituel... Par conséquent, les éventuels psychologues devront être intégrés dans l'équipe de formation".

Le Cardinal Grocholewski a conclu en rappelant le canon 1052 du CIC, cité trois fois dans les "Orientations", qui oblige l'évêque à avoir une certitude morale absolue sur la préparation du candidat, fondée sur des données positives, et qui en cas de doute l'oblige à ne pas procéder.

Michel Janva


Le diocèse de Lyon lance sa Web TV

Découvrez la Web TV / lyon fourvière, le nouveau rendez-vous vidéo bimensuel du site de l’Eglise catholique à Lyon, réalisé en partenariat avec la chaîne de télévision catholique KTO. Dans sa première édition, la Web TV / lyon fourvière a interrogé le cardinal Philippe Barbarin depuis Rome, où s’achevait le synode consacré à la « Parole de Dieu », du 5 au 26 octobre. Il y dresse un premier bilan et partage librement ses impressions.

MJ


Travail dominical : Xavier Bertrand veut aller vite

Le ministre franc-maçon du Travail Xavier Bertrand a défendu son projet concernant le travail le dimanche :

"Je souhaite que cette proposition soit examinée avant la fin de l'année. On a un calendrier qui dit janvier, mais il faut que ça soit avant car il y a urgence. Urgence, parce que dans de très nombreux secteurs, et je pense notamment à Plan-de-Campagne, les salariés en ont marre d'être empêchés de travailler le dimanche alors qu'ils sont volontaires. Et vous avez aussi des enseignes qui en ont marre de payer des astreintes et qui vont fermer boutique. Ce qui va se passer dans ces cas-là, c'est que les salariés qui bossaient le dimanche vont perdre entre 15 et 25% de salaire voire même leur emploi. Je veux éviter cela. Le dimanche n'est pas un jour comme les autres, mais il n'empêche que le travail qui est fait le dimanche, le chiffre d'affaire du dimanche n'est pas un chiffre d'affaire à la place d'un autre jour. C'est du chiffre d'affaire en plus [???]. Donc ça fait aussi de l'emploi en plus. Avec Luc Chatel, nous sommes allés l'autre jour à Thiais en région parisienne et nous avons passé le message suivant : il ne s'agit pas de généraliser à toute la France le travail le dimanche, tout dépendra des endroits, il y a des sites prioritaires. Il y a des sites touristiques et des grandes zones d'attractivité et d'activité commerciale, comme l'Ile-de-France ou les Bouches-du-Rhône. Les critères restent à voir, avec des principes clairs : le volontariat, sur le papier mais respecté dans les entreprises. Les habitudes de consommation ont changé, il y a des familles qui n'ont que le dimanche pour pouvoir être ensemble et notamment pouvoir aller faire des courses".

C'est un tissu d'erreurs. Voir ce blog.

Michel Janva


La béatification de Pie XII reportée?

C'est en tout cas ce qu'espère le rabbin David Rosen, président du Comité (ICJIJ) qui affirme suite à une audience avec Benoît XVI:

"Le pape a dit qu'il étudiait sérieusement" la possibilité de ne pas béatifier Pie XII avant l'ouverture des archives.

Le Monde quant à lui rapporte les déclarations du porte-parole du Vatican:

Les archives secrètes du Vatican sur le pontificat de Pie XII ne pourront être ouvertes aux chercheurs avant six ou sept ans en raison de l'important travail d'archivage encore nécessaire, a déclaré jeudi le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican.

Le responsable des Archives secrètes, Mgr Sergio Pagano, estime personnellement "irréaliste de penser à une ouverture des archives aux études" avant cette date, a indiqué le père Lombardi dans un communiqué. [...]

