Le compromis sur le travail du dimanche est-il acceptable ?
27 janvier 2009
Le député FRS-UMP Jean-Frédéric Poisson faisait partie des députés les plus opposés à la proposition de loi sur le travail dominical. Récemment, il a pris parti pour le compromis trouvé entre le gouvernement et les députés. Mais ce compromis, nouveau pseudo-moindre mal par rapport à la proposition de loi, n'est-il pas la porte ouverte au travail dominical ? On lit ainsi sur Liberté Politique :
"Charles-Henri d’Andigné recevait dimanche 18 janvier sur Radio Courtoisie l’historien Michel Fauquier, auteur d’une Lettre du dernier des chrétiens au premier des Français, pour débattre au téléphone avec le député Jean-Frédéric Poisson. Le député UMP des Yvelines a rappelé les étapes [...]. On en est à la troisième version, «enfin acceptable» après deux «inacceptables» [...] le texte «reviendra dans le courant du mois d’avril». Pour le député, la situation actuelle est meilleure qu’auparavant : «Le principe du repos dominical est déposé et renforcé : le repos hebdomadaire est donné le dimanche.»
Critique, Michel Fauquier ne manque pas d’apprécier l’intérêt de ce compromis, obtenu de haute lutte par les députés frondeurs de l’UMP, mais selon lui, celui-ci n’en reste pas moins insuffisant. Comment ne pas voir les difficultés qui vont se présenter dans les cinq à dix ans à venir avec son «phénomène de tache d’huile» qu’il ne manquera pas d’initier ? Comment définit-on les fameuses «zones touristiques» et «zones frontalières», ces zones pour lesquelles on voudrait la généralisation des dérogations ? Parce qu’enfin, il y aura toujours «la zone qui est derrière la zone frontalière», et la zone dite touristique, car on peut affirmer qu’à peu près toute la France est zone touristique ! Pour l’auteur de la Lettre du dernier des chrétiens au premier des Français, la soi-disant liberté offerte disparaîtrait vite : «On a mis la charrue avant les bœufs.»
Jean-Frédéric Poisson l’admet honnêtement, ne niant pas la «force des habitudes contemporaines contractées, ni la force du commerce et de l’échange». [...] Jean-Frédéric Poisson l’avoue : tout le monde est de fait «contre» cette proposition de loi, et le coût politique est plus négatif que positif."
C'est pourquoi il ne faut pas faiblir dans l'opposition à cette proposition.
Comme un poisson dans l'eau glauque de la honteuse majorité , on nous refait la comédie qui prévalut pour l'avortement avec des "acteurs" déguisés en opposants,en fait du même bord que leurs "hordes idéologiques" lâchées sur la curée du dimanche.
"Ouh, qu'est-ce qu'on s'est battu pour vous ! ah ça été dur ! bonne nuit les petits, concons veillent sur vous !"
T'a qu'à croire !Il suffit de voir ce qui vient se passer à Salon de Provence.
Rédigé par : Sancenay | 27 janvier 2009 à 10:28
le travail du dimanche devient une obligation ,non payée en heure sup ,pour les employés contrairement à ce qui est raconté ;et cela sans une politique sociale pour la garde des enfants et sans aucun bénéfice pour les patrons ,les achats étant seulement répartis.
Rédigé par : cadoudal | 27 janvier 2009 à 11:51
pour contrer la propagande cynique et pernicieuse qui est faite sur le thème du travail du dimanche prétendûment réservé aux zones touristiques, il faut se souvenir des travaux et plans de la CEE , puis de l'UE visant à faire de l'Europe occidentale et de la France en particulier un Loisirs Land dédié précisemment au tourisme et aux loisirs.
Rédigé par : Sancenay | 27 janvier 2009 à 14:03
D'aucun croyaient que la révolution avait du plomb dans l'aile.
Il n'en est rien puisque l'on apprend que la pisciculture peut désormais fournir une nouvelle espèce d'idiots utiles: l'idiot du dimanche.
Mais il est vrai que l'essentiel est préservé puisque "l'union de la majorité est préservée".(sic)
Une civilisationc bi-millénaire, qui est l'humanité même, peut donc crever à côté.
"Ah les S..."
Rédigé par : Sancenay | 27 janvier 2009 à 14:43
Le repos du dimanche fait partie de notre civilisation,de notre religion,de nos habitudes familiales.
Les motifs invoqués pour imposer le travail dominical sont ridicules.
Il faut travailler plus? Rétablissons les 40 heures!
Nous devons dire le dimanche c'est sacré.
Rédigé par : jano | 27 janvier 2009 à 16:43
Pour faire adopter une loi dont ne veulent pas les français et les peuples en général, loi qui sera dans le cas présent la porte d'entrée vers le travail généralisé le dimanche comme souhaité par l'oligarchie mondiale, on retrouve toujours les mêmes procédés :
- Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l'appliquer progressivement, en dégradé, sur une durée de plusieurs années.
- Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme "douloureuse mais nécessaire", en obtenant l'accord du public dans le présent pour application dans le futur.
- Faire appel à l'émotionnel pour court-circuiter l'analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. C’est là que le travail permanent d’abrutissement de l’éducation nationale et des grands médias rentre en jeu.
- Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre (dans le cas présent, le système essaye par exemple d’embrouiller les gens avec la notion démente de zones touristiques et non touristiques etc…).
Et les politiciens, à quoi joue-t-ils ? Ils servent, avec leurs « débats » truqués, leurs « négociations » et leurs « avancées », à donner l’illusion que les décisions sont prises de manières démocratiques et que la classe politique tient compte de l’opinion des peuples.
Pour moi cette insistance à vouloir imposer un nombre ahurissants de lois contraires à la volonté des peuples du monde entier, est le signe que l’on est rentré depuis longtemps dans la post-démocratie, où la simple notion de démocratie est une illusion et une imposture, où la démocratie est en fait déjà une dictature molle. Rappelez-vous le vote de la loi sur le PACS qui devait soi-disant concerner uniquement les homosexuels et pour laquelle l’UMP, alors minoritaire à l’assemblée (ça tombe bien), avait fait semblant de s’y opposer au début. On connaît la suite.
L’oligarchie euro-mondiale considère déjà les peuples comme du bétail. … et on attend les prochaines « lois ».
Rédigé par : Jean | 27 janvier 2009 à 18:35