Les lobbies gays trompent les homosexuels
19 novembre 2008
"Les lobbies gays qui cherchent à faire croire aux homosexuels qu’ils seront heureux et respectés lorsque les comportements homosexuels seront — enfin — reconnus à l’égal des comportements hétérosexuels, grâce à leurs luttes, les trompent… Comme le Parti communiste a trompé la classe ouvrière russe en 1917.
Et c’est là que fonctionne le piège politique ; car il s’agit aussi de politique et de liberté politique, c’est pourquoi cette question nous concerne. Bien loin de libérer les personnes homosexuelles, les associations gayes qui veulent structurer la vie en société sur le respect de fausses identités, institutionnalisent l’aliénation et les conflits dont celles-ci sont la cause. C’est à quoi songent les lobbies gays en voulant introduire dans les enseignements sur la sexualité l’idée qu’il n’existe plus deux sexes mais seulement des « orientations » diverses, toutes équivalentes en fait, et plus encore en droit : hétéro-masculin, hétéro-féminin, homo-masculin, homo-féminin, « bi » et enfin transsexuel.
Cette utopie augmentera peut-être un peu le nombre de jeunes homosexuels mais les rendra-t-elle plus respectueux les uns des autres et mieux dans leur peau ? Au vu de très nombreux témoignages, l’expérience, y compris celle de la vie dans les milieux gays ou lesbiens, ne permet pas de l’affirmer. Les rapports de domination ne sont pas abolis pour autant ; ils changent simplement de support. [...]
conférer à un individu une identité sur la base de son comportement, en particulier sexuel, c’est à coup sûr l’aliéner en l’enfermant dans une finitude d’autant plus désespérante que l’acte, une fois posé, devient irréversible et irrémissible.
Cette confusion entretenue — sciemment ou non — fait l’impasse d’une part sur la liberté fondamentale de chacun, plus ou moins réalisée dans les actes posées, d’autre part sur la possibilité de changer, en bien ou en mal, donc sur le progrès possible de chacun dans sa conduite. Dès lors, juger un acte, devient juger la personne, donc la rejeter si cet acte qui désormais la définit est refusé ou jugé négativement par d’autres, voire par lui-même. C’est la raison pour laquelle, sans le savoir clairement, certains désespèrent de leurs propres actes, et renoncent à toute possibilité de changement au point d’être tentés par le suicide."
MJ
Effectivement, on presse les jeunes de s'enfermer dans une "orientation sexuelle" avant de les y enfermer; ne voit-on pas qu'on se dirige très vite vers une société de classe, où chacun sera programmé, sans aucun espoir de sortie ?
Toute l'anthropologie de l'inversion sexuelle reste à écrire, et au vu du terrorisme intellectuel qui règne dans l'Université française, nous en sommes loin.
Pourtant, on voit bien qu'il y a toujours eu des singes inférieurs, qui n'ont pas accès aux femelles; celles-ci sont réservées aux dominants. Les inférieurs en sont réduits à se tripoter entre eux.
On est là, très clairement dans les "dominance patterns", qui caractérise le règne animal et dont l'homme peine tellement à sortir.
Bref, la liberté véritable sera pour un inverti de sortir victorieusement de son infériorité anthropologique, et d'arriver au statut de mâle non-dominé. Il est avant tout une victime d'une oppression archaique, antéhumaine qu'il n'arrive pas à analyser.
L'aliénation n'est où le croyaient les soixanthuitards, ces vérolés du coeur et du corps.
Cette société de classe sera un cauchemar sanglant.
Rédigé par : PIERRE-HENRI | 19 novembre 2008 à 19:25
@PK
De fait Thierry BOUTET ne tombe pas dans le travers que vous dénoncez.
Il parle bien des homosexuels. Et les activiste politiques qui les manipulent sont correctement qualifiés : gays. Ce n'est pas la même chose et il ne les confonds pas.
Si vous permettez une nuanciation plus fine, on ne devrait pas plus parler d'homosexuels : une personne ne se réduit pas à son comportement, mais de personnes à comportement/pratiques/... homosexuel.
Le problème c'est que d'une synecdoque pratique (l'expression juste est trop longue) ont vient à en faire une réalité. C'est sur cette confusion que repose la théorie du gender.
Rédigé par : tonio | 20 novembre 2008 à 14:05