Le travail de catalogue et de mise en forme de la période du pontificat de Pie XII concerne 16 millions de documents à organiser dans 15.430 dossiers thématiques, précise le communiqué.
Le père Lombardi relève qu'une demande d'ouverture des archives sur Pie XII est une requête "en soi compréhensible et justifiée" mais fait valoir que le travail des archivistes réclame "du temps et de la patience" et que "le personnel spécialisé qui s'y consacre est en nombre limité".

Les archives vaticanes sont accessibles aux chercheurs jusqu'à la date du 10 février 1939, dernier jour du pontificat de Pie XI (1922-1939).


François Caussart


Mgr Marini et les deux formes du rite romain

Article.6105.attachment1 Mgr Guido Marini, cérémoniaire du pape, était interviewé par Radio Vatican. Extraits:

Radio Vatican: En Juillet dernier [juillet 2007, NDFC] le Pape Benoît XVI a donné son Motu Proprio permettant à nouveau l'usage plus large de la forme "extraordinaire" du rite romain pour la célébration de la messe. Quel sont, à votre avis, les points forts de l' "ancienne" messe?

Mgr Marini: Elle porte en elle-même toute la force de la tradition de l'Eglise. Et elle parvient à communiquer ce sens profond du sacré qui est un élément incontournable de toute célébration liturgique.

RV: Et les points forts de la forme "ordinaire"?

Mgr Marini: Je crois que l'intérêt majeur de la réforme liturgique menée par Paul VI a été de débarrasser la liturgie de la poussière et de la cendre qui s'étaient accumulées sur elle au cours du temps. Dans cette optique, cette réforme a été pour l'Eglise une bénédiction, un don du Seigneur qu'il convient d'accueillir avec gratitude. Pourtant, lorsque cette réforme - et ce fut le cas en certains endroits - génère des abus, des déformations menant à la trahison de la grande tradition liturgique, elle en perd toute sa richesse.

RV: Que peut-on faire pour favoriser le sens du mystère au cours de nos célébrations?

Mgr Marini: Je pense que ce ne peut être que le fruit d'une meilleure compréhension de ce qu'est la célébration liturgique, de ce qu'est le mystère célébré. Lorsqu'on prend réellement conscience du fait que qu'il s'agit du Seigneur, du mystère de sa mort et de sa résurrection, du salut renouvelé pour le monde, il est absolument impossible de passer à côté de la notion de sacré. Il faut donc, à mon sens, retourner au coeur même de la célébration.

RV: Aimeriez-vous qu'il y ait davantage de latin dans les messes célébrées par le pape?

Mgr Marini : Je dois dire que, dans les cérémonies papales, se trouvent déjà de nombreuses parties en latin. Il me semble qu'un bon équilibre est ainsi atteint. De cette façon, les messes célébrées par le pape mettent l'accent sur la signification du latin dans la liturgie, et en même temps sur le bien-fondé de l'usage de la langue locale, lorsqu'on le juge adapté.


François Caussart


Jean Leonetti interrogé par La Croix

Introuvable dans les kiosques pour cause de grève, La Croix publie en ligne un entretien avec Jean Leonetti, président de la « Mission parlementaire sur l’accompagnement de la fin de vie » en 2004, qui a conduit à la « Loi relative aux droits des malades et à la fin de vie » du 22 mars 2005, dont il était le rapporteur au Parlement. Nous avons eu l'occasion d'évoquer cette loi ici, et là-bas.

Interrogé au sujet de l'organisation par l'ADMD de la première "Journée Mondiale pour le droit de mourir dans la dignité", le député-maire d'Antibes déclare :

"Il serait plus juste de parler de « journée des partisans de l’euthanasie », car la dignité appartient à tout homme et ne peut être confisquée par personne. L’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) présente l’euthanasie comme un acte de courage et de liberté mais ce n’est pas ce que je vois dans les demandes de mort et de suicide assisté que je rencontre. Dans ces demandes, on n’est pas dans le registre du courage, mais de la détresse de personnes malades. Ce ne sont pas non plus des situations de liberté : ceux qui demandent à mourir le font parce qu’ils souffrent énormément ou se sentent abandonnés."

Concernant la soi-disant "modernité" que représenterait l'euthanasie, il explique :

"Vouloir contrôler la vie et la mort est une erreur, largement développée dans l’opinion [...] L’euthanasie [peut] en effet apparaître comme légitime lorsqu’il n’y [a] pas de réponse à des souffrances atroces. Cette attitude [peut] paraître moderne, mais avec le développement des soins palliatifs, on n’en est plus là. Le « prendre soin » est la véritable attitude de modernité. Il est faux de dire, comme le fait l’ADMD, que les deux systèmes peuvent coexister. Ils sont en réalité incompatibles parce qu’ils renvoient à des valeurs radicalement différentes. La société ne peut porter ces deux conceptions fondamentales en même temps en son sein."

Carole d'Hombelois


A Toulouse, la délinquance ne connaît pas la crise

Libération rapporte les propos tenus par Didier Martinez, délégué UNSA police, au sujet d'incidents quotidiens dans le quartier du Mirail à Toulouse. Denier en date : des CRS ont fait usage de leur arme pour tenter de stopper une voiture qui venait de forcer leur barrage blessant au passage deux CRS.

Libé ne pouvant s'empêcher de remettre en cause la version policière, y va de son petit commentaire : La subtilité tactique qui consiste à tirer sur des fuyards pour se protéger n’est pas ce qu’il y a de plus facile à comprendre…

De son côté, le délégué syndicaliste rappelle quelques vérités, et évoquant un "climat de guérilla urbaine", ajoute :

"Nous avons à faire à des gangs armés au Mirail. Il y a toutes les nuits 7 ou 8 véhicules brûlés. Personne n’en parle, mais la violence atteint en ce moment à Toulouse un niveau très, très inquiétant".

Concernant la baisse officielle des chiffres de la délinquance, un autre explique :

"Jusqu’à présent, quand une patrouille était prise à partie, il nous fallait déjà faire un rapport en rentrant. Maintenant, lorsqu’un véhicule est touché par un simple caillassage, il nous faut en plus rédiger un constat à l’amiable. Du coup, on ne le signale plus. Et voilà comment Sarkozy obtient des chiffres de la délinquance à la baisse."

Les caillassages et échauffourées ont repris ce soir dans le quartier, à la tombée de la nuit. Mais ce n’est que "l’ordinaire de la cité", selon Didier Martinez. Lequel ajoute que «contrairement à ce que dit le gouvernement, la délinquance ne baisse pas. Nous tirons d’ailleurs la sonnette d'alarme."

Il semblerait que ce soit d'ailleurs la seule chose qu'ils puissent tirer... Cela permet d'éviter les bavures.

Carole d'Hombelois


Connaître le Français pour immigrer ?

Désormais, les candidats au regroupement familial devront apprendre le français dès le pays d'origine. C'est ce qu'indique le décret qui devrait paraître au Journal officiel en fin de semaine. Parce que «la langue est le meilleur vecteur d'intégration», Brice Hortefeux a souhaité, qu'avant même d'arriver en France, les migrants disposent de rudiments. Belle ambition.

I Toute demande de visa d'immigration familiale donnera lieu à un examen culturel et linguistique, sur place. Ceux qui maîtrisent les bases seront dispensés de cours. Tout comme les plus âgés (plus de 65 ans) et les plus jeunes (16 ans) ! Les autres devront, en fonction de leur niveau, suivre jusqu'à deux mois de cours. Cette formation sera obligatoire. Pour autant, elle ne fermera pas les portes de l'immigration. L'important ne sera pas le niveau atteint mais l'assiduité au cours. Un absentéisme manifeste pourrait retarder l'obtention du visa. Autrement, les simples cancres ne seront pas sanctionnés et pourront reprendre d'autres cours de français une fois en métropole...

Ce dispositif d'apprentissage précoce du français sera conduit par les antennes locales de l'Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrations (Anaem). Les consulats seront également impliqués.

Michel Janva


Le Cardinal Jean-Pierre Ricard s'oppose au travail dominical

L'archévêque de Bordeaux écrit :

R "Des groupes de pression, économiquement puissants, militent depuis quelques années pour l’ouverture généralisée, le dimanche, de centres commerciaux et de galeries marchandes. [...] Dernièrement, des hommes politiques, s’appuyant sur la crise financière et économique mondiale, veulent assouplir la législation actuelle. Ils affirment que l’élargissement du travail dominical contribuerait à relancer l’économie et à créer des emplois. On peut cependant en douter, car la relance ne viendra pas de l’élargissement de la surface de vente mais de l’augmentation du pouvoir d’achat de nos concitoyens. [...] Mais faut-il élargir cette autorisation et généraliser le travail dominical ? [...] Je crois pourtant qu’une telle tendance à élargir le travail du dimanche est néfaste à notre vie sociale.

  • Elle est néfaste tout d’abord pour la vie familiale. Si le père a son jour de repos hebdomadaire le lundi, la mère le mercredi et les enfants le dimanche, quel temps de vie et de repos en famille va-t-il être encore possible ? N’a-t-on pas pourtant libéré le samedi de tout travail scolaire pour favoriser le week-end familial ? Ces mesures contradictoires semblent révéler que nous sommes-là devant une absence de vrai projet de société. Or, les familles ont besoin d’être soutenues. [...]
  • Elle est néfaste aussi pour la vie d’une société. Une société qui ne reconnaîtrait plus le repos dominical pour tous est une société qui se serait totalement soumise aux exigences de l’économie et de la consommation. Or, l’homme ne se réduit pas à un simple acteur économique. Non, « l’homme ne vit pas que de pain » (Mt 4, 4). Le dimanche permet de s’affranchir du quotidien et de la société de consommation pour souffler, prendre un peu de recul, avoir mieux conscience des questions fondamentales de la vie. Les êtres humains ont besoin de se consacrer aussi à des activités qui ne peuvent être calculées, mesurées ou exprimées en termes économiques, notamment pour leur équilibre intérieur, voire spirituel. [...]

Beaucoup de nos contemporains peuvent se reconnaître dans cette défense du dimanche et combien plus, nous chrétiens, pour qui le dimanche comme Jour du Seigneur revêt une signification toute particulière ! Non, décidément cette promotion du travail du dimanche n’est pas une bonne idée !"

Michel Janva

Addendum jeudi 17h30 : Depuis hier soir, un bug sur ce post a affecté l'ensemble du blog. Vous avez été nombreux à me le signaler, mais étant indisponible, ce n'est que maintenant que je résouds ce problème et j'en suis bien désolé. MJ


Les chrétiens sont les plus persécutés au monde

Selon un nouveau rapport de l'AED, la persécution des chrétiens dans le monde est aujourd'hui d'actualité. L'Aide à l'Eglise en Détresse (AED) a analysé le phénomène de la persécution des chrétiens dans un ouvrage intitulé « Persecuted and Forgotten? A Report on Christians Oppressed for their Faith 2007/8 » (« Persécutés et oubliés ? Un rapport sur les chrétiens opprimés pour leur foi 2007/8 »). Cette recherche révèle une intensification, ces deux dernières années, des violences contre les chrétiens dans 17 des 30 pays examinés.

Le directeur de l'AED au Royaume-Uni, Neville Kyrke-Smith, a dénoncé la gravité de la situation des chrétiens :

C "Ce rapport montre que les chrétiens sont aujourd'hui les plus persécutés au monde. Les personnes sont conscientes que notre planète connaît un nombre considérable d'abus concernant les droits de l'homme, mais ne savent pas toujours que des millions de chrétiens sont privés de leurs droits. La situation empire car elle échappe largement à l'attention des médias. Nous souffrons d'une sorte de ‘politiquement correct religieux', ce qui revient à dire que parler de persécutions contre les chrétiens n'est pas acceptable aujourd'hui pour les médias laïcs, ces derniers ne croyant parfois même pas aux faits qui leur sont rapportés ».

Michel Janva


Un cardinal appelle à agir contre l'avortement

Le cardinal Edward Egan, archevêque de New York, vient d'écrire dansCatholic New York, l’hebdomadaire du diocèse, un article illustré de cette photo émouvante :

B "L’image qui illustre cette page est une photo non retouchée d’un être qui est depuis vingt semaines dans le ventre de sa mère. Faites-moi plaisir : regardez-là attentivement. Avez-vous le moindre doute qu’il ne s’agit pas là d’un être humain ? Si vous n’en doutez pas, avez vous le moindre doute qu’il s’agit d’un être humain innocent ? Si vous n’en doutez pas davantage, avez-vous le moindre doute que les autorités d’une société civilisée ont l’obligation de protéger cet être humain innocent contre quiconque voudrait le tuer ? Si votre réponse à cette dernière question est négative, autrement dit si vous n’avez aucun doute quant au fait que les autorités d’une société civilisée ont l’obligation de protéger cette innocente vie humaine dès lors que quelqu’un voudrait la tuer, alors je suggère – et j’y insiste même – qu’il n’y a rien à ajouter quant au problème de l’avortement dans notre société. L’avortement est une erreur et il ne peut pas – il ne doit pas – être toléré. [...]

Adolf Hitler s’était convaincu et avait convaincu ses sujets que les juifs et les homosexuels étaient autre chose que des êtres humains. Joseph Staline et ses sujets firent de même pour les Cosaques et les aristocrates russes. Et ceci malgré le fait que Hitler et ses sujets avaient vu de leurs yeux des juifs et des homosexuels, que Staline et ses sujets avaient vu des leurs les cosaques et les aristocrates russes. Il est heureux que peu nombreux sont de nos jours ceux qui hésiteraient à condamner avec la dernière violence l’aveuglement de Hitler, de Staline et de leurs sujets jusqu’au moment où leurs sujets auraient pu être en mesure de faire quelque chose pour en finir avec cette folie et protéger la vie d’êtres humains innocents [...]

Faites-moi plaisir. Regardez de nouveau cette photographie et décidez, avec honnêteté et bienséance, ce que le Seigneur attend de vous et de moi alors que l’horreur de l’avortement “légalisé” continue à ronger l’honneur de notre nation. Regardez et ne vous donnez pas à vous-même l’absolution si vous refusez d’agir".

Michel Janva


La justice et les médias ferment les yeux sur l'islam

Lu sur le blog de Daoudal :

"Des parents ont été condamnés à 6 mois de prison ferme pour avoir roué de coups leur fille de 14 ans et menacé de la tuer en l’aspergeant d’alcool et en promenant un briquet allumé devant elle. La raison de la colère des parents, ce serait un gros dépassement du forfait téléphonique de l’adolescente. C’est ce que le tribunal correctionnel de Châteauroux a retenu, et l’AFP aussi. Tout ce que l’on sait d’autre par l’AFP est qu’il s’agit d’une famille d’origine marocaine, naturellement très bien « intégrée ». Mais le journal local, La Nouvelle République, ajoute :

« En toile de fond se détache un autre problème : les parents n'acceptent pas que leur fille fréquente un garçon africain non musulman. »

Autrement dit on se retrouve dans une configuration analogue à celle de cette Algérienne qui avait brûlé la main de sa fille parce qu’elle fréquentait un non-musulman. Le tribunal de Mulhouse avait écarté la circonstance aggravante de l’islam. Le tribunal de Châteauroux, quant à lui, préfère ignorer purement et simplement le rôle de l’islam dans l’affaire."

Michel Janva